Carnet de bord de Septembre 2024 | Partager sur Facebook |
La nuit a été correcte, et je serais bien resté sous la couette, mais le devoir m'appelle. Un pain beurre et un allongé plus tard, je suis frais et dispo pour faire la cinquantaine de kilomètres me séparant de Carquefou.
A 6h30, je m'inscris en précisant que je n'ai que deux petits lots à vider, des fois que. Et ca marche, ou alors c'est le hasard, mais je suis rapidement dans le hall 2 pour vider mes lots. Uniquement deux sangles à faire sauter et avec leurs grandes fourches, c'est rapidement à terre.
Direction Montoire, sous des trombes d'eau. Sur la 2 X 2 voies, on ne dépasse guère les 70 km/h. Je suis ravi de livrer des boites de chaudronneries, car elles sont équipées de pont…...normalement. Et lorsque j'arrive à Montoir, après un appel de notre ami Lagaffe, je suis heureux de voir trois grands halls autour de moi. Avec les averses régulières que je me prends sur la gueule, on devrait être au sec. Je me gare le long des bennes et pars à pied chercher un interlocuteur, sous une pluie très fine, mais qui mouille quand même un peu. Et c'est mon interlocuteur qui vient à moi, avec le sourire en plus. Un café chef? euh oui, sympa. "T'es bien garé, on va vider par le côté". Ah merde.. Bon, nous aurons beaucoup de chance durant les quarante cinq minutes de déchargement : pas une goutte. Par contre, il y a de gros lots et leur fen est un peu léger pour les tôles ; il n'arrive pas à les soulever. Une autre personne arrive, et je lui explique la difficulté de son collègue à soulever les plaques, que le fen s'est soulevé, et que c'est pas très sécurisant. Il ne me répond pas malgré qu'il soit lui aussi souriant. En fait, il est simplement sourd et muet, je m'en rend compte rapidement. Par contre, il est très malin pour trouver une solution et prendre les tôles une par une. Et c'est "marrant", même sans paroles, nous nous sommes compris tous les deux et je lui ai apporté des bois pour caler les tôles. Après, je lui parlais lentement et face à lui aussi. Une par une, ce n'est pas très rapide, mais ca me laisse le temps de ranger les équerres et rouler les sangles correctement. Elles n'ont pas l'habitude manifestement!!
Je reprends la route direction St Nazaire, et dès que je suis sur la voie rapide, il se remet à pleuvoir. La zone industrielle où je me rends est proche de la zone portuaire, mais aussi d'une zone pavillonnaire ; on aperçoit déjà les navires en construction. Et surprise en arrivant chez le client. Il m'avait semblé en regardant Maps hier soir que le site était accessible en camion, mais non, on va décharger dans la rue, et il me faudra déplacer le camion trois fois. C'est une jeune femme de l'atelier, très sympa au demeurant qui vider les tôles, une par une aussi, car le fen est aussi faiblard que chez le client précédent. A la fin, je demande à visiter l'atelier de découpe laser, avec un bon café en plus. Très sympathique, cette petite boite ; on y retournera sans problème, si besoin.
Pour partir, il me faut traverser la zone pavillonnaire, avec les mamys promenant le petit toutou, ou le caddy, selon les mamys.
Dans la zone de construction navale, j'aperçois des moteurs Man (voir photo). A mon avis, leurs cylindrées dépassent les treize litres, non?
Je n'ai RDV qu'à 15H00, et on approche de midi. Je tente de joindre le client pour connaitre ses disponibilités et la possibilité d'avancer le RDV. Impossible à joindre, si bien que je stoppe à la seule aire de repos sur le périph sud nantais. ; cassage de croute, et écriture du CDB
Vers 12H30, en insistant, j'arrive à les joindre et on me propose de venir à 13H15. Ok, j'y serais.
Lorsque j'arrive, il n'y a aucun camion, et je suis donc à quai rapidement, par contre, ca merde carrément au départ pour charger. Je comprendrais en partant et en croisant un collègue de chez Jacquemoz. Ils ont inversé les commandes, mais il n' y a pas de mal, nous allons au même endroit, pour le même créneau 10/11H00 demain.
Je repars par Cholet, Poitiers, Bellac. Le collègue, avec sa régule lui descendra full autoroute. A Bellac, les travaux sont arrêtés à l'heure où je passe, et à 20H00, je clôture la journée à St Vaury. J'aurais pu tirer une heure de plus, mais ras la casquette aujourd'hui. Le boulot se fera demain, limite sans doute, mais il se fera.