Essai du R450 Scania Gamba Rota

Le 21 mars dernier 2018 j’ai eu la chance de toucher un R450 neuf en camion remorque en suspension intégrale attelé à une remorque de châssis Fruehauf le tout carossé par Libner , en remplacement de mon Magnum qui affichait 957000 kms !

Presque 1 million de kilomètres

C’est la première fois que je touche un scania j’étais plus habitué au Daf depuis que je roule mais il faut dire que je suis relativement agréablement surpris .

Tout d’abord la cabine R bien équipée , toit ouvrant , clim auto et de nuit, 3 placards à la place de la 2 ème couchette, sièges confort, grand écran tactile sans GPS (ça c’est pas important j’ai le mien perso + celui du Transics ).

Autant dire aux premiers abords l’évolution de la cabine par rapport au Streamline de la génération précédente, le tableau de bord très bien agencé ,tout nous tombe sous la main, la boîte de vitesse un régal ! La couchette extensible est pas mal mais pas indispensable à défaire tous les soirs ! Par contre le système d’économie de gasoil qui se met au point mort ou au milieu d’une côte qui coupe les gaz peut s’avérer déconcertant au début ou même dangereux quand on attaque à doubler !

Avec notre travail, nous roulons du léger, mi-lourd et lourd en parcourant beaucoup de National je suis rendu à 30,6 l sur 44000 kms en pensant que je fais déjà 18t500 à vide ! Cela varie énormément car sur le mois de juin en ayant eu pas très lourd sur le mois la conso à la calculette nous as donné 25l

La première chose qui m’as marqué quand j’ai touché ce camion c’est le silence dans la cabine et à la fermeture des portes on se croirait dans des allemandes ! Et cette position de conduite !! Un régal !

Un camion au top pour rouler la nuit !!

Après 4 mois d’utilisation, je suis aux anges niveau moteur , cabine. Juste quelques détails de carrosserie pas très pratique mais on s’y fait au fur et à mesure, et ce n’est pas la faute à SCANIA !

Sleeping Well 950

Avec ce Stralis 480 XP neuf touché en Mars, je dispose donc de cette clim de nuit. C’est une Sleeping Well 950 (fabrique en Italie) , et je pense l’entrée de gamme fournie avec iveco, j’en vois de plus en plus équipés d’ailleurs.

Oui elle est moche, et y a bien un taliban de la consommation ou un formateur AFT qui m’expliquera un jour, que l’appendice aérodynamique que forme cet appareil est néfaste et augmentera la consommation de 0,02%.
N’empêche que j’ai pas le choix et quoi de mieux que cette canicule pour tester.

Donc adieu au toit ouvrant et l’ambiance nocturne des lampadaires la nuit.

L’appareil dispose de 6 positions de ventilations et une température minimale de 17 degrés. (En standard elle fonctionne 6h max.)

Ainsi qu’une fonction turbo (4h max) et un programmateur, (comme votre machine à laver, vous sélectionnez le nombre d’heures dans laquelle elle se mettra en route.)

Pour piloter tout ça, j’ai une télécommande, comme ça, je peux rester au lit.

Alors, ça fait un bien fou, c’est pratique pour la pause de midi, mais ne pas compter pouvoir dormir de 11h à 18h en plein milieu de l’aire de Montelimar sous le cagnard à 38 degrés.

Ne pas être gourmand, la régler à 22 ou 24 degrés avec ventilation à 3, restera le meilleur moyen de tirer toute l’efficacité.

D’une, à puissance maximale, elle ne va pas rafraîchir, et de deux, les batteries vont se vider en 3h. (Malgré les batteries carbone du XP). De même pour les longues coupures, si vous stoppez à 16h, repartir à 9h le lendemain, ne comptez pas dessus pour hiberner, ajoutez le frigo intégré, le flash France Info et le rechargement du portable, ça ne suivra pas. Pour 9h de coupure en revanche c’est top, je l’allume directement, et en revenant du resto ou de la douche c’est frais à l’intérieur.

L’appareil dispose d’ailleurs d’une sécurité en cas de tension faible.

Conclusion : je n’ai pas de point de comparaison, mais au bout de 4 mois d’utilisation, j’aurais beaucoup de mal à m’en passer dorénavant
. Certes elle montre vite ses limites, mais sans être gourmand et hors températures extrême, c’est super, et les siestes sont vraiment réparatrices pour peu de trouver un bout d’ombres.
Plus qu’à aligner les batteries et on sera pas loin d’être au top.

Merci patron !

 

Des avis ? des commentaires ? Cliquez ici !

Le DAF95.500 Super Space Cab par Pat56

A mon tour de m’essayer dans la rubrique essai.

Comme beaucoup de gens ici le savent, j’avais un Daf 95.500 SSC, un des premiers modèles, sorti en 1995. SSC, pour Super Space Cab. Acheté neuf en 1995 pour la somme de 570 000 FRF HT, avec les modifications qui sont listées plus bas. Ce fût le premier 500 en Bretagne.

Une très grande cabine et dessous un moteur américain Cummins de 500 ch sur le papier. Sur un banc d’essai, il avoisinait les 530 ch. Avec ce moteur, je disposais d’une espèce de « Jacobs », à savoir l’équivalent d’un retarder mais c’est un système différent qui utilise le moteur en compression. Bref c’est vachement technique là. Mais c’est efficace.

La boite de vitesses est classique, à savoir quatre vitesses de base plus l’étage = 8, plus un relais = 16. Seulement le passage des vitesses était hydraulique. Donc pas de tringleries mais des tuyaux d’huile sur la boite. Passer ses vitesses se faisait donc en douceur et sans vibration d’aucune sorte.

Alors on commence par quoi?.
La mécanique:
Durant les quatre années passées avec ce tracteur, je n’ai jamais eu de soucis au niveau moteur ni boite d’ailleurs, strictement rien si ce n’est ce qui suit:
– Un alternateur à changer tous les ans, systématique, pourquoi? Mystère!!! Comme au USA, les camions sont en 12 volts et nous en 24, peut-être que les branchements posent problèmes.
– Une prise d’air dans les tuyaux hydrauliques, pour passer les vitesses, et là c’est vraiment merdique. Le mécano du garage était resté près de deux heures à purger tout ça d’une main et de l’autre, il avait au téléphone les services techniques de l’usine pour savoir comment faire.
– Un problème de passage de relais, du à une valve dans la boite de vitesse, qui n’avait pas la bonne graisse et qui restait collée.
– Enfin vers la fin, j’avais par moment des micro coupures électroniques, qui coupaient le moteur, d’un coup et ça repartait deux ou trois secondes après. Même avec la valise, rien n’était inscrit. On me prenait pour un idiot. Puis sur les conseils d’un collègue, qui avait un ERF avec moteur Perkins. j’ai été chez Daf à Nantes. Le chef d’atelier, avait eu les mêmes problèmes sur des Ford dans le temps. et il a vidé l’électronique de la boite, l’a remise etc, puis il est parti faire un essai tout seul , moi j’en avais marre. Vers 18h30 /19h cela marchait. Mais ne voulant pas prendre le risque de tomber en panne sur la route en pleine nuit, j’ai été dormir à l’hôtel et je suis reparti en Espagne le lendemain.

A part ça, c’est tout, ce n’est pas compliqué.

Au niveau cabine, là c’est Versailles. Une cabine immense. Je mesure 1m80, et sur la partie centrale de la cabine, je me tenais debout sans problèmes et il y avait de la marge. Au dessus du pare-brise, trois grands coffres, avec serrures et lumières intérieures dans chacun. Rideaux opaques et de qualité autour du pare-brise et derrière les sièges. toit ouvrant électrique avec moustiquaire. Deux grandes couchettes dont celle du bas qui dépasse les 80 cm, avec un vrai matelas. Des coffres en pagaille, une penderie. Trois coffres sous la couchette, un central, plus petit à cause du moteur, un à droite accessible de l’extérieur, un à gauche accessible de l’extérieur et indépendant de l’habitacle et un autre par dessus celui-ci accessible par l’habitacle. Un tableau de bord lisible et bien fait. Evidemment, clim électronique, Webasto, la totale quoi. Pour les modifs qui ont été faites sur ce camion, mise à part les peintures, il y a eu un jeu complet de jantes en alu, et une prise hydraulique pour la benne. A cela il faut rajouter le branchement des feux de jour. Dans la boite à relais électriques, il y a juste un relais à poser, et dès que le moteur tourne, les codes sont allumés. C’est le système des pays nordiques. Je l’avais fait monter et je roulais donc en code en plein jour pour les mêmes raisons de sécurité qu’aujourd’hui. Dans la cabine, j’avais aussi installé la CB, la TV, magnétoscope et frigo. Puis j’avais fait installé une « chaîne Hifi », système DSP, avec 8 ou 9 hauts parleurs. Un truc dingue au niveau qualité sonore. Mais à l’époque j’avais les moyens. Le coût de cette musique approchait les 20 000 FF;

Ce camion était donc une merveille et le mot est faible. Il avait cependant deux gros défauts à mes yeux.
– Pour changer les ampoules de code/phare, il fallait lever la cabine entièrement jusqu’à la butée.
– Le pare-soleil est digne d’un camion des année 60. En effet et c’est le cas encore aujourd’hui sur de nombreux véhicules, il y a des  » jours  » entre le pare soleil et les montants du pare-brise et comme par hasard, le soleil se pointe toujours là où il ne faut pas. Mais ce n’est quand même pas dur de faire des rideaux comme il y avait sur les premiers magnum, où toutes les vitres sont entièrement occultées.

Sachant que je faisait de la ferraille sur le Pays Basque espagnol, au départ de la Bretagne, je descendais souvent à 45 tonnes, et des fois à 50, et je remontais avec des ardoises ce qui, compte tenu du poids à vide de mon ensemble, 20 tonnes, ne me laissait pas trop le choix au niveau surcharge. Je m’excuse Messieurs les contrôleurs, mais il y a prescription et je ne le fais plus. Malgré tout, en roulant toujours à 80, la consommation était de l’ordre de 34/35 litres au cent. Ce qui est bien si on prend en compte en plus le relief du Pays basque. Surtout que pour éviter la bascule au péage de Zarautz, je prenais les chemins à chèvres.

Mon plaisir avec ce camion, c’était, une fois chargé d’ardoises, de partir du péage de Biriatou, à la frontière française avec d’autres camions. Le péage est à 100 mètres d’une grande côte de 2 ou 3 kilomètres, qu’il faut donc gravir départ arrêté pour tous les camions. Que ce soit avec ma savoyarde coupée, ou avec ma benne, sur laquelle je laissait les trappes ouvertes pour bien montrer qu’elle était chargée d’ardoises. Je démarrais donc plein pot, tous les chevaux étaient au galop, et je leur en mettais plein la vue aux Espagnols et aux Portugais. Evidemment sur l’autoroute plus loin, malgré le fait que je roulais à 90, tout le monde me redoublait à 100 ou 110, mais je m’en foutais, j’étais heureux.

Oui vraiment c’était et ce doit être encore un super camion, voire le meilleur. Dommage, que j’ai du le lâcher dans des conditions très spéciales, mais c’est une autre histoire. Histoire qui est d’ailleurs sur le site, pour ceux que cela peut intéresser.

Franchement oui, je le regrette et j’ai vraiment la nostalgie de ce camion et de mes grands voyages avec ce camion.

DAF XF 480 SuperSpaceCab par FAST

Véhicule exploité depuis le 02 octobre 2006, il avait 80 000 km et il en totalise 200 000 Km.

Attelé à une Chereau (11/2000) jusqu’à fin février et maintenant à une Lamberet (12/03)

Moteur 6 cyl. 12.6 L Euro 3 de 483 Ch. accouplé à une boite à vitesses 8 rapports avant (étage + relais = 16 au total) et 2 marches arrières.

Pas franchement plaisant à conduire sur les premiers rapports et désagréable en cas d’usage régional, distribution (et dans les bouchons à Milan). Une boite 12 bien étagée ferait l’affaire, mais il y aurait il un impact sur la consommation ?

Pour le freinage freins à disques et ralentisseur 200 Kg efficace on programme et on touche a rien un régal.

Cabine dans sa plus grande version avec carénage latéral et déflecteurs tridimensionnels.

Réservoir gasoil de 1 200 litres, grille alu sur le châssis.

Pneumatique monte large a l’avant

Pack « grand routier » : 2 couchettes 2 sièges a Air et chauffant Clim + Clim autonome Webasto Frigo Radio CD/MP3+6HP

Pas de centralisation des portes. Lève vitre très lent et obliger de maintenir l’interrupteur. Pare soleil qui ne couvre pas entièrement le pare brise (coin gauche en haut) Le retro conducteur qui masque la visibilité surtout a l’entrée des rond point. Le positionnement du chrono numérique, impossible à lire en roulant et pas pratique (j’aurai bien inversé avec le poste, ce qui me semble plus logique) Les rétros qui se salissent trop vite!

Bonne position de conduite, pas fatiguant. Cabine qui malgré sa hauteur ne balance pas. La tablette pour manger.

Les rangements, c’st simple il y en a de partout : Extérieur è un de chaque coté, coter droit accessible aussi de l’intérieur ; Intérieur 3 sous la couchette, 3 au dessus du pare brise, 1 au dessus de chaque porte (pratique pour les documents de route) 1 contre la paroi gauche au niveau de la 1 ère couchette.

Mon point de vue sur l’utilisation et la vie à bord du XF.

Le même rituel a chaque fois, charger et faire rentrer tout c’est affaire dans le camion. Pour cela le coffre coté droit reçoit les affaires les plus volumineuses (pack d’eau, jerrycan d’eau) accessible à volonté depuis la cabine. Pour le reste sur le capot moteur et il reste plus qu’a ranger avant le départ. Le frais dans le frigo, les affaires de couchage sur la couchette du haut, les vêtements de rechange dans un sac de sport dans le compartiment du milieu sous la couchette (pile poil les bonnes dimensions) et les friandises dans le placard du milieu au dessus du pare brise.

Réglage du poste de conduite, et on est parti. Le volant se règle en profondeur et peut s’incliner. Les pédales sont bien espacer et on ne risque pas de se tromper on d’appuyer sur les 2 en même temps. Obliger de démarrer en 1 er ou en 2eme même à vide ou en solo. A froid la 5 et la 6 à du mal à rentrer il faut forcer comme un sauvage pour les passer. Les 480 Ch. sont bien présents, et l’étagement de la boite aide bien à utiliser le couple du moteur. C’est pas un foudre de guerre au démarrage (cela permet de limiter la conso) mais il ne craint pas les faux plat ou les cotes (il n’allume pas les warning a la vue d’une cote). Le relief ne lui fait pas peur sauf les grandes monter avec 24 T ou la moyenne chute (au plus bas 40 Km/h dans la Turbie (sens Italie – France). Par contre il reprend en cote contrairement a d’autre camion, certain V8 en on fait la mauvaise expérience. Le V8 s’essouffle quand le DAF reprend (cela doit être du a l’étagement de la boite). Ce n’est pas un camion fait pour la distribution, car il faut jouer de la boite sans cesse. On est a bord d’un grand routier fait pour avaler les kilomètres.

Bonne tenue de route, stable au freinage même en urgence (cela dépend aussi de la semi derrière). Ralentisseur efficace (un 200 Kg) c’est un plaisir dans le Turchino ou la Turbie.

La vie a bord a été bien pensée que l’on est un petit ou un grand gabarit. Pour passer du poste de conduite à la couchette je baisse le siège et je remonte le volant. Droit sur le capot moteur je n’arrive même pas à voir par le bandeau vitre au dessus des placards. Je regrette qu’ils ont abandonné ce principe sur le 105 cela rend la cabine plus lumineuse. La couchette est très confortable est assez spacieuse pour mon gabarit. Le webasto est réglable de puis la couchette, mais on ne peut pas le programmer.

Dans l’ensemble très bon véhicule homogène et tirant son épingle du jeu dans tout les domaines.

Si vous avez des questions, ou si certain désire des photos supplémentaire, c’est avec joie que je tacherai de répondre.

LE DAF 105 Super Space Cab par Sweden

Depuis un gros mois, j’ai le privilège, la punition (rayer la mention inutile) de me balader en Daf Super Space Cab. J’en profite pour vous faire partager mon opinion. Cet essai sera des plus objectifs je l’espère. Il faut savoir que ma base de comparatif est le FH, j’en aurais fait défiler 5 à mon actif, plus un Mercedes pendant une petite année.

La 1ère (bonne) impression est l’espace de cette cabine, les rangements en grande quantité et un bon aspect des plastiques intérieurs et de leur assemblage. Le choix des coloris de la sellerie font que cette cabine est plutot sympa. Deux sièges pour s’asseoir, dont un derrière le volant, pratique!
Le 2ème se trouve coté passager histoire d’amener quelqu’un, la place réservée aux jambes y est bonne. Il pourra même dormir vu qu’il y a deux couchettes. L’espace séparant l’une de l’autre est particulièrement appréciable, on risque pas de se cogner au milieu de la nuit. Le basculement du modele supérieur est très simple, il suffit de remonter la barre qui fait office de porte serviette.

Le module du bas est un des gros point fort de cette cabine, sa largeur, son confort sont vraiment agréables. Commande de chauffage, lumière (que coté passager par contre !) et commande de toit ouvrant sont regroupées sur une console coté conducteur. Celle ci se soulève facilement avec l’aide de petit bras musclés mais surtout de verins. Ca laisse place à des rangements honnêtes derrière le siège conducteur, j’arrive à y caser mon ordi portable tranquillement, messieurs les voleurs… Là, on accède à l’interrupteur de mise en marche du frigo, celui ci est de bonne taille, plus haut que large mais amplement suffisant. A ses cotés, un tiroir de grande contenance avec une séparation modulable, simple et pratique.

Il existe de multiples sources de lumière dans ce camion mais voilà un premier reproche, les interrupteurs y sont placés de façon anarchique, tantôt en haut, tantôt en bas et rien pour une utilisation de la totalité. Dommage. Pour moi, c’est l’ensemble des emplacements des interrupteurs qui est à revoir, rien n’est placé de façon logique, l’ouverture de la porte passager se trouve par exemple juste à coté de la commande de chauffage autonome, autant vous dire que j’ai eu quelques gouttes sur le front cet été ne m’apercevant pas que j’avais mis celui ci en marche. La commande de feux de détresse devrait tomber naturellement sous la main, c’est loin d’être le cas.

Passons aux rangements supérieurs, deux coffres sur les cotés dont un très très grand au milieu qui permet de loger au choix du linge pour 2 semaines tranquilles, voir un sac de voyage, voir largement un micro onde.

Bon vu qu’un camion sert aussi un peu à travailler, passons au poste de conduite. 1er reproche, la colonne de direction ne descend pas assez vers le conducteur et masque les infos du réservoir AD blue et de pression d’air; sinon, bon volant agréable, avec ses commandes de limiteur/régulateur de vitesse, de régulateur du ralentisseur et commande de téléphone qui sert à téléphoner (option). La commande de ralentisseur, de passage des vitesses en manuel à droite, clignotant essuie glaces à gauche. Tableau de bord bien lisible et esthétique, rien à redire.

Ce véhicule est équipé d’origine d’un GPS Garmin, l’écran sert également pour la caméra placée en lieu et place du rétroviseur frontale, plus discret mais je n’ai pas encore le réflexe. Très bon autoradio avec du bon son mais très très compliqué à régler, j’ai du chercher sur le net le mode d’emploi pour en tirer le minimum mais je reste sur un gros problème, celui-ci ne trouve pratiquement aucune station FM ou AM, tout juste « autoroute info » ou  » France Inter »; je vais essayer de mettre un amplificateur d’antenne (il n’y a pas d’antenne donnant sur l’extérieur, ceci explique peut être cela) à l’occasion en espérant résoudre le problème.

Dessous cet ensemble se trouve la commande pour la boite de vitesse; il y a des marche avant et même des marche arrières, dingue! Pas de soucis avec la commande, le seule reproche c’est d’avoir gouté à la I-Shift avant… Plutôt brusque en manoeuvre et lente dans ses changements de rappports dans les côtes, elle fait perdre de précieux kilomêtres heure.

Venons en au moteur. Avec 510ch, une puissance plutôt correct, je le trouve assez mou du genou ; ce camion étant un ancien de démonstration, je le soupçonne d’être équipé d’un pont super long. C’est sur que sur les parcours autoroutiers, la consommmation s’en ressent en bien (je flirte à peine avec les 30l), mais dès la première côte, le camion s’éssoufle très vite obligeant à tomber une vitesse rapidement et manuellement. Sinon, pas de grosse remarque, à l’intérieur de la cabine, celui ci sait se faire discret et malgré tout assez souple.

Jetons un oeil sur les deux coffres extérieurs. Ils sont grands oui, mais pourquoi avoir dessiné une ouverture si petite, dommmage.

Les deux déflecteurs sont déverrouillables en tirant énergiquement dessus, la montée sur la passerelle arrière se fait coté passager. La cabine est suspendue sur coussins d’air, efficace et sans plongée droite ou gauche comme sur le FH, très bon confort général, aucun bruit aérodynamique. Pendant que l’on est au pied du camion, on peut voir le pédalier si distinctif du DAF avec sa pédale de frein. Au début c’est chiant parce qu’on a l’impression de jamais pouvoir s’arrêter mais l’habitude vient rapidement.

L’emmarchement est idéal sauf pour y laisser ses sabots de poils sur la dernière marche. Si vous avez le soleil dans la poire, vous pourrez utiliser le pare soleil de type store, pour moi, c’est la meilleure solution… mais pourquoi ne pas venir jusque dans l’angle justement là où le soleil est tout le temps fourré !!! Dommage. Bonne qualité également des rideaux d’origine particulièrement opaques, bon point!

En conclusion, je conduis un très bon camion, spacieux à souhait, confortable, silencieux et vraiment idéal pour partir à la semaine ou plus sans avoir peur d’emmener un passager qui lui aussi sera bien installé (Bibi, si tu lis ses quelques lignes…). Les rangements multiples permettront de n’avoir rien qui traine. Pas mal pour une cabine pensée et dessinée à l’orée des années 80′, DAF a su la faire évoluer par petites touches régulières, reste à y monter un moteur et/ou un ensemble boite-pont plus énergique.

Essai G260 Renault par Lagaffe

Au début des années 80, Renault Véhicules Industriels naissait de la fusion Berliet Saviem.

Le transport routier était en plein marasme et les transporteurs étaient à la recherche du véhicule le moins cher possible La cabine du TB231 servit de base pour le développement du fameux G260 qui fut un des fleurons de RVI. .

Ce fut surtout la poubelle la plus inconfortable qu’on ai pu voir sur les routes d’Europe

Avec la cabine du TB23 augmentée d’un poste de radio de série, un moteur plus puissant, et un train roulant pouvant accepter 38 tonnes (on était pas encore aux 40t) RVI sortit le … G260

Sur ce véhicule (peut on appeler ça un camion) tout était fait pour gagner de l’argent. La cabine n’avait aucune isolation. La couchette relevable permettait quelques rangements mais la trousse à outil, le bidon d’huile et le cric côtoyaient les quelques affaires que vous pouviez y caser. La suspension de la cabine était inexistante et, malgré le siège suspendu (seule concession au confort) on ne savait jamais si on était sur la route où dans les champs.

Sous la couchette, il y avait le lot de bord. Renault considérant qu’un chauffeur n’avait pas besoin d’hygiène, on pouvait bien dormir à côté du bidon d’huile.

Le chauffage était mal conçu et on se trouvait à rouler avec les pieds gelés dès le début de l’hiver.

La cabine était toute petite et les grands se voyaient obligés de rouler pliés en deux pour voir la route. Des rideaux transparents permettaient de boucher les fenêtres mais ils n’étaient pas assez longs pour isoler totalement la couchette du poste de conduite. Inutile de préciser que, par économie, ils ne faisaient pas le tour de la cabine et j’avais mis des cartons pour pouvoir changer de dessous sans risque l’attentat à la pudeur.

Les gros transporteurs chimiques (Samat GCA BM…) qui considéraient leur chauffeur comme du bétail se sont jetés sur ce modèle à bas prix. Et l’on a pu voir ce camion sous motorisé créer des bouchons sur toutes les routes d’Europe.

Malgré cela, ce camion avait quelques atouts.

La puissance qui n’était pas phénoménale, en faisait un véhicule idéal pour la messagerie. N’oublions pas que ce camion avec ses 260cv se mesurait aux 300 et 350cv de l’époque.

Une tenue de route que je n’ai retrouvé que sur le DAF 3300. Le freinage qui a toujours été le point fort de Berliet était excellent.

Surtout ce camion ne nécessitait que peu d’entretien ce qui convenait bien aux grosses flottes. Et malgré toutes les légendes sur la solidité des Renault ce camion était fiable.

Avec quelques améliorations (ce qui fut fait au fil du temps) et une cabine un peu plus grande (ce qui ne fut jamais fait) ce camion aurait pu être un excellent véhicule.

Sur la deuxième version, la cabine à été légèrement surélevée et les fenêtres de la couchette supprimées

Avec toute une génération d’utilisateurs de ce camion, je tiens à remercier Renault pour mes lumbagos à répétition.

Essai R310 Renault par SMX

le Renault R 310 par SMX

7332 XZ 38 m’a promené partout d’Avril 1990 à Avril 1993, ce fut mon 2 ème camion, et j’en garde un excellent souvenir …

Mécanique :

6 cylindres 12 litres, Turbo Intercooler, 310 chevaux.

Boîte de vitesses B 9 sans relais.

Suspensions mécaniques à lames de ressorts.

Cabine :

Dans les tons de bleu (les premiers modèles étaient de couleur sable), l’ensemble était très agréable à l’oeil.

Moquette sur le capot moteur et sièges en velours, bleus également.

La couchette était légèrement taillée « en V », ce qui peut surprendre.

Cette cabine était plutôt vaste pour l’époque, et assez agréable à vivre, malgré un manque cruel d’espaces de rangement : on trouvait une valisette sur le capot moteur et un espace assez étroit sur le haut du pare-brise. C’est tout ! Il ne fallait pas avoir trop d’affaires en R 310 …

Les 2 pare-soleil à enrouleurs au-dessus de chaque portière et 2 au-dessus du pare-brise étaient efficaces.

Aucune option ne venait égayer le quotidien, pas même les vitres électriques.

Le volant était réglable au moyen d’une énorme vis qu’il fallait rebloquer une fois le réglage effectué, mais la position de conduite me plaisait beaucoup.

Le siège était suspendu au moyen de compas mécaniques dont la dureté se réglait au moyen d’une molette. Pas de risque de fuite d’air à ce niveau !!

Pas de Webasto.

Pas de clim.

Pas de coussins d’air.

Aucune option.

Pas de limiteur de vitesse …

Tableau de bord :

Le tableau de bord, rectiligne, était assez complet et lisible.

A noter qu’il était dépourvu d’intermittence d’essuies-glaces, c’était position normale ou rapide, c’est tout !

Il y avait un interrupteur de préchauffe pour chaque démarrage à froid.

Pour changer les ampoules, il suffisait de déclipser les cabochons en plastique pour y avoir accès. Pour les manos, 4 vis à défaire, et le tour était joué.

Il comportait un vide-poche en place centrale + 2 vide-poches sur la droite, de contenance moyenne, juste assez pour quelques bricoles.

Le levier de vitesses était assez imposant, mais je n’avais que la B 9. C’est à dire 8 vitesses seulement, sans relais. Dur dur dans les côtes et les faux-plats.

Au quotidien :

Les 2 réservoirs à gasoil était reliés par durites et 2 robinets qu’il fallait tourner ensemble pour passer d’un réservoir à l’autre.

Le réglage du ralentit se faisait par une molette sous le volant.

Au ralenti, il émettait un « tof-tof-tof » caractéristique et agréable à l’oreille. Inoubliable !

Lors de démarrage par grand froid, une intense fumée blanche et opaque se dégageait de l’échappement, et envahissait rapidement tout le parking.

De plus le moteur ratatouillait pendant plusieurs minutes et il fallait le tenir un peu dans les tours pour ne pas qu’il cale.

Lorsque le ventilateur se mettait en route, il faisait un tel bruit qu’on eu crû l’avoir à côté de soi !

A chaque tanguage de la cabine, les articulations émettaient un petit couinement aïgu. Sur plusieurs centaines de kms, on eu pu penser avoir un pinson comme passager clandestin !

Très cruel manque de puissance.

En conclusion :

Le R 310 était rustique comparé aux camions actuels, mais il était fiable et ne m’a jamais laissé en rade. A part l’entretien courant, aucune panne à signaler.

 

Prise en main du Renault T520

Renault t 520 € 6 : Une belle bête je trouve mais suis pas objectif j’aime tous les camions !
Déjà avec le magum il y avait quelque chose de top et on y retrouve les même sensations très appreciable avec 4 suspensions de cabine le tangage est bien présent pour ceux qui n’ont pas l habitude on a l impression de se coucher à chaque virage cette version est plutôt bien achalendée :
Des rangement en veux tu en voila, pas moins de 15 espaces de rangements fermés autant de vide poche à droite à gauche + 2 coffres en dehors 7 prises 12 et 24 v dont une super bien placée dans le placard cantral du haut pour le micro ondes.

Comme son grand frere celui ci possède le salon table et fauteuil pivotant bref tout pour les vrais solitaires. Un ptit point noir : sans doute la couchette u peu petite avec moins de 80 de large  » non j ai pas dit que c’etait po bien  »


Voici la fameuse boite à vitesse auto et manue : très bien placée bien que la premiere fois que l’on voit ça, on se dit : « c’est quoi tous bazar ? »


La part contre c’est la meilleure invention de tous les temps :  » l’intarder  » freine plus de 50 tonnes lancées jusque 15 km/h ( ineficace en dessous dommage ) sans toucher la pédales de frein. Helas lourd et cher, mais beaucoup de mecanos vous le diront : beaucoup le possedent peu l’utilisent.


Ambiance de nuit plutot sympa

Une très belle experience ou j ai eu beau chercher partout : derriere devant dessus dessous …etc un mythe est tombé pas trouver le vélo, je dirai même une belle réusite

De bien belles sensassions on sent toute l’experience des suédois sous la cabine :
– Aucune peine à monter les côtes même sans trop soliciter l’acceleration
– Très combatif à pleine charge j’en suis encore impréssionné !
Pour les finitions on sent quand même que c’est du franco français des ptits bruits partout et tout le temps mais la je dit et au passage :
Merci patron je veux le même ….

 

DAF XF Super Space Cab 460

Chauffeur depuis de longues années chez Daziano, Charlie s’est vu attribuer le tout dernier DAF 460 Euro 6. Après avoir eu la plupart des anciennes version, Charlie connait les DAF aussi bien que les routes du 83.

Même s’il est encore tôt pour se faire une réelle idée du véhicule, Charlie est séduit par les enormes progrès réalisés sur cette nouvelle cabine issue de la série 95 datant de 1987, ça ne nous rajeunit pas. Mais cette cellule a fait ses preuves, l’espace et le confort étant ses principaux atouts.

L’INTERIEUR

La visibilité sur le nouveau modèle a nettement été améliorée, puisque les 1/2 vitres latérales sur les portières ont été supprimées. L’affichage au tableau de bord est maintenant digital et très simple d’utilisation.

Point fort de la cabine, l’aménagement interieur, particulièrement bien pensé, ils sont pas fous les hollandais !! Deux porte-gobelets sont prévus dans la partie centrale, bien que le frigo soit sous la couchette, il reste de la place pour ranger ses effets personnels sous le matelas. Les coffres du haut sont tout simplement gigantesques, on peut y installer une salle de billard ansi qu’un jaccuzi. L’accès à la couchette supérieure est simple, bien pratique.

Côté conduite, ce modèle dispose de la toute dernière génération de boite automatique DAF qui annule les imperfections de la version précédente, les à-coups ne sont plus qu’un mauvais souvenir. Le confort est digne d’un palace sur roues, très souple et silencieux.

L’EXTERIEUR

Après avoir ouvert la calandre dont la tirette se trouve dans le marche pieds, on accède facilement aux orifices de remplissage d’huile, liquide de refroidissement et de lave glace. Les batteries se trouvent à l’arrière de chassis dans les longerons.

Côté conducteur on trouve l’emmarchement pour acceder aux flexibles ainsi que le remplissage d’adblue. Il faut toutefois faire attention en soulevant la cabine de bien enlever les flexibles de leur support sous peine de les arracher…

Pour ce qui est du nerf de la guerre, la consommation de carburant, il est encore tôt pour se faire une idée, toutefois avec un peu moins de 10.000km au compteur, Charlie tourne autour de 29 à 30l aux 100km. A titre de comparaison il était à 32l sur son ancien 105. Si on se base sur son travail ou il roule souvent chargé au maximum en boissons sur des parcours assez mixtes nationale/autoroute, c’est tout à fait honnorable…
Il a quand même fallu trouver un defaut à ce tracteur… ça a été difficile ; il semblerait que la sellerie du siège soit légèrement plus raide que les anciens…

DAZIANO, le partenaire qu’il vous faut !

 

PEGASO Troner

Dans les années 90, PEGASO et DAF avaient produit une cabine en commun.

Je ne connais pas le PEGASO, mais je conduisais un DAF.

Comme certains le savent, je prends des cours pour essayer d’avoir l’air d’un cavalier (arrêtez de rire, c’est vexant). Le club a acheté un camion d’occasion pour les sorties. Il m’arrive de le conduire bénévolement, je suis quand même meilleur routier que cavalier.

Je vais donc en profiter pour faire un petit reportage sur cette cabine.

J’ai eu un DAF 95 qui avait la même cabine donc je la connais quand même un peu.

Ce camion date de 1988, on ne peut pas dire qu’il a beaucoup roulé, un peu plus de 700 000 kms au compteur. Il a toujours été très bien entretenu mais il accuse quand même son âge. L’intérieur n’est pas des plus propre, on est quelques uns à le conduire et, comme il ne fait pas beaucoup de grands voyages, on trouve un peu de tout, des seaux, des harnais… Pas vraiment des trucs de routier quoi.

La bête qui promène les bêtes

La première fois que je l’ai conduit, j’ai retrouvé la nostalgie du DAF et aussi tous les défauts de cette cabine qui était la première d’une série qui reste largement au niveau des cabines actuelles. Cette cabine n’a d’ailleurs pas beaucoup évolué dans ses grandes formes.

Les qualités, il faut se souvenir de la cabine des 2800 3300 3600.. Pour se rendre compte de la révolution qu’a représenté cette cabine dans le confort. Un grand pare brise, une cabine spacieuse et lumineuse et une bonne vision de la route. Seul RENAULT et VOLVO avaient des cabines confortables à cette époque.

Deux grands coffres derrière les sièges, celui du chauffeur s’ouvrait de l’intérieur mais pas celui du passager (c’était en option). Pour le mien, j’avais acheté la tringlerie et le problème fur résolu.

Au dessus de la console centrale, il y avait une étagère rétractable, le gars qui avait pondu ça savait il qu’on inventerait l’ordinateur portable un jour ?

Rareté, il y avait des coffres en haut sur la cabine de base.

Au dessus du chauffeur, il y avait le bouton d’allumage du plafonnier passager, c’est peut être tout bête mais bien pratique, il fallait y penser.

Les défauts : en premier un plastique granuleux qui retenait bien la poussière et était difficile à nettoyer en plus, il était gris clair donc bien salissant. Depuis on a changé pour un revêtement lisse et foncé.

J’ai un souvenir particulier du bouton de blocage de différentiel sur le tableau de bord que j’avais actionné par inadvertance en nettoyant, j’ai mis un moment à comprendre ce qui se passait ; L’éclairage des boutons était un peu faible et, en plein jour on ne le voyait pas, un coup à vous mettre un pont en l’air.

La couchette était la plus large du marché mais, le matelas peu épais donnait l’impression qu’on n’avait pas pensé qu’un chauffeur ça dort de temps en temps.

La tringlerie de boite n’était pas vraiment au point et, rentrer la cinquième à froid, relevait de l’exploit. Sur ce camion, en plus, le jeu du à l’usure (700 000 je vous rappelle) rend la tâche encore plus « rock’n roll). Je me suis amusé les premiers kilomètres. Il faut avouer que, 360cv pour emmener 10 chevaux (5 tonnes) on peut se permettre d’oublier une vitesse de temps en temps.