Carnet de bord de Juillet 2024 | Partager sur Facebook |
Inutile de se presser ce matin, puisque logiquement, je n'ai RDV qu' à 13h00. Mais d'après les chauffeurs croisés hier, dont Cédric, il est possible d'être vidé avant suivant la charge. Je passe par un secteur boisé très sympa au nord de Vierzon, avec quelques interdictions PL, mais il s'avère qu'elles ne soient que pour ceux qui roulent jusqu'à Auxerre. Toujours est-il que ca roule bien, malgré l'étroitesse et la présence de fossé aux abords. De toute manière, la vitesse est limitée à 60 Km/h pour les PL.
Le client se trouve facilement, même si je ne fais pas attention et loupe la sortie sur l'espèce de périph de Gien. L'usine se voit bien de loin. Le parking est blindé, mais ce ne sont pour la plupart des remorques en attente. Seulement 4 ou 5 camions sont présents. Je pars m'enregistrer, et la borne me demande de revenir à mon camion ; chose que je fait, car je suis bien élevé.
Elle aussi d'ailleurs, car à peine, mon café bu, que mon immatriculation s'affiche sur l'écran. L'usine parait récente, ou du moins superbement entretenue. J'ai merdé dans mon ancien boulot, car cette usine est une grosse consommatrice d'électricité, et je ne l'ai jamais prospectée. Pourtant, j'ai fait mon beurre avec les usines à papier.
J'aurais bien le temps de débâcher avant qu'un cariste, au demeurant très sympathique vienne s'occuper de mes fardeaux. Avec son fen et sa pince, ca vide rapidement. Je prends le temps de balayer ma remorque, puisque tout est mis à disposition, autant en profiter.
N'ayant pas reçu ma mission suivante, je sors sur le parking faire mes trente minutes. Durant ce pause, Véro m'envoie ma destination : Malesherbes. Je connais, j'y suis déjà allé il y a plusieurs mois.
Dès que je pars, je file jusqu'à Montargis par la nationale, puis autoroute A71 et A6 pour quelques kilomètres. Arrivé sur place, il me faudra attendre le retour de la pause casse croûte, pour entendre la mauvaise nouvelle : chargement 15h00. Putain, trois heures trente à attendre en plein soleil. Pas le choix, on démarre la climatisation de nuit. A côté de moi, il y a un container frigo….c'est sympathique comme bruit. Heureusement, son chauffeur vient le récupérer vers 14H00.
Je ressort du site vers 16h00, sans avoir pu prendre de douche vu l'état… sans commentaire.
Je livre demain à Toussieu, à cinq kilomètres de mes parents. Je serais "gêné" par mon amplitude pour rejoindre la maison familiale. Dommage, la table est bonne, même sans réservation, et les sanitaires sont impeccables. Même Nautilus n'aurait rien à redire, c'est vous dire!
A la hauteur d'Auxerre, je me prends des seaux d'eau sur le camion…...Je n'ai jamais vu ça. J'apprendrais en écoutant les infos vers 19H00 , qu'il y a eu une tornade sur le secteur. Je comprends mieux.
Je roule juste au bout de mes 4H30 (à peu près), et je suis à Chalon nord. Il me faudrait couper 45 mn, pour ne rouler au plus 30 ou 40 mn. Alors, je jette mon dévolu sur l'ancien relais "italien" au nord des dépôts Alainé. Bon, ça dépanne….
Dans la soirée, je reçois mon programme ; chargement à Satolas pour Colomiers (région de Toulouse pour Chouchen), vendredi 7H00.