Transports Norbert Dentressangle – 26

C’est dans les années 50 que nait la société Georges Dentressangle, en ardèche, à Vocance.

Les camions, bleus à l’origine, opèrent en grand régional et transportent principalement du coke en benne. C’est sous l’influence de Mr Faure concessionaire Berliet que Georges Dentressangle installe la société à St Vallier pour se rapprocher de la Vallée du Rhône en 1964. Ce qui est bon pour le transporteur est forcement bon pour le concessionaire de camions qui lui cède un terrain mitoyen au sien, sur lequel on trouve aujourd’hui une zone commerciale à la sortie nord du village.

L’essor escompté n’est pas immediatement au rendez-vous, et les Dentressangle ont du mal à joindre les deux bouts dans un monde de requins. L’activité du transport de Coke n’est pas au beau fixe, il faut se diversifier.

En 1979, Norbert Dentressangle prend les renes de la société et son nom s’affiche en blanc sur fond rouge sur les camions. Thérèse, sa mère restera encore de longues années au recrutement des conducteurs. Au début des années 80, les transports Dentressangle se specialisent dans le transport de pommes vers la Grande Bretagne et les clients ne cesseront de se multiplier. Les rachats d’entreprises et surtout le portefeuille de clients. De petite société familiale regionale, ND passe assez vite au rang de grand groupe européen et avale tout sur son passage.

Il comprend très vite qu’il faut proposer des solutions au clients et se lance aussi dans la logistique, en offrant une prestation « globale ». L’entreprise entre en bourse en 1994. Après l’absorbtion de Christian Salvesen et TDG, ND agit en situation de quasi monopole en Europe, ce sont près de 12.000 camions qui roulent aux couleurs rouge. En 2015, XPO, un discret opérateur americain s’offre Norbert Dentressangle pour la somme de 2 milliards de $…

Le nom disparait petit à petit des attelages au profit de XPO, il était donc temps de creer cette page ou nous avons essayé de trier les nombreuses photos de toutes époque triées par marques !!

Les BERLIET :

Les Renault R :

Les Renault G :

 

Les Renault AE :

Les Renault Premium :

Les Premium Route :

Les Renault RANGE T :

Les DAF :

Les Mercedes :

Les SCANIA :

Affrétés, tractionaires :

Transports COUCHET – 42

Eugène couchet, héros de la 1ère guerre, se lance dans la négoce de vins, charbons et produits agricoles dans les monts du Forez. Vingt ans plus tard, il n’hésite pas à ravitailler le maquis avec ses 3 camions Renault.

La guerre terminée, il convainc ses 6 enfants de créer une entreprisede transports familiale ou chacun a un role clé et ils s’installent alors en 1952 à Andrezieux, aux portes de St Etienne, dans un parc de 20 ha, lequel comprend un manoir de 750m2 et lequel s’averera plus tard, fort utile pour convaincre les banquiers. Pierre à la mécanique, Fernande au secretariat, Joseph (Jo) negociateur commercial, Lucien, Paul et Marc prendront le volant.

Jo Couchet completera en somme son apprentissage de l’administration TIR chez Rivoire à St Etienne, en rédigeant des connaissants douaniers pour Michelin. Il partira par la suite aux Etats unis ou il s’inspirera des méthodes de travail des grands groupes tournées vers le stockage. Sa vision révolutionnaire du transport fera des Tpts Couchet, une entreprise pionnière et innovante dans bien des secteurs.

Dès 1952, les transports Couchet se vient attribuer par Michelin, 8 des 10 carnets de la toute nouvelles convention TIR. En 1953, des Somua de 150cv s’élancent vers Hambourg, chargés de couronnes d’acier puis de boites et de ponts pour Goteborg en Suède. En retour, ils rechargent des fûts de boyaux pour le Danemark.

Michelin est conquis par la formule TIR et Jo Couchet décroche des lignes vers le Benelux, l’Italie ou se souvient Marc, il fallait 5h pour franchir le Mont Cenis de Lans le bourg à Susa. Marc Couchet sera l’homme des premières, puisqu’il ouvrira la route vers l’Autriche, la Grèce et la Pologne sans croiser un seul autre français.

Les grands noms de l’industrie de la fin des années 50 figurent en bonne place chez Couchet : BP, Café Rival, COOP, Lampes Sylvania et les biscuits Gringoire qui ouvriront la course au grands volumes.

Les transports Couchet exploitent alors bon nombre d’Unic, qui bien que peu apprécié par les conducteurs, sont renouvelés tous les 2 ans grace à une habile negociation de contrat d’entretien.

Des carrossiers ingénieux assemblent des savoyardes plus facilement démontables et équipent les semi de pupitres orientables, permettant de transporter des toles juqu’à 3,70 de large0 En retour d’italie ou d’Ecosse, ils peuvent ramener du fret classique. C’est à cette époque que l’on voit également apparaitre les premières semis extensibles.

En1968, Couchet décroche un contrat de 30 voyages pour le compte de la Croix Rouge à destination des Monts Khorossan en Iran, ou l’on dénombre plus de 10 000 victimes à la suite d’un terrible tremblement de terre de 7,4 sur l’echelle de Richter. Sans cartes, ils partent à bord de 3 camions, un Unic T200A, un Scania LB76 et un Henschell HS26 6×4, pour un voyage de 14 000 kms, dont 10 000 sur piste de sable ou de neige. Ils mettront 7 semaines pour boucler le voyage, ce qui est somme toute un exploit. Reçus par le Chah à Téhéran, les chauffeurs bénéficieront d’une exonération des taxes sous le couvert de la Croix Rouge. Couchet finira par être leader sur ce marché et affretera ses voyages aux etrangers ou à la STOUF. Très rapidement, Couchet conclut un marché avec un armateur danois et embarque 35 semis par semaine sur un caboteur pour Iskenderun à la frontière Turco Syrienne. Une agence est ouverte sur place. il ne va cesser de developper la méthode RO-RO vers d’autres destinations tel la Grèce et l’Afrique du nord.

Dans le même temps, Couchet reste présent sur l’Europe avec le chantier du pipeline de Fos à la frontière allemande mais aussi le transport du noir de fumée de Marseille au Luxembourg.

Mais à la suite d’un différent familial, l’entreprise se recentre vers des marchés moins risqués. La branche GB est cédées à un certain Norbert Dentressangle, fils d’un ancien affreté. Le décès d’Eugène le patriarche puis celui de son épouse vont amplifier les différents au seing de la famille et petit à petit, celle ci arrivera aux mains d’un Pdg peu scrupuleux, qui, profitant du declin, permettra la fusion avec des transporteurs locaux qui emmergent comme Crozier ou Grangeonn naitra alors TRF (transports réunis foreziens) . La société connaitra encore quelques defaillances et cessera son activité en 1994, Jean Munster récupère les derniers contrats avec Giat Industrie et hérite par la même du savoir faire exceptionnel d’un personnel formé à la meilleure école.

La société Couchet frères, gère encore aujourd’hui 25 000 m3 d’entrepots logistiques, derniers vestiges d’un passé glorieux.

Alain Lancereau

Transports Allemand – Rumilly (74)

L’histoire des transports Allemand remonte au début du siècle dernier.

Etroitement liée au developpement économique de la haute Savoie, cette société sera revendue dans les années 90 à Bourgey-Montreuil. Une fois n’est pas coutume nous vous presentons d’abord les photos les plus anciennes, qui ont été recueillies grâce à André Chevrier et Jean-Loup Ferlay, superbes images que nous avons plaisir à vous faire partager. Merci à Luc, pour son coup de main !

Nous esperons vivement que bientôt, nous pourrons étoffer ce dossier, n’hésitez pas à nous contacter !

Christhain CATHELIN par l’intemediaire d’André Chevrier nous a fait parvenir sa collection de photos concernant la maison Allemand, et nous le remercions vivement!

Les photos du Julien

Transports RIAND

Fondés au début des années 60, par René Riand afin de participer à la construction de la station de sports d’hiver de Flaine, puis dans le TP et les betteraves dans le nord.

Ils se sont spécialisés dans les transports internationaux longue distance en 1975 sur l’Iran. Tr_s rapidement, ils desservent l’ensemble des pays du Moyen-Orient. Comme beaucoup de transporteurs, ils subiront de plein fouet la crise du Golfe au début des années 90, et recentrent alors leurs efforts vers des destinations plus stables et moins risquées. Les camions Riand ont longtemps roulé vers les pays de l’EST, mais la crise de 2008, verra une nouvelle fois, les destinations et les methodes de travail s’adapter. De toute cette épopée, il reste un entrepôt dans la banlieue d’Athènes.

Direction le Moyen-Orient !

Moyen-Orient avec Eric

Moyen Orient avec Pascal

Cap à l’EST

Paris Moscou avec Gilberte

Au dépôt

Les photos de Loury

Série Noire…

 

Transporteur à la pointe de la technologie moderne, il n’a cependant pas abandonné l’esprit routier d’antan. Bon nombre de chauffeurs font partie de la maison depuis pas mal d’années, signe d’une entreprise serieuse.

Merci, Julien Riand, Eric Hamon, Pascal, Gilberte, Loury etc !

Transports Gaudin (93)

Basés à Argenteuil, les transports Gaudin ont demarré avec un antique P45 Citroën acheté par Marcel Gaudin, bien évidement, Denis son fils a vite pris le virus, du gas oil lui coulait dans les veines.

Dès qu’il a pû, Denis est devenu chauffeur pour son père, il a demarré avec un UNIC, et le parc s’est rapidement aggrandi avec du Bedford, et le premier tracteur T26, juste avant qu’UNIC soit repris par IVECO.

C’est alors que sont arrivés les premiers Mercedes, que Gaudin a commencé à décorer.

En 1987, Volvo fait son apparition avec un premier F10 de 320cv, il sera entièrement peint, il se nomme LE PARISIEN

Le F12 « La Gitane » c’est le premier camion décoré francais a étre allé en Angleterre a Petersborough (le plus grand rassemblements de camion en europe) La Gitane est de 1989 il faisait 360 ch,il etait très celebre au debut des année 90

En 1995, Denis Gaudin opte pour un FH12-380, qu’il décore aux couleurs de Clint Eastwood . Renaud l’accompagne sur près de   30000 kms avec en copilote. Pour la petite histoire son chauffeur attitré Jean Pierre n’a jamais voulu rouler en camion décoré mais Denis a quand meme tenu a lui « offrir » un camion décoré. Jean Pierre l’emmenera 1 fois en Bretagne dans un concours pour faire plaisir a Denis et c’est tout car comme il me dit  » je passe toute la semaine dedans je vais pas passer encore mes Week end dedans a faire le clown ». Dommage, j’aurais bien aimé faire des concours avec JP dans le Clint Eastwood, c’est donc Denis qui l’emmenera en concours mais c’est pas pour ca que Jean Pierre n’en prendra pas soin bien au contraire mais pour lui un FH blanc aura fait l’affaire. Ce camion est tres celebre en angletrre puisque qu’il passera meme a la TV anglaise, d’après ce qu’un anglais m’a dit c’est le camion francais le plus connu en angleterre. Peint par Thierry Gremillet

Le Clint Eastwood a fait 6eme au Mans 1998 mais surtout 3eme a Petersborough en 1996!!!!!

En 2000, Denis, seduit par la grande cabine du Super Space, il fait peindre « Le Bohemien » par Thierry Gremillier. Denis a fait peindre Le Bohémien en hommage a Leny Escudero a qui il a demandé l’autorisation en concert a Bobino a Paris de le mettre sur son camion. Leny acceptera avec grand plaisir et a une chanson qui s’appelle …..  Le Bohémien !!!! qui resume tres bien Denis!!!!  lorsque le Bohémien fut peint Leny demanda a Denis de l’emmener faire le tour du village ou il habite car il est tres heureux et fier que Denis l’ai fait peindre sur son camion.

Le Bohémien en Bretagne

En 2002, Denis Gaudin achète un Super Space, XF530, tout noir, sobre et magnifique

Sur les concentrations

Divers….

Les amis :

Alain Franquin c’est son grand copain: Alain a fait peindre son FH12 aux couleurs de l’Australie car il adore ce pays. Le FH d’Alain est de 1996, il fait 420 cv, la remorque a été achetée à Bata et transformée par un carrossier des Vosges. Le tracteur e été peint par Thierry Gremillet.

Eric et Jean Michel Orel : ils possedent 2 superbes Scania dont le fameux Leon Scania Torpedo 580, qui est a son avis le plus beau camion décoré français a l’heure actuelle.

A Gauche Cherooke, au centre Thierry Amillard qui est un ami a Denis avec qui il a travaillé. Il conduisait le Mercedes 1425 qui a été conduit par Marc et Denis. Thierry travaille chez les transports Suzanne a Saint Malo et conduit un FH 12 et bien sur a droite vous avez reconnu notre Denis national !!!

En hommage a Michel trop tot disparu

coucou a tous les autres copains: Pascal Lampire, Petit Louis, les Transport Bordiau, Stephane Buret…..

Un article réalisé par Renaud Fomferek

 

Transports JPV

Par Seb01

Remerciements à Laurent, Dominique, tous anciens chauffeurs pour les photos.

JPV, cela ne veut pas dire je pars le vendredi ou j’ai pas de vacances ou je peux verser ou je passe vite.

Non, JPV, c’était transports Jean-Pierre Vincent à Moirans en Montagne dans le Jura. Voici un petit retour en arrière sur cette folle épopée.

L’entreprise est née dans les années 1975 et Jean-Pierre roulait avec un autre chauffeur.
Dans les années 1980, il déposa le bilan. Mais il repartit avec sa femme étant donné l’interdiction de gérer. JPV fut alors née.
Jusqu’en 1990, JPV compta une cinquantaine de chauffeurs.

Avec le rachat d’Uniroute (21), Vega Carrier (TO), 100 puis 150 personnes seront employées jusqu’en 1998.

Un dépôt à Milan (Corbetta) JPV Spedizioni et un dépôt à Turin (Orbassano) la GET, Gruppo Europeo di Trasporti.

En ce qui concernait le parc avant 1995, il y avait pratiquement toutes les marques de camions. DAF, Renault, Scania, Mercedes, Iveco et Volvo. Deux types de camion composaient le parc. La semi qui possède l’avantage de décrocher afin de passer le relais et le camion remorque qui lui, présente l’avantage de charger 120m3. Le vrac occupait une grosse part de marché de l’entreprise notamment pour les jouets, la luserne, les pneus… JPV opta pour l’option pigeonnier pour beaucoup de ces camions.

Des clients dans toute l’Europe. Essentiellement l’Italie et l’Angleterre mais aussi l’Espagne, le Portugal, Allemagne, Bénélux, Suisse et quelques voyages sur la Grèce et le Danemark.

Les principaux clients étaient:

– Iveco Torino qui chargeait trois à quatre semis par jour à livrer le lendemain chez Iveco France (Trappes).

– Firestone Bari, trois à quatre camions par jour pour le Nord de l’Europe (GB, DE, DK, NL, B).

– Armstrong, une fabrique de plafonds à Pontarlier (25), trois à quatre camions par jour pour l’Europe du Sud (Italie, Espagne et Portugal).

– Decathlon Italia Brescia, articles de sport pour livrer les magasins de la marque dans toute l’Italie.

– Thermal Ceramique Wissembourg (67) deux à trois camions remorques par jour pour l’Italie.

– Les jouets Smoby (39) sur toute l’Europe.

– Et aussi Merloni (Ancona), les cartonneries de Gondardennes (59), les canapés Nattuzzi (Bari), Grosfillex (01), Michelin etc etc…

JPV sera même le seul transporteur étranger à rentrer chez Iveco, l’usine de fabrication à Turin, marché réservé auparavant aux transporteurs italiens.
Après ce marché décroché, JPV changea tout son parc. Environ 70 Iveco , 50 Renault et 3 Man, tous en grandes cabines et toutes options de l’époque.
Le déclin arriva dans les années 1997-2000. Quand les premiers chauffeurs italiens arrivèrent. Puis les Polonais…
Dès lors, les conditions de travail changèrent pour les chauffeurs français. Petits tours du style national ou Italie du nord pour les Français et grands tours pour les Polonais. Ceci eu pour conséquence de faire énormément de casse avec le matériel et avec la clientèle.
Un associé italien (DG de la GET) qui s’envolera dans la nature avec la caisse et la catastrophe du Mont-Blanc avec la fermeture du tunnel achèveront les transports Jean-Pierre Vincent. Le détour par le tunnel du Fréjus n’étant pas pris en compte par certains clients au niveau tarifaire..
Un certain Coquelle du 62 rachètera l’entreprise en faillite.

Après une association de transports en Italie, Jean-Pierre Vincent a remonté avec son fils une petite entreprise à Moirans dans les anciens locaux.: IFT . Le parc se compose d’une vingtaine de véhicules.
Le virus du transport ne s’arrète pas à 60 ans, malgré un parcours pourtant pas facile….(Madame Vincent).
En conclusion, si je devais faire une synthèse de ces six années passées chez JPV, je dirais qu’on avait un patron qui savait nous transmettre ses passions. L’amour des camions et de l’Italie. Pratiquement tous les chauffeurs parlaient italien et tous roulaient avec fierté.

Mes regrets: C’est qu’il n’est pas poussé les frontières un peu plus loin e t que le numérique n’avait pas la place qu’il a aujourd’hui parce qu’il me manque beaucoup de photos superbes comme les Scania 143-470 tracteur et camion-remorque, les Mercedes 1948 EPS, Volvo F16 , MAN 19-464, et tous les paysages qui vont avec.

Mais toutes ces photos sont gravées à jamais dans ma mémoire…

Les photos de Bouc59

ZINGG Frucht

La société des transports Zingg à Hedingen près de Zurich en Suisse a été fondée en 1968 par M. Werner Zingg. Il a débuté avec 4 camions Saurer et à l’époque la devise de l’entreprise était transports en tous genre. Au début des années 70 l’entreprise s’est spécialisée dans le secteur des fruits et légumes. En 1975 le premier semi-remorque frigorifique est apparu et il s’agissait d’un Scania 111 avec le nouveau logo ZINGG FRUCHTEXPRESS HEDINGEN. Les années qui suivirent ont été marquées par la création de lignes régulières d’Espagne et du Sud de la France à destination de la Suisse et d’une augmentation très conséquente du nombre de véhicules. Lors du 25ème anniversaire, la société comptait 50 collaborateurs et maintenant ce sont plus de 130 employés fixes et auxilliaires qui travaillent chez Zingg transports. Aujourd’hui le parc de véhicules comprend: 92 Semi remorque, 9 Camion-remorque et 8 Camion-solo et les 7 principaux constructeurs européens sont représentés au sein de l’entreprise. La maison Zingg affrète également un train sur lequel sont chargés 15 Semi-remorques tous les jours entre le Nord de la Suisse et la frontière italienne et vice-versa pour la traversée des Alpes et qui sont ensuite attelés et acheminés par la route chez les clients. Actuellement la maison Zingg transporte en Suisse tous les produits frais tel que viande, fromage, fruits et légumes et les primeurs en provenance d’Espagne,France et Italie.

Par Patrick

Quelques photos d’Yves Balleneger

3 photos qui représentent une maquette de la maison Zingg, du dépot et de 60 véhicule, chaque véhicule est un modèle unique et cette maquette a été créee par 2 employés qui ont consacré plus de 1000 heures de travail.

Transports BOUVAREL

Réalisé par Kinoroute et SMX.

Un grand merci à Jean-Loup et Christophe Bouvarel pour nous avoir si gentiment reçus.

Photos : Famille Bouvarel, Bernard Romanat, Jean-Pierre Clément, Madame Collin, et SMX.

Textes : J-L Bouvarel et SMX.

 

 

Collecte des photos et buveur de cafés  : Kinoroute

L’ entreprise de transports Bouvarel a été créée en 1933 par Mr Gaston Bouvarel. Le départ de l’activité transports s’est fait par l’acquisition d’une remorque bétaillère pour l’acheminement du bétail. Gaston Bouvarel conduisait lui-même son véhicule. Il embaucha pour l’aider divers conducteurs, dont Mr René Robert qui lui resta fidèle toute sa carrière puisqu’il prit sa retraite au delà de 65 ans, après avoir travaillé près de 40 ans au sein de l’entreprise.

Avec le développement de l’industrie, le transport s’est développée avec elle. C’est alors que sont apparues les semi-remorques. Avec l’arrivée de son fils Jean dans la société, l’entreprise a prospéré. Avec l’apport d’industries dans les régions Valentinoise et Romanaise, de représentants travaillant pour diverses sociétés qui l’alimentait en fret, les axes de transport se sont portés sur la région Parisienne, le Nord, et surtout la Bretagne (spécialité à cette époque de l’entreprise) qui comptait à ce moment là bon nombre de conserveries alimentaires. Les véhicules chargeaient dans la région, livraient et rechargeaient en conserves pour alimenter les grossistes, qui eux-mêmes approvisionnaient les commerces de proximité nombreux en ce temps là. Les grandes surfaces n’existaient pas.

Les chargements et déchargements se faisaient à la main, les moyens modernes tels qu’élévateurs ou transpalettes électriques étaient très peu répandus. Les entretiens des véhicules s’effectuaient sur la Place St Pierre où Gaston Bouvarel possédait un café, ou dans la rue par Mr Romanat (les bureaux de l’entreprise se trouvaient à côté du dit café). L’entretien carrosserie s’effectuait chez Mr Descombes Rue Victor Faisant, où pour pouvoir rentrer avec un ensemble routier, il fallait être un conducteur chevronné.

L’acquisition d’un bâtiment servant de garage et d’un autre servant de petit dépôt succint (se situant où se trouve actuellement l’usine Vuitton ont servi d’outil de travail pour déposer les marchandises et faire l’entretien des véhicules un peu plus confortablement (si on peut le dire ainsi). Le travail mécanique était assuré toujours par Mr Romanat et son fils Bernard qui exploite depuis toujours à la suite de son père un garage automobile Rue Danthony à St Donat.

Les Transports Bouvarel utilisaient en complément à Charmes / Herbasse un quai prêté par un conducteur, Mr Jean-Pierre Ginot, ce qui facilitait grandement la manutention des marchandises puisqu’il y avait la possibilité d’y faire rouler des chariots, d’abord à main, puis plus tard électriques.

Le temps passant, l’entreprise personnelle s’est transformée en société et a continué doucement son développement. Les axes ont changés, la Bretagne petit à petit a disparue de son champ d’action pour laisser place à d’autres destinations, définies par de nouveaux clients.

En 1980, l’acquisition d’un terrain en zone artisanale a permis la construction de locaux neufs comprenants un garage, un quai de déchargement ainsi qu’une station de lavage et a donné la possibilité de regrouper tous les véhicules sur un même site.

 

En Septembre 1997, l’entreprise a rejoint le groupe Bert basé à St Rambert D’Albon d’où est gérée l’exploitation, toujours par Christophe et Jean-Loup.

Le dépôt de St Donat reste en activité, les quais et le parking sont toujours utilisés, alors que l’atelier est lui fermé, ainsi que la piste de lavage et le bureau.

En 2007, les Transports Bouvarel comptent 31 chauffeurs : 12 en zone longue, 7 en zone courte, et 12 en relais sur une ligne.

Jean-Loup Bouvarel.

La Stouff

La trop courte histoire de la STOUFF

C’est grace à la participation d’anciens chauffeurs de la Stouff, des routiers nostalgiques de la trop courte aventure de cette entreprise que ce dossier a pu voir le jour.

La plupart des anciens de la Stouff, sont aujourd’hui retraités, plus de 30 ans ont passé et les souvenirs sont restés intacts. Aussi, nous esperons que cette page suscitera l’envie chez d’autres anciens, de partager leurs photos, textes ou autres documents. Nous souhaitons ainsi compléter cette rubrique au fil du temps.

Pour nous contacter : sitefdr@gmail.com


Stouff MIB

C’est en 1972, que Philippe Stouff, alors co-fondateur de la SAVAM, rachète la société Trans’Mib, spécialisée dans le transport de meubles.

Cette société est très rapidement rebaptisée STOUFF INTERNATIONAL.

A cette époque, le Moyen orient est un eldorado qui attire bon nombre de transporteurs. Les ports étant saturés, la demande de transport routier est très forte, la STOUFF se lance dans l’aventure du Moyen orient en novembre 72.

Le parc est alors principalement constitué de camions remorque bachés, grands volumes, essentiellement des BERLIET GR280 mais aussi des SAVIEM SM300 un peu moins appréciés de par la fragilité de leurs boites à vitesse.

L’extension du parc est telle que la STOUFF recrute à tour de bras, afin d’assurer les transports. Elle recrute malheureusement bon nombres de chauffeurs inexpérimentés, qui abandonnent leurs attelages parfois même dès l’Italie ou se le font…. « Voler ». Certains ensembles finissent dans le ravin, dépouillés ensuite par les autochtones.

A cette époque florissante, la STOUFF loue même une villa à Teheran pour ses chauffeurs bloqués sur place. Pas mal d’entre aux, utilisent alors les camions de la société pour effectuer des transports intérieurs et compte tenu du prix du litre de gazoil (2 centimes), arrondissent largement leurs salaires.

Les Stouff ont connu des moments de gloire, notamment en assurant la livraison de préfabriqués aux sinistrés d’un tremblement de terre, à la lisière du Kurdistan. Prioritaires aux douanes, ils alignent alors les 3500kms du tour en une dizaine de jours. Evidemment, vous l’aurez compris, il y avait peu d’heures de sommeil en cours de route!

Mais, en 1976, c’est une banale modification administrative qui sera la cause du dépot de bilan de l’entreprise.

En effet, cette nouvelle mesure, sensée eviter des fraudes aux taxes en cas d’abandon du véhicule, exigeait du transporteur, une somme de 15000FF par camion. Sachant qu’à cette époque la STOUFF compte 440 ensembles, la somme est colossale.

Les carnets de commandes sont pourtant pleins et malgré la pression des principaux clients, l’appui et les promesses des banques, malgré la mobilisation et la manifestation des routiers, bloquant l’accès au tunnel du Mont Blanc, tout ça n’y changera rien, la STOUFF sera condamnée à la fermeture.

Certains chauffeurs apprendront la nouvelle alors qu’ils sont encore loin et une poignée d’entre eux abandonneront alors leurs vehicules sur place.

Ainsi s’achèvent quatre années d’un essor formidable, enlisé à jamais dans les sables de l’administration.


Voilà les photos de Raymond dit le « fusillé » (suite à un  voyage en Turquie dans le Tahir). Il habitait à l’époque Annemasse et est maintenant dans les Deux-Sèvres (79). Il y a travaillé environ 18 mois juste avant la fermeture. Vous pourrez decouvrir quelques photos des derniers jours de vie de la Stouff. Photos du bloquage du Fayet ou les chauffeurs se sont pris des pierres par leurs colleges devant l’autoport du Mont Blanc et du siege social à Annemasse.


Les magnifiques photos d’Henri Cardone….


Christian Piochaud a travaillé aux Transports STOUFF à partir de 1973 sur l’Italie en régulier, il avait un camion remorque Berliet 280 ch.

En Mars 1975, à la suite du premier choc pétrolier, il a pris la route vers l’IRAN qu’il a fait jusqu’en AOUT 1975. Ensuite, il a continué sur les routes du Moyen Orient mais dans une autre entreprise.


Voilà les photos de Patrick Stouff, fils de Mr Philippe STOUFF, qui a travaillé lui même quelques temps dans la société et qui a eu l’amabilité de nous faire parvenir ses clichés. Mr Stouff père coule aujourd’hui une retraite paisible et aura 80 ans en septembre.


L’album de JP de brevannes


Pierre, surnommé Pierrot le savoyard, a roulé pour la maison de 1970 a 1975 en inter. Europe seulement…..des regrets !!! bien sur, il aurait aimer faire au moins une fois le Moyen-Orient… Mais parfois, on a des choix a faire…la famille OU la route !!!


L’album de Jean François LLos

J’ai fait environ 3 ans à la Stouff, le camion en photo n’est pas le mien, sur le mien il y avait devant coté chauffeur 2 pieds + une inscription  » la moelle  ».
J’ai fait les 3/4 de mon activité au Portugal où j’ai été en location chez un transporteur inter portugais  » LASEN  ».
J’avais pas mal de potes de la Stouff à Montgeron 94, moi j’habitais à Vincennes.
Un de mes meilleurs amis était Maurice Auguy dit  »l’auvergnat », en quittant la Stouff il a été à son compte chez le transporteur  »Giraud  », malheureusement il est décédé. Je venais de temps en temps sur Annemasse passer de bons moments. J’étais souvent au restaurant à Coulonges sous Salève.


L’album de Jean-Louis

Voici des photos de la Stouff, sur les transports pour le tremblement de terre de LICE en 1975. On parle beaucoup de la Stouff comme quand j’y étais, mais personne ne la voit jamais, c’est toujours « on m’a dit » ou « on a vu », alors j’espère que ces photos feront la joie de tous ceux qui regardent ce site, ce sont mes plus belles années de routier.

Jean Louis

Si mes potes me reconnaissent: jm2.bat@wanadoo.fr 

BAZAGRAN la frontiere entre la turquie et l’IRAN, c’est un entonnoir, tout le monde se retrouve là, c’est la tour de BABEL. Apres avoir traversé DOUGOBAYAZIT, dernier village TURC, tu as sur ta gauche, le mont ARARAT et l’ARMENIE devant toi un immense plateau et l’Iran. La file de camions! Tu attends ton tour, bien sur pas de toilettes, rien pour te laver et tu es bien content d’avoir des provisions. Les turc eux, passent en contrebas de la route et bataillent dans la boue. Un petit gars avec une carte de visite du transitaire ramasse les papiers « TRANSMONDIAL », tu fais confiance. La nuit, si la file avance, personne te reveille et tu te retrouves derriere. Pour passer la frontiere, un porche en haut d’une cote, c’est vraiment une frontiere naturelle, ça frotte sec avec les turcs. Passé la frontiere, tu redescends et il faut trouver une place pour se garer.

Une fois les formalites terminées, tu prends la route et ce qui fait le plus drole, plus un trou, des bandes blanches, tu comprends qu’ici ils ont de la monnaie et c’est plus tranquille.

A la douane

Sur la route, un peu de tout !!

Les photos de Christian Turcutto

Bonjour, voici les photos prises entre 1973 et 1976. Je roulais surtout sur les routes du moyen orient (Iran, Turquie, Syrie, Irak) sans oublier l’Italie et le Portugal et une partie de l’Europe (Angleterre, Allemagne, Autriche, Belgique…)
Sur les photos, on peut y voir des collègues comme Jean (avec sa barbe), Patrick Merle… et bien d »autres.
C’était le bon temps!

Quelques coupures de presse de Christian Turcutto :