Carnet de bord de Septembre 2024 | Partager sur Facebook |
Il pleut depuis 4h00 ce matin, et pour rejoindre le relais, il faut slalomer entre les flaques. Bon, tu en évites deux, mais a la troisième, tu mets fatalement le pied dedans. Du pied gauche ou du pied droit, je ne sais pas si cela porte bonheur. Toujours est-il que je trouve mon bonheur dans un bon café bien chaud.
De retour au camion, il est encore trop pour partir direction le PEH. Le site où je dépose mon vide n'ouvre qu'à 7H30, j'irais un peu plus tôt histoire d'éviter le plus gros des arrivages sur l'A7 après 7H15.
Un peu de lecture motarde et à 6H15, je quitte le parking. J'attrape l'A7 à Chanas avec la pluie qui a fait son retour et qui s'intensifie. Sur la parking trois camions sont en attente de l'ouverture, mais chacun vient déposer, alors c'est rapide. Comme hier, je retourne au dépôt récupérer un 40 pieds pour la même destination. La pluie a cessé, et le parc du dépôt est étonnamment sec. Je suis le seul camion lorsque je me présente devant le lieu de déchargement. Jo m'attend avec manifestement mon container. Et oui, c'est bien lui.
Une fois posé, je vérifié le numéro de plomb, et pars verrouiller mes twists qui fonctionnement désormais bien depuis que je les ai nettoyés en début de semaine.
Comme les jours précédents, je dois être à 13h00 à Manduel. Si je veux être à l'heure, je ne pourrais pas descendre par l'autoroute tout du long. Entre le dépôt de Bollène et le client, j'ai mis hier 1H30, sachant qu'il me faut poser une trente, quelle sortie puis je prendre pour être à l'heure?
Vous avez cinq minutes et sans calculette. Mon cerveau, grâce à ses algorithmes puissants m'apporte la réponse : Montélimar sud.
Nationale 7, puis direction Pont Saint Esprit. Juste après avoir contourner cette ville, je me pose afin d'être ne conformité avec la RSE, mais aussi conforme à la demande de mon estomac, même si c'est encore un peu tôt, mais je m'adapte.
Ce n'est pas que j'étais pas bien, mais il faut y retourner. Je passe encore une fois sur la nouvelle déviation de l'Ardoise, et je suis la route des containers entre "Avignon" et Beaucaire. C'est fou, voir impressionnant, il est 12H57 quand je franchis le portail du client!
Je devrais attendre plus d'une heure malgré l'heure de RDV, car il y a deux camions, mais seulement deux quais. Enfin, deux camions...je devrais dire un seul, car le second est un camion de leur boite qui est chargé, mais personne ne souhaite le poser sur le parc!
Une fois vide, alors que je m'apprête a remonter difficilement dans ma cabine, voilà pas le chauffeur qui se pointe pour enlever son camion. Putain, une heure de perdue.
Je remonte par la même route qu'à l'aller et comme hier, je fais un détour par la douche de Bollène.
Je vise soit les Châssis, soit le relais d'Albon ; j'ai les heures, enfin il devrait me rester environ trente minutes si je monte au plus haut, par la nationale.
C'est dans la traversée de Montélimar, aux heures de pointe, que mon téléphone pro me signale avoir reçu une mission ; entendez par là, mon boulot pour le ou les prochain(s) jour(s). Oup's, je charge demain à 9H30 0 Meyzieu pour la Courneuve, lundi 8H00. C'est donc bien confirmé, notre agence qui ne faisait quasiment pas partir ses chauffeurs avant 5H00, le fait désormais chaque lundi. Ce lundi, c'était Yohan et Robert, semaine avant : Yohan, Robert et Momo (qui nous a quitté), etc... Sachant qu'il faut 6H30 de volant, dans les meilleurs cas pour monter depuis le dépôt, je vais devoir partir très tôt, et ce n'est pas mon truc du tout. J'ai beaucoup de peine à conduire entre minuit et 3H00. Bref, on verra bien.
Etant un peu agacé, c'est con, mais voilà, je prends l'autoroute à Montélo nord jusqu'à Valence nord et je stoppe aux Châssis.
En soirée, je m'apercevrais que l'ami Pierrot est à Albon. Quel con, je suis!!