Carnet de bord de Janvier 2025 | Partager sur Facebook |
La nuit a été excellente, et d'un calme. A 4H30, je prends mon PDJ au camion, puis puisqu'il ne fait pas trop froid, j'aère la cabine.
Lorsqu'il est 5H01, il est temps de repartir par le même chemin qu'hier. Je sais qu'en partant à cette heure, je serais sans doute dans les bouchons à l'ouest de Toulouse. Mais pas le choix, je ne souhaite pas être limiter en dix heures aujourd'hui. Sur la nationale 124, je craignais les biches, sangliers ou autres. J'apercevrais bien quelques biches dans mes phares et des renards, mais aucun ne traverse devant moi.. Les bouchons me feront perdre dans les vingt minutes. Autant hier, j'ai eu beaucoup de mal à rouler le matin, autant ce matin ce se passe bien, et je finis par arriver à la hauteur de Carcassonne, pour une bonne douche et une PDJ en station. Durant ma pause, j'ai contacté le numéro pour la livraison sur chantier de cet après midi. Je tombe sur une charmante dame, qui me renvoie sur un autre, puis sur un autre… Répondeur.
Juste avant midi, le dernier me rappelle. Il me rassure du bout des lèvres pour l'accès, et lorsque je lui demande si d'autres camions sont déjà venus, il me répond que seul le camion des charpentiers est passé. Aie… Maps n'est vraiment pas engageant. On va d'abord livrer à Bourg Saint Andéol, à deux pas du village familial, et on avisera.
J'arrive à BSA vers 13H15, et je suis le seul camion à venir décharger. Un TMP plateau a fini son chargement, je m'installe à ses côtés. Au moment où je commence à tirer mes bâches, il se met à pleuvoir. La pluie cessera lorsque je serais dans le bungalow pour remplir ma CMR….Vie ma vie de poissard.
Bon que faire pour le chantier? Je rappelle me client pour lui donner mon heure approximative d'arrivée. A la base, je ne devais livrer que demain matin, mais il est ok pour une livraison ce jour, et ca l'arrange même finit il par ME dire ! Moi aussi, livrer à 7H00, dans la pénombre, on va éviter.
On décide de se rejoindre vers l'ITM d'Intermarché. Ils sont à l'heure lorsque j'arrive. Les premiers cinq cents mètres sont dans une petite ZI, mais on rentre dans le vif du sujet dès la sortie de cette ZI. La route ou plutôt le chemin, car c'est d'ailleurs sa dénomination, n'est vraiment pas large, avec de l'herbe humide sur les côtés qui ne m'inspire pas du tout. Nous sommes au milieu des vergers, les branches des arbres viennent un peu trop proche de mon ensemble. Je dépasse pas les 20 Km/h sur les huit cents mètres qui mènent au chantier. Impossible d'y pénétrer, obliger de rester sur le chemin. Bon, personne n'est passé durant le déchargement. Les gars du chantier sont hyper actifs, pour précision, des Jurassiens. Un monte dans la remorque pour enlever les sangles. En dix minutes, les cinq colis sont au sol. Impec, mieux que sur le plan.
Maintenant, il faut ressortir de là, et comment faire. Le client final, local de l'étape me dit que je n'ai pas le choix : continuer sur 4/5 kms jusqu'à rejoindre la N86. Pas le choix de lui faire confiance. Il me précise de faire attention aux deux guets à traverser. Putain, c'est le Dakar. Qu'est ce que je suis heureux de rejoindre cette bonne vieille 86. Je souffle et envoie un SMS à Virgile qui stressait aussi.
Je coupe à Albon avec 9H30 de volant. Ouf.
Demain, je charge à St Rambert d'Albon pour Bezons F95...Rechargement Nanterre pour Chassieu Eurexpo.