FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Septembre 2024 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Les vignobles Jurassiens
    Sous la pluie à Ornans
    Vallée de la Loue
    Pas trop visible, mais trois chevreuils
  • Mercredi 11 Septembre 2024
  •  

    Et bien, c'était une bonne adresse : personnel sympa et accueillant, repas très correct et bonne ambiance. Hier, en arrivant, j'étais "explosé", alors, j'ai dormi une bonne demie heure. Et bien pour trouver le sommeil, toujours pas simple. 

    Le village de Courlaoux est superbement mignon, avec des pavillons bien entretenus, mélangeant maisons modernes, et vieilles bâtisses en pierre très bien rénovées.

    Pas de départ très matinal ce jour, puisque je lâche le frein de parc vers 6H30. Je reste sur la 83 pour rallier Besac. Pour la première fois depuis que je viens sur Besançon, j'ai droit au feu de régulation à Beurre. Mais le bout de "périph" que je prends est loin d'être chargé, même aux heures de pointe, comme la Francilienne, ou l'A46 à Lyon. 

    La bascule est libre chez le client, et c'est donc tout naturellement que je pose mes roues. Les bureaux sont éclairés, mais les hall sont encore fermés. La personne qui s'occupe de nous décharger habituellement arrive dans les quelques minutes, et ouvre le hall. Qu'est ce que c'est cool d'avoir des feux additionnels de recul sur la remorque. Autant ca ne change rien sur les premiers mètres quand on rentre, mais après, c'est que du bonheur.

    Le temps que je dessangle, le pontier arrive et prend la première bobine. Lorsque je suis délesté de mes 23 T, il ne me reste plus qu'à ranger mon plancher, rouler mes sangles et fermer le toit. Toit qui roule vraiment bien par rapport à mon ancienne remorque, qui allait pas trop mal, mais je n'ai pas perdu au change, c'est sûr.

    Mon chargement est à Ornans, à moins de 30 kms de là ; Pierre le régional de l'étape, mais aussi confrère dans l'écriture de CDB, m'a conseillé une route, par la début de la vallée de Loue. Et ma foi, c'est bien joli. Je ne fais jamais le fou en camion, mais ce matin encore moins. Il pleuvasse, et je suis vide, alors c'est mollo sur l'accélérateur, mais surtout sur les freins. L'anti-patinage se déclenchera aussi bien à la montée sur Ornans, qu'au retour sur Besançon. C'est vrais qu'avec 4 T dans le remorque, tu es "à vide". 

    Sur place, je suis de suite à quai, alors que je suis en avance sur mon heure de RDV. Deux caristes bien sympas, viennent me retirer mes clefs. Je ne peux donc prendre un café au camion, et je me rabats sur la machine à café. Mauvais choix , il n'est pas bon du tout.

    Vingt trois minutes plus tard, j'ai mes clefs en retour. Les papiers sont prêts, je n'ai plus qu'à descendre direction Bollène. Ce sera par la nationale jusqu'à Courlaoux, comme à la montée, puis A39 jusqu'à Bourg en Bresse sud, puis re-natio, via Ambérieux, Loyettes, Meyzieu, A46. J'hésite à passer au lavage chez QRO à Corbas, ais me trouvant sur Bollène demain, je crains de charger dans une carrière. Cette semaine, avec Véro absente pour congés, nous sommes pris en charge par l'exploitation la plus proche de notre point de chute. Alors, je pense bien faire des navettes demain, entre une carrière et des détaillants en matériaux. 

    Notre directeur d'exploitation me confirme que je suis pris en charge par Sorgues demain, lorsqu'il m'appelle pour me demander où je serais ce soir. La nationale avec un camion léger, c'est pas mal du tout. Je la reprends à Valence sud, après que Manolo et Laurent m'aient vu. Manolo m'a tiré les oreilles, car au début du grand Bœuf, j'ai doublé un camping car qui se trainait à sans doute 70 Km/h. Il n'y avait personne devant lui, et je passerais à ma régule, c'est à dire 88 sans broncher (pas d'exploit avec 4T).

    C'est con, ais j'arrive avec 9H01 de volant au dépôt. A priori, ce ne devrait pas être gênant, et puis, 9H01, il semblerait que cela compte pour 9h00, epicétou.

    Mon programme tombe, mais il pourrait changer! Après mon Bollène, je ramène mes 33 palettes au dépôt, puis je pars à Vedène charger pour Tignieu. J'aurais donc pu laver. En rentrant vendredi?

    Au dépôt, je crois Corinne, le seul(e) conducteur désormais basé dans le sud est (secteur Marseille / Nice). Elle est cantonné à des navettes Beaucaire - Arles, et a bien souffert cet été, avec les bouchons. On la comprend aisément.