| Carnet de bord de Octobre 2025 | Partager sur Facebook |
Hier soir, nus étions quatre, à table, car Pierre a retrouvé deux collègues de sa région. Moment bien sympa.
Ce matin, on se retrouve autour de quelques cafés, puis il est temps de reprendre nos missions de livraison. Pour ma part, une petite demie heure à faire afin d'arriver à destination. Je livre un transporteur, ancienne école, avec des quais un peu pourrave, mais personnel hyper sympa. Il y a deux fen, alors j'en saisis un, et les vingt deux palettes sont rapidement rangées au fond du hall.
Je pars encore un peu plus au sud pour charger. Je sais qu'Olivier charge lui aussi chez le même client. Alors que je suis en train de fermer mes portes, je le vois arriver. Impeccable, j'ai le temps de filer à la douche et on se retrouve à la sortie pour faire la route ensemble. On passe par Melle et Confolens, avec une pause à Persac, au rond point de la vache rouge. J'en profite pour me sustenter un peu ; Olive, lui, a descendu deux sandwichs en roulant. Il vient prendre son café dans mon petit studio à roulettes.
Olive a chargé pour le secteur grenoblois, moi pour Tarare. Il a une plus belle régulation que moi, alors dès que nous entrons sur la RCEA, il me dépasse. On se retrouvera à St Pourçain, avec près de dix minutes d'écart. Près de 3 Km/h d'écart sur nos vitesses, je ne pensais pas qu'il y aurait tant d'écart.
Je regarde où couper ce soir. Ce sera après réunion avec moi même, soit chez Edouart (oui avec un T) après Roanne, soit dans la ZI de Tarare au plus proche du client. Le N7 roule bien mais je reste prudent avec le crachin qui ne cesse de tomber, et la légèreté de ma remorque. Je ne suis pas gêné par les heures ce jour, et je peux me permettre de prendre une dix, sans l'amortir de trop.
Lorsque je passe à l'Hôpital sur Rhin, je me sens d'aller plus loin et d'optimiser ma journée. Ce soir, je rattraperais mes deux journées d'écriture. C'est bien beau les réunions syndicales d'écrivain, mais nous ne sommes pas assez célèbre pour avoir nos "nègres".
Le Pin Bouchain, je le craints énormément, alors, je continue à rouler comme sur des œufs. La traversée de Tarare est aussi moche de jour comme de nuit, et je trouve facilement une place pour me garer dans la ZI de Tarare à 800 m du client. Après mon repas léger, j'irais à pied, la pluie a cessé, c'est mon moment détente.