L’encyclopédie du Moyen-Orient de Kanabys34

C’est Léo 22, « Le Mongol » qui a mis en contact Phil26 et François « Kanabys34 » qui n’est pas encore connecté au web. Après une première rencontre dans les Corbières, François est venu passer un week-end studieux chez Phil et Bibi, accompagné de Brigitte sa délicieuse compagne.

Entré dans le transport par hasard, un peu influencé par Max Meynier, François prend le volant en 1974, cédant à son envie de liberté. Il répond un jour à une annonce parue dans le journal, quitte sa capitale natale pour St Etienne et les transports Couchet, pendant 3 mois, pour débuter. Couchet a su montrer à François tous les cotés du transport, du garage, en passant par les petits camions, jusqu’au convoi-exceptionnel pour l’Irak. « J’ai fait ce métier pour le coté culturel et libertaire, mon dernier tour de Turquie remonte à 2001 pour Iochum, je sentais bien que celà était mon dernier tour au vu de l’arrivée massive de Roumains dans la société. »

François a trainé ses baskets et sa remorque un peu partout :

A Kénitra au Maroc, avec du raffiat à l’aller et des chaises au retour, pour le compte de Lompech.
A Upsala en Suède pour une livraison dans une usine d’armement.
Riga en Lettonie pour Iochum avec du pinard
Téhéran pour Couchet en convoi exceptionnel
At Tahif en Arabie pour lompech avec…. un pot de colle et un rouleau de moquette ! Pour finir le palais du Roi d’Arabie Saoudite.
Beaucoup de Bagdad pour la Sobea qui construisait le réseau d’eau potable en ville…
Bref, un chouette parcours, de 31 ans de route, dont 25 sur le Moyen-Orient.

Pour contacter François34, dit Kanabys34 : 0467894840

© François D. Reproduction interdite sans autorisation

Sur cette page, retrouvez un véritable trombinoscope 100% Moyen Orient…N’hésitez pas à nous contacter si vous vous reconnaissez ou si vous voulez ajouter vos photos!

Suite du Trombinoscope spécial Moyen Orient, mais cette fois, sans les noms… Ah!!! Satané mémoire! alors si vous reconnaissez quelqu’un, ou si vous vous reconnaissez, vite, un mail ! Merci à tous ceux qui nous aide à remplir cette rubrique.

Le moment immanquable sur la ligne, c’était la bouffe. Des repas prévus pour une heure, qui pouvaient se terminer fort tard le soir. Immuables moments ou les pique assiettes ne sont jamais loin des veritables cordons bleus, qui roulaient leur bosse sur la ligne. Au delà de la bouffe, vous pourrez remarquer que nous ne sommes jamais à court de boissons; Dieu merci, car on a vite fait de se deshydrater sous certaines latitudes.

La ligne sans les pannes, les attentes, ça serait pas drôle… Petit florilège des petits tracas du parcours.

L’ambiance sur la ligne, c’est souvent de bons moments partagés, souvent loin de chez soi…

Quelques calandres originales, croisées d’ici de là.

Les petits metiers fleurissent un peu partout, il n’y a pas de mendiants dans les rues, tout le monde se débrouille à vendre tout ce qui peut l’être et personne ne reste inactif…

Souvenirs de promenade à Istanbul et en Turquie …

Quelques images des déserts d’Arabie, D’Irak et de Jordanie

C’est lors de l’enterrement de Pierrot Bell que certains d’entre nous se sont retrouvés. Comme toujours ma mémoire étant ce qu’elle est, certains noms ne me reviennent pas, je vous prie de m’en excuser.

 

1001 contrôles de police

LE JOUR OU J’AI ARRETE DE PAYER DES BAKCHICHS…

Les relais routiers de la planète résonnent des histoires de contrôles de toutes sortes effectués par des représentants de l’ordre de toutes sortes de couleurs et d’humeur. Que tout pandore connecté à FDR me pardonne par avance pour tout excès de langage en rapport avec la douane ou la maréchaussée : je sais que la plupart d’entre-vous policiers en occident font ce métier par vocation et pis d’ailleurs j’ai marié une des vôtres, mais il y a une série de vos collègues à képi qui auront essayé de me pourrir la vie au cours de ma relativement courte carrière. Ils n’y sont pas parvenus. C’est à eux que je dédie la suite en espérant qu’ils changent pour le meilleur.

En Russie et dans les anciennes républiques de l’URSS, si t’as un képi, t’es assuré de manger à chaque jour. On t’arrête pour un oui ou pour un non, avec le but souvent même avoué ouvertement de te faire cracher quelques roubles, dollars ou euros. Si ces racketteurs à médailles n’ont pas fait l’école du rire, ils ont au moins la capacité d’animer même les plus longs voyages transsibériens grâce à leur extraordinaire capacité d’inventer les raisons les plus farfelues pour t’extorquer des fonds. De Moscou à Vladivostok (env 13’000km) en 2004, j’ai eu pas moins de 84 contrôles de police. La moitié d’entre-eux voulaient leur « present » (cadeau) et la moitié de cette moitié l’ont demandé de façon fort insistante…

Tatarstan, Russie, automne 2003 : C’est mon premier tour au pays des babouchkas et j’ai suivi le conseil des anciens et des locaux. À chaque contrôle, je paie. Dix dollars ici, 2 euros par là, un porte-clef à Yuri, un joli stylo à Serguei, deux pots de confitures à Vania, bref on négocie, mais on accepte que les flics sont pourris et qu’ils t’arrêtent souvent. Ça énerve pas mal, on paie, mais finalement on met ça au budget et on repart sans trop de retard… Mais cette fois-ci, le gros Youri a poussé un peu trop loin la plaisanterie. Le tableau : une route toute neuve et fraîchement asphaltée ; rêve inespéré au pays de l’ornière et du nid de poule qui est limité à 70km/h pour les camions de façon générale. C’est clair qu’à une telle vue, le pied s’alourdi considérablement… Comme le limiteur de vitesse s’est offert des vacances à l’entrée du pays, je nous offre au camion et à moi un petit plaisir à 110km/h. Au vu du sourire qui illumine la face du brandisseur de pistolet radar quelques km plus loin, le plaisir est partagé. J’arrête la remorque tant bien que mal pas trop loin après mon gaillard, prend mes papiers et vais voir Youri, son gros chef, qui repose son gros cul dans la molesquine de sa ridicule petite Lada de police cachée en bord de route.

Youri me dit immédiatement et très sûr de lui : « sto dollar » (100 dollars). Là ‘faut quand même pas pousser. Ce gros sac interrompt mon premier moment de détente après des milliers de km de routes pourries. Alors je lui réponds « niet ». Il descend à 50$. « niet ». Youri Ducon-ov descend jusqu’à 1$ !!!! Là cet empêcheur de rouler tout droit me fait vraiment ch… et lui dit « niet ». Tranche de Cake me rend alors mes papiers et me dit « ya pa svanil banditi », ou quelque chose comme ça qui signifie « j’appelle les bandits » et s’exécute avec son téléphone portable perso.

Je quitte la scène la tête haute pour ne pas montrer que j’ai peur, mais je chie aux frocs. Ce n’est que quelques kms plus loin que ça m’a frappé : Youri ne va jamais risquer sa place en or au bord de sa route juste pour un grand sapin suisse qui passe par là. Il doit s’imaginer que dans mon camion européen il y a GPS, satellite et dieu-sait-quel autre moyen (ce qui n’était pas le cas d’ailleurs – on roulait à l’ancienne dans la maison) qui pourrait le faire repérer et perdre son poste de raquetteurs. Moi j’avais le temps et à par les délais du carnet TIR, personne pour me dire d’aller plus vite. Depuis que j’ai pigé ça les contrôles de police sont devenus un passe temps et en plus de 60’000km en Russie, je n’ai (presque) plus jamais payé de bakchichs… Deux règles (à mon avis !) : prendre le temps (si on l’a !!) et même si on a le trouillomètre à zéro, ne jamais montrer qu’on est impressionné et avoir l’air sûr de soi. Pas toujours facile, comme par exemple dans ce poste de police en Sibérie après Irkoutsk à 11h du soir avec 3 policiers ivres de vodka et heureux proprios de jolies kalachnikovs…

Une autre chose que j’ai apprise tard, mais qui aide beaucoup dans les négociations : les amendes de police pour les camions étrangers sont inscrites sur l’autorisation de transport et payable seulement à la douane à la sortie du pays en Russie.

ET ENCORE UN…

Avez-vous passé à l’alcotest russe?? Je me souviendrais toujours de mon premier: près de Kazan, la RTI (police du transport) arrêtaient tous les camions. Il y en avait sur 800m. Chacun descend de sa cabine et prend ses papiers et son crapaud et hop, direction le poste. Dans la cabane, Youri le grand chef fait passer chacun son tour et nous tend une feuille de papier roulée en cornet. A chacun des chauffeur de souffler un peu de son haleine dans ce testeur haute technologie. Youri recueille chaque déposition avec le plus grand sérieux et y plonge son délicat tarin calibré et renifle consciencieusement. Un pauvre diable qui devait avoir un peu forcé sur l’aïoli local attendait son sort dans un coin. J’ai pour ma part passé haut la main grâce, probablement grâce à Colgate fluor plus.

CONTROLE DE DOUANE A SEVEJ

Cette fois-ci il s’agit d’un contrôle de douane à Sevej, entre la Russie et la Lettonie. Cette douane où on a poussé le vice jusqu’à introduire une police de la tache d’huile. Si ton camion perd une goutte sur le parking pourri, tu payes… ça montre l’état d’esprit de « coopération et de franche camaraderie » qui peut régner dans ce coin. Je suis là pour le week-end à cause d’une virgule qui n’a pas été mise au bon endroit sur mon carnet TIR dans la douane précédente. Le soir nous organisons une petite agape avec Rimas un Lithuanien à moustache qui est bloqué pour la même raison que moi et son copain Starri Khleb (vieux pain) un russe d’une soixantaine d’année qui roule avec un Mercedes 1625 du paléolithique à cabine pigeonnier. Comme il y a de la place dans le loft (un bout de conteneur de 1.5m aménagé derrière la cabine du Foden) on mange les spaghettis et arrosons ça de quelques gorgées (2-3 flacons en fait) de vodka.

(toute ressemblance avec des personnages existant n’est que pure coïncidence. Cette exercice a été réalisé par des professionnels- n’essayez en aucun cas de réaliser cette expérience à la maison)

JE TE TIENS PAR LA BAAAARBICHETTE…

Toujours sur la fameuse route de Vladivostok (qui longe le fleuve Amour pour un bout et les rails du transsibériens pour le reste), il y a un bout de route tout neuf, avec du goudron tout neuf et un magnifique pont tout neuf avec un monument tout neuf et un joli poste de police… tout neuf. C’est là que Vladimir Poutine a inauguré cette route en 2004 – le dernier tronçon de route entre l’Atlantique et le Pacifique. Sûr que le petit drôle y est arrivé en hélicoptère et n’a pas trop contrôlé les travaux, parce qu’à part les 5 km de goudron tout neuf, y’a pas grand-chose d’autre que des nids de poules (je parle bien des oiseaux, surtout dans ce coin là) et des sapins.

‘fin bon, évidemment le pauvre gars (pas tout neuf lui) qui tient le poste doit d’ennuyer sévère et doit croire à une hallucination lorsque je débarque avec mon camion. Il n’a pas le temps de sortir les drapeaux et les feux d’artifice et se contente de lever sa matraque dans le plus grand style policier du pays. Ce gars, dont le collègue m’avait déjà arrêté à l’aller, veut en avoir pour son plaisir. Il s’est soigneusement fait opérer du sourire et me demande TOUS mes papiers sur le ton jovial du gars qui vient de coincer le meurtrier de sa propre mère. Je m’exécute en souriant. J’ai l’habitude et y’a pas à dire, ça passe toujours mieux avec le sourire. Mais la Youri Cassecouïonov réussi à me demander un papier tout droit sorti de sa fertile imagination et que personne auparavant n’avait réussi à me demander. Je rigole, essaye de plaisanter, mais rien n’y fait. Il garde sa mine d’inquisiteur et pousse même la mise en scène jusqu’à tendre le bras d’un air magistral vers un interrupteur derrière lui. Clic et soudain derrière Youri s’illumine le cachot tout neuf derrière des barreaux tous neufs. Alors là, j’en peu plus et j’éclate de rire, le remercie chaudement et lui dit que ça va me faire des vacances (praznik). Et c’est là que Cassecouïonov découvre ses dents en or et se met à rire aussi. J’ai gagné au jeu russe du « je te tiens par la barbichette » et récupère mes papiers. Tu racketteras quelqu’un d’autre Youri…

 

Les photos de Josette

La voila !…. Notre Aveyronnaise la plus célèbre dans le petit monde de la route.

Josette qui, à l’âge de 25 ans, s’est lancée sur les routes du Moyen-Orient pour le compte des transports MEDITIR de Montpellier au volant d’un DAF durant cinq années. Ensuite, elle terminera sa carrière chez les transports CALSAT de Rodez en effectuant des voyages sur toute l’Europe au volant de Volvo, Mercedes, tractant des citernes alimentaires notamment vers la Grèce.

Depuis quelques années, Jojo est à la retraite et tous ses souvenirs remontent à la surface. Poussant sa tondeuse à gazon, il est bien loin le col du Tahir et le Londra-camping …

A vos stylos les anciens de la ligne, à vous de prouver que vous êtes aussi forts en écriture qu’en danse, comme au LONDRA-CAMPING… !!!!!.. ???…

Josette n’a pas d’ordinateur, mais elle a donné l’autorisation de publier son adresse pour ceux qui voudraient lui envoyer un petit mot.

Me Andrieu Josette Lotissement les planes 12150 Recoules-Prévinquieres

Merci Josette…

Voici le cv peu commun de Josette….
1967 J’obtiens mon permis PL puis enchaine les petits boulot dans la région d’Alès (30) notamment transports de bois avec un Berliet GR250.

Ensuite toujours à Alès, je rentre chez les transports Renvier, où je fais des primeurs sur l’Angleterre au volant d’un 1926 Mercedes. Les Tpts Renvier, Omon et d’autres s’associent et forment les trps MEDITIR à Montpellier, ma principale activité est la messagerie sur la Grèce.
En 1972, c’est le début de la grande aventure du Moyen-Orient toujours pour Meditir. Mais en mars 1975, j’arrete le moyen-orient suite à une opération chirurgicale.
Je reprends le volant d’un FIAT 611 pour les trps Esbrat de St.Flour, 15 livraisons de carburant…. Le temps me semble long, très long et les grands espaces me manquent…… Alors en aout 1976, j’intègre l’entreprise CALSAT à Rodez et au volant de Volvo F88 et de nombreux Mercedes tractant des citernes alimentaires et hydrocarbures, je sillonne les routes d’Europe et plus particulièrement la Grèce avec une citerne alimentaire.

En 2001, l’heure de la retraite a sonné pour moi, avec toujours des images fortes du Moyen-Orient dans la tête…

Un tour au Senegal avec les Bardy

Cette fois-ci nous sommes partis pour faire une sacrée aventure vers le Senegal. Moi, j’ai tout de suite était emballée, Eddy lui beaucoup moins, car il a beaucoup plus réfléchi aux risques d’insecurité à passer par la Mauritanie. Mais au final, nous avons chargé et on s’est dit « on verra bien, aprés tout il doit bien y avoir des camions qui y vont », ce n’est pas non plus un pays où il y a la guerre civile… Et puis c’est quand meme DAKAR !!!! Comment ne pas être volontaire ?

Maroc ==> Mauritanie

Mauritanie ==> Sénégal

Au Sénégal !! Frontière ==> Dakar !

Les livraisons au Sénégal

Pour conclure, c’est un tour pour lequel on s’etait imaginé beaucoup de choses, mais au final ça c’est beaucoup mieux passé que ce que l’on pensait.

Vraiment, on s’en rappellera bien longtemps.

Une fois de plus, on pensait ne jamais pouvoir aller plus loin que ce que l’on avait fait jusqu’à présent, on ne pensait pas faire un tour plus exotique et bah si ! On a eté à DAKAR !!! Même là, j’en suis encore scotchée !

Donc à bientot pour de nouvelles aventures, j’espère que l’on pourra aller encore dans des pays inédits, des pays où l’on aurait jamais pu s’imaginer aller… Mais je suis sure que l’on continuera de vivre des sacrées aventures de dingo !

Edy et Virginie

Dubaï Road Express

En 1976, Sundbye-TTO A / S et Maritime Protection A / S mettent en place une ligne à destination de Bandar Abbas et Gulf Agency Co. à Dubaï. Jon Erik Torkildsen, était l’un  premiers chauffeurs, appelait la route la plus longue au monde pour le transport de marchandises Oslo-Dubaï-Oslo, soit une distance totale de plus de 17 300 km.  L’intense activité de développement de la  région du golfe Persique, le prix prohibitif  du transports aérien et l’absence de ports importants ont donné à l’époque la préférence au transport routier.

Chaque lundi, un départ s’effectuait alors de la base d’Oslo, à chaque poste frontalier, les conducteurs signalaient leur passage  par télex, téléphone ou télégramme afin de faciliter le travail de l’exploitation Norvégienne.

http://www.youtube.com/watch?v=dYVYWJg5lbA

Les photos de Pascal Berger

Je suis Pascal BERGER, j’habite Morzine (74). J’ai commencé la route en 85 chez Carry à Gennevilliers (6mois) puis Roll Trans( 2 mois) et pour finir Riand chez qui j’ai passé de trés belles années. J’ai fait également quelques depannages chez CMA. Quand le Moyen-Orient s’est arrêté et bien moi aussi… Aprés plusieurs voyages et 4 années au Chili, je suis revenu en France et depuis  je suis dans le loisir.

A toutes les personnes que j’ai connu, je vous salue bien et je vous donne mon mail pour contact

Istambul – Kaboul

Turquie – Afghanistan

Par Seco

Il reste encore des destinations d’aventuriers! La preuve avec ces images recueillies par notre ami Seco qui vit en Turquie. On est bien loin des routes que l’on connait par ici!

C’est un groupe de chauffeurs, sans doute un peu plus fous que les autres qui font cette « ligne » : BAHATTİN ALEMDAR, ZAFER ŞAHİN, HASAN CANER, SEYFİ KURNAZ et YAŞAR KURNAZ. Ils effectuent des rotations entre Istambul et Kaboul soit environ 8000km aller et retour. Il leur faut un mois quand tout va bien pour faire ce tour, ils transportent la bas des materiaux prefabriqués, dans ce pays ou tout est detruit, ou presque. Les chauffeurs de ces sociétés vont aussi en Iran et sur le Turkmenistan, respect messieurs!

Attention, séquence grand frisson, rangez vos spoilers et autres carénages, ça passe pas !

Les souvenirs d’URSS de James

Voici quelques photos qui ont étaient prise par mon photographe attitré ( ma femme , qui a effectuée plusieurs voyages avec moi , en accord avec mon ancienne patronne ) au temps ou l’ont parler de l’URSS ( Union des Républiques Socialistes Soviétiques ) alors qu’aujourd’hui ont dit la Fédération de Russie , en faite , il y a 15 Républiques et par bonheur pour moi , j’en ai parcouru 12 , du Nord au Sud et d’ Ouest a l’Est , les voici ,

– Lituanie , Lettonie , Estonie , Biélorussie , Ukraine , Russie , Moldavie , Géorgie , Azerbaïdjan , Arménie , Kazakhstan , Ouzbékistan ,

– De très bons souvenirs dans chaque Républiques avec différentes méthodes de vies , et de physique sur les gens ( plus j’allais vers le nord , ben la , il y avait des gens de plus en plus Blond et blanc , par contre , plus au sud , très brun et bien bronzer , par contre , lorsque j’allais plus a l’est , les gens avaient les yeux bridés et la pigmentation de la peau plus brune , mais toujours accueilli a bras ouverts , chose que l’on ne retrouve pas chez nous .

Le début des nouveaux riches en Pologne

Michel Rouet – Transports LOMPECH – 47

Bonjour à tous, je m’appelle Michel ROUET, j’ai été chauffeur chez LOMPECH à PENNE D’AGENAIS et je vous transmets ces quelques moments de vie.

J’ai passé mon cap de chauffeur routier en 1976 ( le bonjour à Philippe DELPEYROUX de chez BEADE ). Aujourd’hui , je suis dans le commerce automobile donc rien à voir!! Mais quand on est né dans le gas-oil…! Voici donc ma modeste contribution à l’histoire du moyen- orient.
Les transports LOMPECH sont un peu oubliés aujourd’hui, mais ils ont pris leur part dans l’épopée du moyen orient. Mr et Mme LOMPECH ont quand même étés de sacrés patrons…! Je me souviens leur voyage sur TEHERAN, en voiture pour voir comment cela se passait ! Tous ne l’on pas fait ! Aller jusqu’à embaucher un turc ( MEZUT du LONDRA CAMPING) pour, entre autre, traduire les notes de frais turques en français. Je vous dit pas la rigolade….!! Le pensionnat de jeunes filles à EDIRNE pour se remettre des émotions de la douane de KAPIKULE. Le steak-frite chez le belge à SEREFLIKOCHISAR en TURQUIE, avant le taureau. Le monton grillé à TARSUS. Les gastros à TARTOUS en SIRYE en débarquant du ferry VOLOS – TARTOUS. Le whisky que certains planquaient dans le réservoir du lave glace du 88 pour le revendre sur le chantier de l’hôpital de TAIF en ARABIE. Les fêtes sur la base vie de Schlumberger à ABADAN en IRAN. Les baignades à KAVALA en GRECE après la sieste ! Mais aussi les p….. de chaines dans le BOLU, les attentes en douanes à BAZARGAN ou ZAKHO , les bakchichs sur la route, les convois en SIRYE, la piste du pipe-line en ARABIE, ect… Enfin, plein d’autres moments plus au moins sympas, mais trop nombreux pour ne pas donner l’impression de souvenirs d’anciens combattants!.. Alors se contenter de garder tout ça quelque part dans sa mémoire , en se disant que le temps passe mais que les bonnes sensations restent!!

Voici donc quelques photos parmi d’autres, elles ne sont ni plus belles ni plus exceptionnelles, mais elles représentent une époque révolue. Pas mal de galères mais aussi de sacrées rigolades!… La solidarité n’était pas un vain mot. Il y avait des bons et des cons, mais toujours quelqu’un si tu était vraiment dans la m…..! J’ai connu aussi quelques moment intenses! ( ex: quand ce jordanien à éclaté devant le chicken- riz ou l’on mangeait. (voir photo) Peinard, avec son apprenti, ils ont découpés la carcasse, mis un bout de pneu à la bonne mesure, boulonné le tout, regonflé tout ça et roule ma poule!…. J’ai pris une photo, car j’ai pensé que personne ne me croirait! Il y eu aussi de bon moment avec les copains, Christian PLAISANT (le seul que je revois), Coco VINCENT ( son satané 88 sans siège passager : mes fesses se rappellent les parties cimentées de la route en YOUGO! , Gigi MOULINIER ( toujours calme ), Jean-Marie LOURS ( un homme vraiment bien!), HAMED ( un vrai avion de chasse, a peine parti, aussitôt arrivé!), Marc PERRAULT ( le roi du camion- remorque) mais aussi DOMME, Jean BONNET( un ancien de la STOUF) , Hugues BLATY ( je me souviens d’un réveillons à TIMISOARA avec lui. Au secours..!) et beaucoup d’autres dont les noms se sont envolés. Mais, qu’ils ne se vexent pas s’ils me reconnaissent et qu’ils ne soient pas cités plus haut. Les souvenirs d’amitiés ne demandent qu’à être ravivés.

Voici donc mon numéro de portable si quelqu’un veut me téléphoner pour parler du bon vieux temps : 06 31 63 41 49.
au plaisir, Michel.