Figure emblématique du transport français, Jean Pierre Ducourneau est décédé ce dimanche 9 avril à 74 ans.
Créateur de l’entreprise, parti seul au volant de son Volvo F89 en 1973, il a bati un empire du transport. Ardent défenseur de sa profession, et très engagé, c’est un patron au grand coeur qui disparait. Recement, il avait participé à une vente aux enchère caritative. On le voit dans une vidéo qui lui est consacré ici :
El Mosca compte aujourd’hui 1200 véhicules et emploie autant de personnels, repartis sur toutes l’Espagne, le Portugal et le Royaume-Uni.
Leur aventure a débuté pourtant bien modestement au tout début de la sinistre guerre civile espagnole en 1936. El Mosca est alors fondée à Molina de Segura par José Antonio Hernández et Fuensanta Castellón. Equipés, d’un chariot et d’une mule, ils chargent des marchandises diverses entre Molina et Murcia, distantes d’une quizaine de kilomètres. Ils sont très vite épaulés, dès leur plus jeune âge par les enfants de la famille, et suivent l’évolution des producteurs de fruits et légumes locaux. Après des années d’efforts et de lutte, le premier vrai camion de la société est acheté en 1960, un camion de 8t, qui leur permet de desservir un secteur géographique plus vaste en Espagne.
Devenus de vrais ambassadeurs de la région Murcienne, ils se concentrent sur l’activité des fruits et légumes frais et des conserves. Dès 1975, ils ajoutent une corde à leur arc en proposant à leurs clients des liaisons vers les îles Baléares et Canaries
Il faut attendre 1992, pour que El Mosca, passe les frontières, puis se concentre quelques années plus tard sur le transport frigorifique international de fruits et légumes, avec la création de Mosca Murcia (avec sept camions) et Mosca Marítimo. Avec la 3e génération, l’entreprise se consolidait dans le secteur du transport et du stockage de marchandises à travers sa division terrestre, qui couvre à la fois le territoire national et l’Europe, et maritime, qui couvre les entrepôts nationaux, internationaux et douaniers ; la division aérienne, quant à elle, a été lancée en 2019.
Habitués à voir sur nos routes les camions jaunes de chez Bertschi sur nos routes on a bien du mal à s’imaginer la belle histoire qui se cache derrière.
C’est avec un Berna qu’Hans Bertschi, fonde son entreprise de transport entre l’Allemagne et la suisse avec des marchandises générales.
C’est à force de persuasion qu’Hans Bertschi parvient à décrocher son premier juteux contrat de transport en prduits chimiques au départ de Ludwigshafen en Allemagne vers la Suisse avec un superbe Saurer citerne. L’entreprise connait dès lors une croissance soutenue avec un parce principalement composé de Mercedes nez de cochon.
En bons Helvètes, il décident dès 1964, de convaincre les chemins de fer Suisse de transporter leurs camions entre Bâle et Lugano à deux pas de la frontière Italienne en s’affranchissant du délicat passage des Alpes suisses. Dès 1967, Bertschi accompagné de 3 autres transporteurs : Danzas, Jacky Maeder et F.lli Bernasconi, créent l’HUPAC un système de transport multimodal sur les différents reseaux de chemin de fer.
Au milieu des années 70, l’entreprise compte une centaine de chauffeurs, et c’est en toute logique en Allemagne à Cologne que la première filiale hors du territoire Suisse est ouverte. Ce sera la première d’une longue série à travers toute l’Europe à commencer par l’italie, l’Espagne, puis les pays de l’Est dès la chute du mur. Puis, en 2000, c’est au tour de la Russie avec une implantation à St Petersbourg. Les camions jaunes roulent aujourd’hui sur pratiquement tout le globe ! Une belle réussite dans le multi modal !
Les Casintra, ne passent pas inaperçus sur nos routes. Toujours propres, belles peintures typiques et un parc varié. Originaire de la région des Asturies, l’entreprise est une coopérative qui réuni des indépendants sous les mêmes couleurs afin de dimunuer les couts de fonctionnement. C’est ainsi qu’a démarré l’aventure en 1971. Avec aujourd’hui un parc de 350 camions, des bases à Madrid et Barcelone, les camions Casintra desservent toute l’Europe. Une belle galerie, à ne pas manquer !
Ne jamais oublier d’où l’on vient ! C’est sans doute celà qui a donnée l’idée au transporteur hongrois de faire une série spéciale de Volvo FH4b aux couleurs Hungarocamion, et c’est plutôt réussi ! L’ironie du sort est que Hungarocamion a été fondée sur le site de Cinkota, qui appartient maintenant à Volvo Hungária. La marque Volvo est liée avec Hungarocamion depuis les F88, et les tous premiers Volvo FH en 1992 leur furent livrés !
Après de longs mois d’attente, vendredi 3 juin 2022 fut le grand jour.
Peu après l’essai concluant du Volvo FH500 I-Save en juillet 2021, la suite logique était de passer commande, le 500 de l’époque ayant déjà passé le million.
Cette fois je voulais en finir avec le tout bleu, avec lequel j’avais déjà usés 2 tracteurs.
Full blanc sera très bien pour faire une base. Je ne me suis tout de même pas totalement fâché avec le bleu, puisque j’ai en ai fait le choix pour le châssis et moyeux.
Pour le reste j’avais bien ma petite idée, déjà pour l’enseigne où j’avais envie de rappeler un peu le Royaume Uni, destination que je dessers le plus. Mais pourquoi pas non plus rappeler notre passion, ma chérie et moi, pour la montagne, il fallait alors parler des Vosges et naturellement des Pennines, chaine de montagnes au Royaume Uni qui peut se confondre à certains endroits à notre petit massif.
La touche finale devait rappeler un événement tragique au moment le jour même de la commande, la perte de Pruneau, notre petit berger de Pyrénées d’à peine 4 ans.
C’est donc la sté Europub de Remiremont qui s’est chargée de reprendre sur photos que j’avais sélectionnées pour occuper le custode derrière les portières. Le côté conducteur pour rappeler Pruneau tenu par ma chérie au Hohneck, point culminant du département et l’autre pour rappeler le côté anglais avec mon ancien ensemble sur un « lay by » dans le West Yorkshire vers Elland, lieu qui m’a marqué pour sa magie dés mon 1er tour pour Duarig en 2018.
Tiens Duarig, parlons en, les spécialistes y verront un détail qui y fait référence…
Voilà pour l’histoire de la déco, et c’est donc en compagnie de ma chérie que je suis descendu pour récupérer le tracteur à St Nabord, la surprise fut au rendez vous au show room de la maison Théobald Trucks.
L’ironie de l’histoire est que 8 jours plutôt nous avons repris un toutou de 2 mois et demi, Teddy.
La boucle est bouclée !
Pour le reste, le tracteur est donc un FH500 I-Save Globetrotter.
Monté en pneu de 70 à l’arrière, 55 à l’avant, avec rapport de pont 2.31
Equipé du VEB + Voith, en suspension air intégrale, cabine également, Volvo Dynamic Steering(direction assistée électriquement), 1055 l go, 100l adblue.
Eclairage leds adaptatifs, caméra d’angle passager, clim autonome, frigo, 2éme couchette, 4 batteries….
Les petits plus extérieurs, lp sur visières, feux pavillons, déplacement des trompes de leur support montés en usine vers le pavillon, pose gyros, ont été effectués avec le plus grand soin par l’équipe de Théobald Trucks.
C’est Anthony de Europub qui a réalisé la pose des décos latérales et a réalisé l’enseigne, bravo pour son travail et ses petites idées supplémentaire, comme le prolongement gris métal et la bande bleu en pointe.
Je tiens à remercier Eric, le commercial, qui a réalisé avec l’atelier le véhicule que je souhaitais sur tous les points.
A dans 8 ans et demi et 1 142 000 kms lui ai-je dis vendredi soir !
oui oui, c’est toi chérie !
Les Vosges : en week end
Les Pennines : au boulot
à gauche, un très bon camion, à droite, un très beau camion
Merci Eric !
Les Pennines se fondent dans les Vosges
Teddy approuve, et c’est le plus important.
Après une installation de l’essentiel durant ce week end de 3 jours, la motivation n’a pas été difficile à trouver pour un démarrage lundi à 22h.
enfin il est 22h !
. 1er plein
G290 Liner
Direction l’Ain pour un convoyage. Mission tranquille pour une première, en plus de faire plutôt joli. Un frigo blanc avec du bleu, on ne pouvait mieux.
Destination le 82 Montbartier. Pareil, pour une 1ere sortie, c’est plutôt sympathique comme axe, A89 puis full N20. Un régal.
Dételage mercredi matin.
On continue la balade plus au sud, outre Pyrénées, et en solo. Rodage de santé, sans parler des nombreuses pauses photos qui s’imposent dans l’ascension vers le tunnel de Bielsa.
Terminus jeudi matin à Saragosse. Ce n’est plus un frigo qui m’attend cette fois, mais ma semi !
ça prend forme
Réception avec en revue de tous les points puis essai du hayon.
Un chargement m’attend non loin de là.
Des big bag, parfait pour tester le plancher germanique. Il a assuré.
Remonté par la A2 puis C25. Cette fois c’est le rodage pour de sérieux.
Déchargement dans l’Ain le lendemain vendredi.
test le plus important d’une allemande, le plancher
une montagne bleue, le rêve !
préchauffe sur A-2
1er bocadillo
mais après faut dépenser les calories sur le C-25
1er resserrage de boulons
1ere mission ok
rail coiffant, je suis pas perdu
Retour à Jarcieu pour un bon chargement qui annonce la couleur, des pneus, des gros. Enfin ça aurait pu être des déchets ! ça m’a permis de tester le système de rehaussage. C’est des pompes manuelles individuelles à chaque poteau, c’est simple et parfait. Ce sera juste du rehaussage au chargement mais qui permettra de charger 2m80 à l’avant puis 2m85 à l’arrière. Presque comme la bleue à la base. Parlons en de la bleue, hormis quelques soucis de plancher parfois, elle aura fait ses 12 ans sans broncher, c’est pour ça que je reste dans cette marque sans hésiter.
1er shooting : Emeric sur A46
2éme : Baloo à Jarcieu
Je dois remercier Nicolas Pellat qui m’a fait profiter d’un achat groupé permettant un délai plutôt raisonnable, il a géré la commande aux petits oignons comme à son habitude, c’est un pro en plus d’être passionné. Seul regret, on devait aller chercher ensemble la totalité des commandes, avec l’aide de notre Christophe préféré du quai, mais seulement la mienne était prête.
Ce dernier chapitre n’a aucun rapport avec le fait que la bâche soit floquée Duarig. Comme depuis longtemps et avec mon papa, on a eu l’habitude de porter les couleurs de nos affréteurs. Alors quand on y est bien, pourquoi ne pas continuer !