| Carnet de bord de Janvier 2025 | Partager sur Facebook |
Je suis attendu dans une fenêtre assez large de 10-12, et le chargeur m'a bien précisé de ne surtout pas y aller avant 9H00. Avec une distance de 70/75 kms, je pense que 2H30 seront suffisantes. Mon cul Paul, en 3H00 ( à qq mn près), j'arrive dans le rue du client. J'appelle juste avant pour lever un dernier doute concernant la possibilité de rentrer directement dans leur minuscule cour, et me confirmer que je peux y aller en marche avant. Alors, oui, on peut se mettre à quai en arrivant en marche avant, mais seulement aux deux premiers. Il y a moins de sept mètres entre l'aplomb de la cabine et le mur en face. Ah le m² parisien!!
J'arrive bien entendu en pleine pause. En voyant la nonchalance des trois personnes des quais, ce n'était pas gagné. Pour être clair, je ne suis pas celui qui a le moins bossé, c'est sûr, mais en trente minutes, le camion était vide. Dans l'attente de la signature du bif boss, j'appelle le client de Nanterre où je dois charger. Toute la marchandise n'est pas prête puisque j'étais attendu pour 15h00, mais il est possible de stationner dans leur minuscule allée.
Les cinq kilomètres qui me séparent des deux clients sont avalés à vitesse locale et avec prudence, afin de ne pas se louper aux intersections. Je pars reconnaitre les lieux avant de m'engager en marche arrière. Le client a positionner des palettes pour empêcher tout stationnement indélicat. A part un con qui ne veut pas se déplacer lorsque je recule, j'arrive à bien me positionner. L'assistante me propose de rentrer boire un café et de voir avec le patron pour le chargement. En fait, pratiquement tout est prêt ; le boss craint qu'il pleuve en début d'après midi et me demande si je suis ok pour charger de suite. Bien sûr que je suis ok. Si je peux me barrer plus tôt, suis heureux. Toute l'équipe de cette entreprise, importateur de machine d'impression sur "tous" supports était vraiment sympathique. La plus jeune est impressionnée par la hauteur de la cabine et des quatre marches qui en permettent l'accès. Bon, ce n'est pas tout de regarder mon Berliet, mais il y a du matos à charger. Trois machines seront présentées sur un salon pro à Eurexpo. Elles remplissent au 2/3 la remorque ; le reste : accessoires pour le stand, et six palettes de "consommables" pour faire tourner les machines en mode "démo". Je ne suis pas très lourd, et loin des 25 T annoncées. La plus lourde des machines ne dépasse pas 2 T.
Olivier m'a confirmé de passer par le périphérique via le tunnel de la Défense. J'ai merdé à la sortie en prenant direction périph intérieur, ce qui m'a passer par l'est parisien, et sans doute perdre un quart d'heure. Vous ai je déjà dit que je n'aimais pas Paris?
On n'y roule pas vite, mais c'est très bien passé. Lorsque j'étais à un feu, avec en ligne de mire l'Arc de Triomphe, j'ai jeté un œil à mon ODB. Il m'indiquait quatre heures de volant et une vitesse moyenne de vingt sept km/h. Pas de commentaire !
A l'aire de la Réserve, je m'arrête pour un bonne douche chaude et je reprends ma route, avec une sortie à Auxerre, pour finir ma journée avec moins de 8H00 de volant, chez la Suissesse. J'étais au bout de ma période, m'arrêter quarante cinq pour reprendre la route, alors que je ne suis attendu à Chassieu qu'après 10H00. Je n'ai pas mérité mon kir, mais un mauvais whisky.