Carnet de bord de Janvier 2025 | Partager sur Facebook |
On se réveille tranquillement ce matin, car je n'ai que dix minutes au plus pour me rendre sur mon lieu de livraison. J'arrive avant l'ouverture des bureaux, mais ils ne tardent pas à s'éclairer. J'attends tout de même l'heure officielle d'ouverture pour me présenter. La personne qui me reçoit est surprise de me voir ; elle attendait un camion pour dix heures. Bref, je retourne au camion, et j'en profite pour faire un petit ménage cabine, mais qui ne durera pas très longtemps, car on vient me chercher lorsque le tachy affiche quarante cinq minutes. Il l'a fait exprès?
J'aurais deux endroits pour charger, mais je n'ai pas trop compris, à part qu'il fallait me positionner devant un portail vert pâle. Je suis reçu par un intérimaire très sympathique, bien plus que l'employé du site, qui lui est peu bavard. Il s'agit de charger à la main, quelque chose comme 128 colis. On passera bien trente minutes pour charger la moitié de la remorque. Le muet approchant la came, moi qui balance dans la remorque et l'intérimaire qui range dans la caravane.
La seconde zone est à quai, enfin c'était à l'image de ce site industriel, bien vieillot. A quai, c'est détendu, même si notre muet doit se perdre dans les différentes références, car rien n'est prêt. On l'attend bien 15/20 mn quelque fois entre deux voyages.
Il est quasi onze heures, quand je reçois les six pages du BL, qui accompagneront ma CMR.
Rien soir, en regardant mon lieu de livraison, je me suis rendu compte que l'adresse donnée sur ma mission ne devait pas correspondre à l'adresse du dépôt, au regard du portail d'entrée, mais aussi de l'étroitesse de la rue et surtout de son accessibilité. En se baladant avec Maps, c'est sur une rue perpendiculaire que l'accès parait se faire. On téléphonera cet après midi. C'est confirmé, je dois bien me présenter dans la rue perpendiculaire. C'est en bord de l'A86, à la hauteur du pont de Bezons, pour les connaisseurs.
Vers 11h00, je quitte Saint Rambert pour monter sur la capitale, mais avant cela, je traverse Lyon. A cette heure, le lyonnais est dans les bouchons, mais pas ceux sur le ruban noire, plutôt ceux avec des nappes rouge et blanche, laissant donc une grande fluidité à cette rocade est. Léger comme l'air, je ne vois pas la montée de Rillieux. Sur ma montée, j'hésite un peu sur mon lieu de coupure ce soir. On oublie la ZI de Bezons ; Olivier a été clair : ce n'est pas large. Alors pourquoi ne pas aller à Garonor ; Didou25 y est allé hier, et suivant mes heures, mais surtout sur l'état du trafic sur la RP à mon arrivée, cela peut être un bon plan. Olivier, mon GPS parisien, m'a bien détaillé mon road book, je suis donc plus serein, encore que… La RP ce n'est définitivement pas mon truc.
J'ai du temps, alors je passe par Le Morvan depuis Chalon nord. J'ai eu peur de circuler derrière un long convoi de camions de cirque à la sortie de l'autoroute, mai ils prennent la direction, du centre ville : ouf!
Quelques passages pluvieux sont à noter sur ma montée, mais rien de bien sérieux. Par contre, lorsque je rejoins l'A6 à Avallon, c'est plus sérieux. Ce n'est pas que j'avais beaucoup de moustiques au pare prise, mais il est dorénavant très propre.
Lorsque je suis sur l'A5, je prends la décision de stopper à Réau ; la 104 rougit vite, le temps pluvieux ne présage rien de bon pour le passage de la Francilienne, et j'arriverais sans doute bien après 19H30 je pense. Y aura t-il encore de la place? Je ne suis pas joueur pour ce genre de chose.
On va essayer de se détendre ce soir et ne pas trop penser à demain. Entre deux orages, je pars marcher autour du parking qui se remplit et qui affiche complet avant 20h00.