Carnet de bord de Juillet 2025 | Partager sur Facebook |
Le relais est dans un coin sympa ; le patron est sympa, toilettes et douche super propre, et repas correct sans plus mais à bas cout. Donc, adresse à retenir. C'est surtout d'un grand calme. Par contre café seulement le matin.
Un petit crachin pour se réveiller, en laissant juste un peu de répit pour deux photos autour du parking.
Il est temps de reprendre la route pour rejoindre le client dans la proche banlieue de Compiègne. La boite nous a demandé d'aller livrer pour 8H00, mais avec Mick, nous avons un doute, car Google annonce une ouverture pour 9H00 du site. Alors, Google ne donne pas toujours de bonnes informations, mais là malheureusement, l'information est bonne. On attend gentiment en dessous d'un abris fumeur avec Micka. Je suis reparti au camion chercher une petite veste. Il fait bien frais ce matin et avec l'humidité ambiante, cela n'améliore pas le ressenti.
Un peu avant 9h00, des charmantes dames arrivent les unes après les autres, et sont surprises de voir deux camions ce matin avec de la marchandise. Elles ne sont pas informées, mais nous demande de nous mettre à quai. Il y en a qu'un seul ; c'est Micka qui s'y colle. Elles sont au moins quatre à vider, en 20/25 mn, c'est réglé et c'est à mon tour.
A la fin du déchargement, alors que je suis dans la zone réservé au chauffeur (très confortable au demeurant), une d'elle se saisit d'un balai et rentre dans ma remorque. Punaise, c'est la première fois que cela m'arrive. Je lui demande de ne pas nettoyer, car je débâcherais tout à l'heure des deux côtés. Les petits morceaux de bois et la poussière partira avec le vent. Sacré proposition !
Toujours de la pluie fine au départ ; je vais rouler cool désormais que je suis à vide. Je monte au dessus de Beauvais pour charger des bouteilles, mais vides. C'est un client que j'ai déjà fait, mais il y a bien longtemps. Les bureaux d'accueil, ainsi que le local chauffeurs étaient en travaux la dernière fois. Ca y est, c'est finit désormais, et c'est bien coquet, et bien propre.
Il n'y aucun camion en attente, dès que j'entre dans la zone, un cariste vient me chercher. C'est un peu long au départ, mais en fait, un prépare les lots que je vais charger, et un autre cariste les met dans la remorque. En vingt minutes, je peux repartir au bureau d'accueil pour y prendre mon BL. En qq minutes, l'affaire est dans le sac, mais à peine la porte franchit, que l'on me rappelle : il y a un problème de références. En fait, les références sont bonnes, mais les palettes données n'avaient pas été enregistrées comme partante (d'après ce que j'ai compris), et c'est d'autres lots qui auraient dû charger. Bref, j'ai bien cru que je devais décharger, mais ils modifient dans le logiciel, et ça prend bien trente minutes. Côté positif (c'est ce qu'il faut garder), c'est que j'ai pu casser la croute.
Une fois ce petit tracas passé, je n'ai plus qu'à attaquer ma descente vers le sud. Mon idée à la base est de descendre par l'A77, puis CF et La Chavade, pour rejoindre la vallée du Rhône. Je n'ai que 17 T, rien de trop dramatique.
Le passage de la RP que j'aime tant se fait bien, malgré que je me plante vers Roissy, en passant par le nord de l'aéroport, mais je récupère très vite la 104. Quelques coups de ralentisseurs ici ou là, mais dans l'ensemble, je passe bien. Par contre dans l'autre sens, je suis surpris du monde et des nombreux bouchons. Pourtant, il n'y a pas d'accidents ou d'incidents routiers.
Je prends un sérieux coup de barre une fois l'A77 engagée. Je pense que c'est le relâchement après le stress que j'ai toujours lorsqu'il s'agit d'aller sur la RP. Je file à l'horizontale. Téléphones coupés, et réveil mis pour quarante cinq minutes. Je dors une bonne moitié de ma pause ; c'est une bonne chose.
Le nouveau départ est un peu compliqué, mais les différents appels téléphoniques font que j'arrive sans m'en rendre compte à l'approche de Moulins. Le "choc" à la hauteur d'Avermes, lieu de l'accident de début de semaine, avec ce camion remplit de bouteilles de gaz qui a explosé. Les traces sur la zone sont malheureusement très impressionnantes.
J'arrive au dépôt avec 20H00 ; j'aurais pû boucler une onze, mais je devrais partir dès mes neuf heures atteintes.