Carnet de bord de Novembre 2024 | Partager sur Facebook |
La nuit a été plutôt bonne, malgré que certains véhicules ont fait quelques passages à haute vitesse dans cette petite rue...et certains scooters libres de leurs chicanes.
Vers 7H00, ca s'agite chez le client et un gars de l'atelier ouvre le portail et me fait signe et me demande "c'est pour des bobines". Et oui, mon garçon, c'est pour des bobines. Il doit faire de la place dans la cour et devant le hall, puis je peux entrer en marche arrière dans le hall. J'ouvre les portes avant, car le passage dans le hall est bien étroit. Merci les feux de recul.
Ce sera assez long pour être déchargé, car je n'en sors que vers 8H15. Le périphérique de Toulouse n'est pas des plus chargé, merci les RTT et le télétravail de fin de semaine, sans doute.
Je bifurque rapidement pour prendre la sortie Castres, où d'importants chantiers sont en cours, pour la réalisation d'une nouvelle autoroute. N'est ce pas celle qui fait parler en ce moment?
Après Castres, les routes rétrécissent et deviennent plus "viroleuses", et quelques passages étroits dans certains villages. Les paysages sont vraiment sympas, mais sans doute plus sympa à deux roues qu'en camion.
Vers 10H40, je suis sympathiquement accueilli lors de mon inscription. Un pack d'eau en cadeau, le geste symbolique est toutefois sympathique. Aucun camion à quai, et de suite au quai dix. De suite chargé, et en trente minutes, je prends la direction de St Afrique. ET bien les 20/25 premiers kilomètres, je ne pense pas avoir dépasser, après le village de Lacaune, les 40 km/h. Merci au ralentisseur!!! Je m'arrêterais par deux fois, histoire de laisser passer le petit bouchon que je crée; klaxon et clignotant en remerciement. C'est bien clair, nous ne sommes pas en ville.
Je ne sais plus quel village je traverse, mais l est étroit et en montée. Valentino est lancé à 1800 tr sur pratiquement 500 m. Je plains les villageois, tu n'as pas d'autre choix que de faire gueuler ton camion avec une telle charge.
A partir de St Afrique, la route s'améliore, et le moteur ventile déjà mieux, mais la température d'huile est montée à 120° C. Elle remontera à cette température dans la montée du contournement de Millau pour rejoindre l'A75. Sur le plat, une place sur le bas côté est disponible et je m'y arrête. Je laisse tourner 4/5 mn le moteur au ralentit, capot ouvert. Souffle un peu pépère.
J'en profite pour me restaurer avec les derniers restes du frigo. Je fais le point sur mes heures, et je devrais me refaire une quarante cinq avant le dépôt. Ca fait chier, mais pas le choix.
La remontée est classique via un bout d'A75 puis c'est la N88. Mais c'est loooooooong, avec 28 T. Je me hasarde à regarder ma consommation journalière. Après Mende, je suis à plus de 45 l, et je finirais la journée, juste en dessous de 43 l. C'est long, mais c'est beau. Avant Langogne, je stoppe histoire de laisser passer,
A l'approche du Puy, ce sont des lentilles volantes qui m'accueillent. Comprenez des Montgolfières. Je crains toujours ces passages et le détournement d'attention des conducteurs dans ces zones. Enfant, j'ai ue un accident avec mes parents près de l'aérodrome de Corbas ; la personne qui nous avait grillé au stop avait confirmé regardé les parachutes. Ma maman avait été grièvement blessé en voulant nous retenir, nous qui étions placés l'arrière et sans ceinture à l'époque.
Je suis contraint à une nouvelle pose de 45, alors autant faire les magasins locaux. Et pour ma part, ce sera à la charcuterie du Pertuis. Chacun ses priorités, svp. De retour au camion, je range les affaires pour être prêt au départ une fois au dépôt.
Et j'arrive au dépôt avec 9H23 de conduite. L'heure de l'apéro est passé, mais on fera l'apéro quand même.
Mardi, on fera les pleins en partant, je ne vide qu'à 13H00 à Villette. Bon courage à Robert qui ne rentre que demain, j'ai pris la dernière place accessible, du fait que ces Messieurs des containers laissent trainer les châssis n'importe où…...
Bon weekend à tous.