FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Novembre 2024 Partager sur Facebook
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  • Et c'est parti pour une seconde muit
  • Mardi 26 Novembre 2024
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    Et ce sera à 2h37 que je m'autorise à partir du parking, très discrètement afin de ne pas trop déranger mes voisins. Ca va, je n'ai pas fait tourner le moteur, la pression des bouteilles étaient impeccables, par contre, je démarré cool en montant les rapports un à un pour réveiller doucement Valentino.

    Bien entendu, je récupère l'autoroute à Roussillon. Ce matin, pas le choix, ce sera autopista et point c'est tout. Pas le temps de niaiser. Par contre, ce matin, c'est déjà plus difficile. A peine engager sur la rocade lyonnaise, que je commence à bouger sur le siège et changer de position pour conduire : pas bon signe….Prudence et vigilance sont de rigueur. Une fois engagé sur l'A40, cela va un peu mieux ; j'ai prévu bien quarante minutes de rab pour mon parcours, on ne sait jamais.

    Avant Dole, ca redevient compliqué, mais je pousse jusqu'à l'aire d'Ecot pour me mettre dans la couchette. Heureusement, j'ai pu trouver une place en slalomant entre les camions "mal garés". Et je ne tard pas à m'endormir. Le réveil me sort de la couchette quarante minutes plus tard. Après une petite marche dehors, je me sens prêt à repartir. 

    Je passe devant un important convois de chars militaires, qui s'apprêtent à sortir d'une station service. Je pense qu'il y a bien une vingtaine d'ensemble.

    Je stopperais deux heures plus tard, histoire d'avaler un petit déjeuner, mais pas en station, car ils ont une coupure d'eau pour travaux. Heureusement, j'ai ma cafetière.

    Je n'ai plus qu'à rejoindre ma destination finale. J'hésite à suivre le GPS qui veut me faire prendre une sortie interdite au plus de 3.5T.J'ai pris la sortie Reichstett, et à priori, c'est celle qui est la plus simple d'après un chauffeur de chez Rouillon, habitué des lieux et que je croise lors de nos opérations respectives de déchargement.

    C'est reparti direction le sud de Strasbourg, Dambasle, pour un nouveau chargement de boisson à base de houblon. Facile à trouver mais je n'entre pas dans le bon dépôt, la faute a l'adresse qui m'a été donnée. Une fois à la bonne adresse, ce n'est qu'une formalité pour être à quai et être chargé en un temps record. J'ai tout juste le temps de casse une croute, pour vous dire. 

    Initialement, je voulais couper dans la zone, afin de ne pas dépasser les dix heures de temps de service, mais je suis bien naze, et j'ai comme l'idée qu'un petit plat chaud dans un endroit sympa, serai bien plus cool, alors je décide de me diriger au Pont d'Aspach. Dès que je suis sur l'autoroute, je fais bien attention à ne pas dépasser, mais à la hauteur de Colmar, je vois bien le panneau "fin d'interdiction", et pas mal de chauffeurs se lancer sur la file de gauche afin de doubler les camions bridés à 85. 

    Dès que c'est possible, je les imite, mais c'est le drame ; je n'ai pas vu que j'étais à nouveau entré dans la zone d'interdiction de dépasser Je me rabats après mon premier trophée, et j'ai une Mégane bleue au cul avec ses gyros….Ma bonne foie n'a pas été payante, ou du moins pour moi. Quatre vingt dix Euros, j'ai bien fait de me lever à 2H00 du mat!

    Comme convenu, je stoppe au Pont d'Aspach, mais non, en fait je me gare  au "Lion on dort", juste à côté. Ma journée se finit avec 9H31 de volant, mais je pourrais placer une onze pour trois minutes. Je file dans la couchette, mais je trouve difficilement le sommeil.