Carnet de bord de Février 2025 | Partager sur Facebook |
Bonne adresse que ce restaurant avec un personnel très sympa, même si la patronne parait un peu sur la réserve, mais souriante.
Allez c'est parti pour une petite journée, puisque lorsque j'aurais vidé, je descendrais à Nuits Saint Georges, non pas pour des cartons d'un précieux liquide local, mais pour des emballages plastiques pour jus de fruits. J'ai une tête à boire des jus de fruits.
Je suis plutôt bien accueilli ; en effet, l'une des personnes de l'entreprise part en retraite ce soir, et il semblerait que depuis quelques jours, les casses croute se succèdent.
J'ai le temps de dessangler la moitié de mes sangles lorsque je suis invité à rentrer dans le hall. Je laisse toujours une sangle sur deux chez les clients, lorsque je transporte des tôles plates. De toute manière, c'est toujours un peu plus long que les bobines. Et ce sera la cas, ce jour, dès le premier lot déposé, j'ai le temps d'enlever deux autres sangles, et ainsi de suite. Pour le dernier lot, il sera au sol grâce au fen, car il a été trop mis à l'avant et avec le pont, cela ne passe pas.
8H30, je quitte le sud de Dijon, pour me rendre donc à Nuits Saint Georges, chez un client situé dans une impasse. Déjà quatre camions en attente, mais à l'accueil, on me demande de me mettre à quai de suite pour libérer la place dans le hall. Si vous insistez. C'est toujours un peu gênant que de passer avant les autres. Deux collègues d'une boite du nord sont en attente pour décharger, car il y a un problème de référence, et ils attendent depuis 7H00 ce matin. Lorsque mon camion est pratiquement fini de charger, ils seront mis à quai. Ouf pour eux.
Voilà, il ne me reste plus qu'à descendre. J'appelle Virgile pour avoir confirmation qu'il n'est pas possible de vider en foulée à Marges. C'est confirmé, et quand je lui précise mon heure d'arrivée, il me demande un service, à savoir emmener une remorque pour son passage aux mines. Le remorque, pas Virgile. J'accepte sans poser de question.
Je ne résiste pas à un petit arrêt photo devant les vignes de grands crus, sur la route portant le même nom.
Olivier, puis Benoit m'appelle, ils seront au dépôt avant moi, et je leur précise qu'il y une remorque à emmener aux mines. Robert, quant à lui ne devrait pas passer en 90 H, mais je lui indique que nous serons trois au dépôt au cas où. Il s'en fout, il dépassera et voilà. Ils seront bien avant moi au dépôt. Je rends mes papiers à Virgile et on fait un point sur le début de la semaine prochaine. Je lui précise que je pars décrocher et faire mes plains et lui demande où est la remorque à passer aux mines. No, Lionel a accroché un Ford, et c'est prêt à partir, mais tu as RDV à 16H30. Il est 14H30 à cet instant. Je pars trouver une place et c'est déjà très difficile à cette heure, vu le nombre de container déjà garé pour le weekend… Au moins trente camions sont déjà là, et j'ai la surprise de voir que c'est une Open box que je dois balader, et bien entendu, je dois aller prendre un container pour le contrôle afin qu'il y ait du poids. C'est marrant cette histoire, une remorque affectée au service "container" désormais, va être pris en charge par le service "bâché". Je traine un peu au dépôt avec mes collègues ; bon, tous nous trouvons un peu cavalier que ce type de service nous soit demandé alors que nous partons à la semaine par rapport aux collègues très rarement en découcher.
Arrivé chez Dekra avec trente minutes d'avance, je ne serais sur la piste qu'à 16H45. J'ai tout le temps d'admirer une 1290 Autrichienne flambant neuve, achetée limite bradée, par KTM, au regard des difficultés que traversent actuellement la marque.
Malgré que la région soit en période de vacances scolaires, l'A46 est bien bouchée. En partant de Dekra Chasse, situé dans la zone des Platières, je descends par l'A7 rejoindre Vienne et remonter par la N86.
Au dépôt, je gare l'ensemble à l'arrache, sans chercher de la place disponible, vu que c'est impossible qu'il y en ait une, et je monte au bureau de Nicolas, rendre la pochette et les clefs de l'ensemble. On discute un peu….et rapidement.
Passez un bon weekend, sans doute un peu anxiogène, avec un Trump, qui si on pensait qu'il était dingue, désormais, on n'a plus de doute.