Carnet de bord de Avril 2025 | Partager sur Facebook |
Une petite semaine s'annonce, en tous cas, pour ma pomme, et sauf urgence de dernière minute, je fais le pont. Mon programme est connu ; je monte à St Herblain avec mes gravillons décoratifs, puis je recharge à St Hermine pour Saint Priest.
Je pensais partir vers 6H00, mais je suis réveillé tôt, alors j'ai une petite heure d'avance sur mon départ. J'ai réveillé un des chats en éclairant la cuisine ce matin, et il a râlé en entendant le bruit de la cafetière.
Je croise Jérôme au dépôt, mais je partirais quelques minutes avant lui. Il me doublerait après le péage de Veauchette ; le Ford régule au dessus de mon Berliet. Un peu de brume au lever du jour sur Roanne, et pour l'instant tout roule bien.
Jérôme monte dans le secteur d'Orléans, je n'arriverais jamais à le rejoindre, même si dans certaines côtes, j'ai tendance à me rapprocher de lui. Il souhaite s'arrêter au plus proche de ses 4.30. Perso, je m'arrête à la Cantine, le petit chalet avant Varennes sur Allier. La patronne est un peu lunatique, et ce matin, elle ne parait pas dans un bon jour. Peu importe, à peine arriver, c'est Cédric, un chauffeur de Sorgues qui gare chez nous qui s'arrête. On sort à l'extérieur en terrasse pour se boire tranquillement un café. Quel bavard !
Je guide une conductrice de chez Philen, rencontrée aussi à la Cantine. Elle se rend à notre dépôt de St Pourçain.
Bon, maintenant que j'ai bien fait mes actes de bienfaisance, je peux continuer mon chemin en solo. Comme très souvent, quand je monte sur l'ouest, je stoppe à l'aire de Nouhant. Pas de café, mais une petite marche histoire de s'aérer un peu.
Le reste de mon trajet se passe avec pas mal de coup de téléphone : Robert qui monte à Cholet, mais qui est passé par l'autoroute, et Jean qui monte à La Rochelle, qui s'est un peu oublié au réveil ce matin.
Dans Parthenay, je croise un convoi de chez Sohier. Le chauffeur de la OUI-OUI, me fait des grands signes amicaux...mais ce n'est pas Chouchen.
La faim m'impose un petit arrêt à la hauteur de la Ferrière en Parthenay. Arrêt sur la parking derrière la salle des fêtes. Il n'y a qu'un seul camion.
Je reçois un SMS de la fille ainée. Elle part avec sa sœur à Madrid pour passer un grand weekend chez leur cousine. Elle m'avertit qu'une grande panne d'électricité paralyse la péninsule ibérique Putain, la loose Il y a trois mois, elle est restée bloqué au Canada, cause neige En plaisantant, je lui dis que jamais, je ne partirais en vacances avec elle.
Avant Parthenay, un camping car démarre devant moi à la sortie d'un rond point, et je comprends bien qu'il ne veut pas rouler derrière moi, mais ce con n'avance pas. Même dans les nombreux ronds points de la traversée de Parthenay, il n'arrive pas à me distancer. La saison des pénibles est officiellement ouverte.
Je finis mes heures de conduite jusqu'à me rendre au Saloon à Sevremoine. Déjà trois camions sont garés.