FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Septembre 2025 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Vue de l'entrée de Lyon, rive droite du Rhone
    Pas terrible ce musée, plus jolie, la cathédrale au loin
    Une boite rouge
    Une autre
  • Lundi 29 Septembre 2025
  •  

    Je démarre ma semaine sans connaitre mon programme à partir de mercredi matin. C'est assez rare chez nous, même si Virgile m'a donné quelques infos, je n'ai pas de confirmation.

    Pour l'instant, je dois me rendre à Salaise pour y charger des IBC souillés en ADR, et d'autres IBC sur la plate forme chimique de Roussillon, pour les déposer sur deux sites du même groupe basés à Saint Fons. Je crains un peu le chargement sur le site de Roussillon, on a vite fait de perdre du temps. Semaine dernière, Olivier qui a fait ce boulot sur deux ou trois jours a eu de le perte de temps sur un trajet. Avec ma chance….

    Sur le premier site, Olivier m'avait bien décrit le boulot et tout se passe comme il me l'avait décrit. Accès au quai à contre main, et attention en redressant l'ensemble, la cabine ne passe pas loin d'un pilier. Personnel très sympa et en trente minutes, t'es chargé. Voilà ce que m'avait décrit Olive et voilà la façon dont c'est passé mon premier chargement. Pas de surprise donc.

    A 8H30, je me présente à l'accueil de ma plate forme chimique. Vingt IBC, et j'ai bien une référence, mais pour seulement une dizaine. J'ai aussi un e-mail précisant qu'il y aura des IBC supplémentaires. Ben voilà, ca bloque dès l'entrée. Ca téléphone au service logistique, qui attaque à 8H30, mais ca sonne dans le vide. A 9H00, j'appelle Virgile qui tente de son côté, moi aussi, je m'y mets, et à part des boites vocales, pas d'interlocuteur. Bon, ben retour cabine camion pour café. J'en deviens neuneu…

    A 10H15, un des gars de l'accueil vient me chercher. C'est bon, je rentre avec un seul numéro. Ben oui, c'est bien ce que je pensais, mais bon….Par contre, le bâtiment où je charge, n'est pas accessible, car la voirie qui y mène est fermée. Alors, on fait comment : personne ne sait, mais j'y vais. On me demande de me garer et d'aller voir à pied. Ca ne sent pas bon, cette histoire. A peine, j'ai tirer le frein à main, qu'un gars me dit de ne pas me garer là. Je lui réponds sans le calculer que je suis les consignes données à l'accueil. Il râle, je l'ignore et part à pied. Je vous la fait court, mais il faut que je reparte à côté de l'accueil, car les IBC ont été stockés, en prévision de ma venue et des travaux de la voirie. Mais personne ne le savait??? Zen Baloo, ce 'est que lundi matin.

    Il est 10H45, quand je repasse en bascule de sortie, ca va être fin pour livrer les deux sites avant midi.

    En fait, les sites ferment leur réception à 12h15.

    Pour le premier site, impeccable, le gars est réactive et même si je dois déplacer par deux fois le camion et faire une marche arrière de plus de 200 m au milieu de bidons de matières dangereuses, je ne perds pas trop de temps, mais la demie heure est quand même écoulée.

    Il est 11H50 lorsque je rentre dans le poste de garde du dernier client. Ils appellent le secteur concerné, et j'entends l'interlocuteur dire au poste de garde "on a finit, c'est trop tard", et le poste de garde de répondre "vous finissez à 12H15, le chauffeur est inscrit, vous devez le vider". Oula, Bernard, tu vas mes les braquer.

    Purée les bambanes….Leur regard, suis mort. Bon, heureusement, ils étaient trois et il y avait du boulot pour une personne, et encore. Et je dois les tourner de 90° pour leur faire plaisir. Allez, on se casse, direction le dépôt pour prendre une open-box, afin de continuer mes missions de ce jour.

    Il est près de 14H00 lorsque j'arrive au dépôt. Je pensais que ca merderait bien un peu, car faire quatre sites chimiques, tu as quand même des probabilités importantes de pertes de temps, mais j'ai cumulé. J'espérais mon retour au dépôt bien avant les 13H00.

    Bref, une fois attelé ma nouvelle belle mère, je remonte sur St Priest pour y récupérer un 40 pieds à destination du site de la Combaude, site du groupe. 

    C'est assez rapide à charger, sauf que Valentino refait des siennes et ne veut pas démarrer. Lors de mon dernier passage au garage, il a été changé mon bouton de démarrage/stop, mais nos mécanos auraient voulu que ce soit "l'antenne" de détection de la clé. Mais bon, Renault n'en a fait qu'à sa tête. Je reste près de vingt minutes, bloquant ainsi un passage chez le chargeur.

    Une fois les caprices de Valentino passés, je passe par Fourvière pour me diriger sur Clermont Ferrand. Tunnel qui passe très bien à cette heure ci. Le reste du parcours se passe crème. Sur place, pareil, j'ai juste le temps de placer une petite quinze avant de passer en zone, puis je refait une trente avant de partir. Où couper ce soir? 

    Je serais limite pour me rendre au dépôt de Loire, alors je m'arrête vers 20h00 à celui de Veauche. Pas de chauffeurs en coupure ici, la douche est donc libre.

    Un petit repas vite fait, je suis un peu claquer ce soir, limite état grippal". On va se mettre rapidement sous la couette, avec Moto Journal comme compagnon.