C’est dans les années 50 que nait la société Georges Dentressangle, en ardèche, à Vocance.
Les camions, bleus à l’origine, opèrent en grand régional et transportent principalement du coke en benne. C’est sous l’influence de Mr Faure concessionaire Berliet que Georges Dentressangle installe la société à St Vallier pour se rapprocher de la Vallée du Rhône en 1964. Ce qui est bon pour le transporteur est forcement bon pour le concessionaire de camions qui lui cède un terrain mitoyen au sien, sur lequel on trouve aujourd’hui une zone commerciale à la sortie nord du village.
L’essor escompté n’est pas immediatement au rendez-vous, et les Dentressangle ont du mal à joindre les deux bouts dans un monde de requins. L’activité du transport de Coke n’est pas au beau fixe, il faut se diversifier.
En 1979, Norbert Dentressangle prend les renes de la société et son nom s’affiche en blanc sur fond rouge sur les camions. Thérèse, sa mère restera encore de longues années au recrutement des conducteurs. Au début des années 80, les transports Dentressangle se specialisent dans le transport de pommes vers la Grande Bretagne et les clients ne cesseront de se multiplier. Les rachats d’entreprises et surtout le portefeuille de clients. De petite société familiale regionale, ND passe assez vite au rang de grand groupe européen et avale tout sur son passage.
Il comprend très vite qu’il faut proposer des solutions au clients et se lance aussi dans la logistique, en offrant une prestation « globale ». L’entreprise entre en bourse en 1994. Après l’absorbtion de Christian Salvesen et TDG, ND agit en situation de quasi monopole en Europe, ce sont près de 12.000 camions qui roulent aux couleurs rouge. En 2015, XPO, un discret opérateur americain s’offre Norbert Dentressangle pour la somme de 2 milliards de $…
Le nom disparait petit à petit des attelages au profit de XPO, il était donc temps de creer cette page ou nous avons essayé de trier les nombreuses photos de toutes époque triées par marques !!
Eugène couchet, héros de la 1ère guerre, se lance dans la négoce de vins, charbons et produits agricoles dans les monts du Forez. Vingt ans plus tard, il n’hésite pas à ravitailler le maquis avec ses 3 camions Renault.
La guerre terminée, il convainc ses 6 enfants de créer une entreprisede transports familiale ou chacun a un role clé et ils s’installent alors en 1952 à Andrezieux, aux portes de St Etienne, dans un parc de 20 ha, lequel comprend un manoir de 750m2 et lequel s’averera plus tard, fort utile pour convaincre les banquiers. Pierre à la mécanique, Fernande au secretariat, Joseph (Jo) negociateur commercial, Lucien, Paul et Marc prendront le volant.
Jo Couchet completera en somme son apprentissage de l’administration TIR chez Rivoire à St Etienne, en rédigeant des connaissants douaniers pour Michelin. Il partira par la suite aux Etats unis ou il s’inspirera des méthodes de travail des grands groupes tournées vers le stockage. Sa vision révolutionnaire du transport fera des Tpts Couchet, une entreprise pionnière et innovante dans bien des secteurs.
Dès 1952, les transports Couchet se vient attribuer par Michelin, 8 des 10 carnets de la toute nouvelles convention TIR. En 1953, des Somua de 150cv s’élancent vers Hambourg, chargés de couronnes d’acier puis de boites et de ponts pour Goteborg en Suède. En retour, ils rechargent des fûts de boyaux pour le Danemark.
Michelin est conquis par la formule TIR et Jo Couchet décroche des lignes vers le Benelux, l’Italie ou se souvient Marc, il fallait 5h pour franchir le Mont Cenis de Lans le bourg à Susa. Marc Couchet sera l’homme des premières, puisqu’il ouvrira la route vers l’Autriche, la Grèce et la Pologne sans croiser un seul autre français.
Les grands noms de l’industrie de la fin des années 50 figurent en bonne place chez Couchet : BP, Café Rival, COOP, Lampes Sylvania et les biscuits Gringoire qui ouvriront la course au grands volumes.
Les transports Couchet exploitent alors bon nombre d’Unic, qui bien que peu apprécié par les conducteurs, sont renouvelés tous les 2 ans grace à une habile negociation de contrat d’entretien.
Des carrossiers ingénieux assemblent des savoyardes plus facilement démontables et équipent les semi de pupitres orientables, permettant de transporter des toles juqu’à 3,70 de large0 En retour d’italie ou d’Ecosse, ils peuvent ramener du fret classique. C’est à cette époque que l’on voit également apparaitre les premières semis extensibles.
En1968, Couchet décroche un contrat de 30 voyages pour le compte de la Croix Rouge à destination des Monts Khorossan en Iran, ou l’on dénombre plus de 10 000 victimes à la suite d’un terrible tremblement de terre de 7,4 sur l’echelle de Richter. Sans cartes, ils partent à bord de 3 camions, un Unic T200A, un Scania LB76 et un Henschell HS26 6×4, pour un voyage de 14 000 kms, dont 10 000 sur piste de sable ou de neige. Ils mettront 7 semaines pour boucler le voyage, ce qui est somme toute un exploit. Reçus par le Chah à Téhéran, les chauffeurs bénéficieront d’une exonération des taxes sous le couvert de la Croix Rouge. Couchet finira par être leader sur ce marché et affretera ses voyages aux etrangers ou à la STOUF. Très rapidement, Couchet conclut un marché avec un armateur danois et embarque 35 semis par semaine sur un caboteur pour Iskenderun à la frontière Turco Syrienne. Une agence est ouverte sur place. il ne va cesser de developper la méthode RO-RO vers d’autres destinations tel la Grèce et l’Afrique du nord.
Dans le même temps, Couchet reste présent sur l’Europe avec le chantier du pipeline de Fos à la frontière allemande mais aussi le transport du noir de fumée de Marseille au Luxembourg.
Mais à la suite d’un différent familial, l’entreprise se recentre vers des marchés moins risqués. La branche GB est cédées à un certain Norbert Dentressangle, fils d’un ancien affreté. Le décès d’Eugène le patriarche puis celui de son épouse vont amplifier les différents au seing de la famille et petit à petit, celle ci arrivera aux mains d’un Pdg peu scrupuleux, qui, profitant du declin, permettra la fusion avec des transporteurs locaux qui emmergent comme Crozier ou Grangeonn naitra alors TRF (transports réunis foreziens) . La société connaitra encore quelques defaillances et cessera son activité en 1994, Jean Munster récupère les derniers contrats avec Giat Industrie et hérite par la même du savoir faire exceptionnel d’un personnel formé à la meilleure école.
La société Couchet frères, gère encore aujourd’hui 25 000 m3 d’entrepots logistiques, derniers vestiges d’un passé glorieux.
Alain Lancereau
Les Unic remplacent les JM20 et 240 en 1968
A la frontière Bulgare, c’est l’UNIC IZOARD qui ouvre le convoi à destination de Téhéran en novembre 1968.
Un Saviem JM240 attelé à une surbaissée Nicolas en 1968
La flotte Couchet en 1970
Afin d’avoir le droit de charger à 38T, Couchet achète 4 Henshell 6*4/4
Pause repas sur une table improvisée en Turquie
Attelé à une Titan extensible, dont Couchet se separera rapidement
Un Scania 76 devant une mosquée en Iran
Journée de galère pour tout le monde dans ce col
Dans un col Iranien, le Scania LB76 est bien en peine, pour affronter la tempète. Il a de plus la lourde mission d’aller livrer des abris aux victimes de tremblements de terres dans les Monts Khorassan.
C’est finalement un Tatra 6*6 qui le tirera de ce mauvais pas.
L’inévitable photo souvenir des chameaux sur la route de l’Iran
Adolphe Hugon et sa Caravalle Renault sur le parc ultra moderne de Couchet, entre UNIC et BUSSING
Le Pont du Bosphore est encore à l’état de projet, et c’est un ferry qui relie l’Europe à l’Asie.
La DDE Iranienne, avec cette ane chargé de terre pour entretenir la piste. Marc Couchet pose a coté de son Henshell.
Pas de garages, pas d’assitance, les chauffeurs doivent faire leurs vidanges en pleine nature, ici à Istambul.
6m de haut de charge pour ce TBO, c’est une question d’équilibre !
En Iran en novembre 76
Un Bussing accompagné d’un Henshell lourdement chargés à Creusot Loire pour Dunkerque
Un convoi Couchet en bonne compagine à destination de Marseille
Couchet porte haut les couleurs des drapeaux, peints à la main sur les ridelles.
Au dépot à Andrézieu, pose du calicot « CONVOI EXCEPTIONNEL » sur le F221 de Pierre Philippon
Couchet charge du lourd, et les concurents ne sont pas nombreux à pouvoir charger 57T de plaques d’acier.
Adolphe Hogon se donne du mal à négocier cette épingle
Le Henshell F221 de Pierre Philippon domine la Loire avec sa benne kaiser
Chez Couchet on a aussi fait de la pulvé. On voit ici, au dessus du Rove un F221 avec une Filliat chargée de Malt.
Convoi typique Couchet avec sa 4L d’accompagnement
Stationner à Givors avec 20m de long. Les experts auront aperçu un superbe Magirus des Transports Coing de Grenoble.
Un TBo Berliet attelé à une Nicolas
En Arabie sur la route du retour
Pause photo en Turquie pour Jean Carret et son F191s3, chargé à Fos/Mer d’une colonne de raffinage à destination de l’Arabie
Perdu, ce camion Henshell n’est pas en rade… Juste un contrôle de routine.
Pour optimiser les trajets, Jo Couchet achemine ses semis en RO-RO de France en Grèce
Dès 1976 Couchet récupère ses semis en RO-RO à l’aide des Mercedes 1932. Vu au port du Pyrée en Grèce.
Les 1932 prennent la place des Henshell.
Un DAF 2805 à Marseille chargé pour la Turquie
Chargement de tuyaux de pipeline en cote d’Or.
2 TBO sont necéssaires pour tracter la lourde turbine chargée au port à St Nazaire
Reception des R310 pour Couchet et sa filliale LOCA-TRANSIT en 1981
Un F1220 attelé à une Kaiser pour charge lourdes
Un R390 dans St Etienne, chargé d’une Poclain
6*4 Renault attelé à une 7 essieux Delattre-Levivier
Le F1220 de Jean Carret
57T de Charge Utile pour cette semi Kaiser, c’est bien assez pour le Volvo.
1985 Un R340 accompagé de deux Man 19-321 ainsi que d’un R 6*4 à Ermont
Fin de la période Couchet, les tracteurs livrent des centrales d’enrobés.
A 80 ans Jo Couchet pose fierement devant le dernier camion qu’il possède
L’histoire des transports Allemand remonte au début du siècle dernier.
Etroitement liée au developpement économique de la haute Savoie, cette société sera revendue dans les années 90 à Bourgey-Montreuil. Une fois n’est pas coutume nous vous presentons d’abord les photos les plus anciennes, qui ont été recueillies grâce à André Chevrier et Jean-Loup Ferlay, superbes images que nous avons plaisir à vous faire partager. Merci à Luc, pour son coup de main !
Nous esperons vivement que bientôt, nous pourrons étoffer ce dossier, n’hésitez pas à nous contacter !
Mr François Allemand
Un Saurer en cours de chargement
Saurer de production française
Berliet
On a du mal à imaginer de nos jours le temps qu’il fallait à ce camion remorque pour effectuer un aller retour Thonon-Paris…
Renault carrosserie intégrale, le papy de l’AE !
Un Berliet GDM
Un Berliet GDM avec cabine couchette
Encore une belle pub pour le lait Mont Blanc, avec cette semi, visblement attelée à un Bernard T150.35.
Renault AFK cabine intégrale
Un Bernard 110cv, carrosserie (Pelpel?)… <= au dessus de la cabine, on aperçoit un cornet, servant à faire entendre aux chauffeurs les éventuels véhicules klaxonnant pour le depasser.... Tout une époque!
Un chauffeur pose fierement contre l’aile de son Berliet GDM, et sa remorque.
Un Renault fénéant
Un beau parc d’époque composé de SOMUA – Willème et Renault
Un porteur bache JL20
Le Fénéant et deux travailleurs !
Deux JM240 prêts pour le départ
Un HS19 Henschell avec son beau frigo à viandes, à noter les indicateurs de pression à chaque essieu de l’ensemble
Le JL20 et sa caisse Savoyarde!!!
Dès l’arrivée de la cabine SM en 1968, les transports Allemand achètent ce superbe SM240.
Christhain CATHELIN par l’intemediaire d’André Chevrier nous a fait parvenir sa collection de photos concernant la maison Allemand, et nous le remercions vivement!
Fondés au début des années 60, par René Riand afin de participer à la construction de la station de sports d’hiver de Flaine, puis dans le TP et les betteraves dans le nord.
L’un des tous premiers attelages de la société. Riand restera longtemps fidèle à VOLVO
Un Henshel pour la campagne des betteraves
Ils se sont spécialisés dans les transports internationaux longue distance en 1975 sur l’Iran. Tr_s rapidement, ils desservent l’ensemble des pays du Moyen-Orient. Comme beaucoup de transporteurs, ils subiront de plein fouet la crise du Golfe au début des années 90, et recentrent alors leurs efforts vers des destinations plus stables et moins risquées. Les camions Riand ont longtemps roulé vers les pays de l’EST, mais la crise de 2008, verra une nouvelle fois, les destinations et les methodes de travail s’adapter. De toute cette épopée, il reste un entrepôt dans la banlieue d’Athènes.
Direction le Moyen-Orient !
Décembre 1977, un 88 affronte l’hiver Turc.
Décembre 1977 en Iran, ça caille.
En turquie, rencontre avec des indigènes.
Parking TIR d’Istambul, rencontre avec un Frederecci (à droite).
Le 89 et le DAF au parking TIR d’Istambul.
Frontière Turque, accueil charmant.
Le premier FH reçu (entre les 2 Willy Betz) Même pas le temps de passer en peinture, qu’il est déjà sur le ferry direction l’Arménie.
Au nord de la Grèce, rencontre avec un iochum direction Igoumenista pour embarquer sur le ferry.
Rencontre avec un Ken tout neuf sur le port de patras (GR)
Chez un client à Athènes
Le port de Patras (GR)
Grève des paysans en Grèce.
Moyen-Orient avec Eric
Moyen Orient avec Pascal
1988 en Arabie
Bienvenue chez Saddam !
1988 en Arabie en Mercedes
Avec Titi
1986
Riand et CMA
Titi
Cap à l’EST
Attente en Frontière.
A la douane, frontière de la Georgie et de l’Armenie.
En Georgie
Erevan, Arménie, Titi et Nanar sont arrivés à leur destination : la centrale nucléaire ou ils viennent livrer des pièces.
En Géorgie, Titi tente de se rechauffer après avoir chainé.
La route est si gelée que c’est un tracteur agricole qui doit tracter le Renault en Géorgie.
Une route de Géorgie
Titi avec un chauffeur Grec, visiblement amoureux de son Scania. A la frontière de la Géorgie et de l’Arménie.
Paris Moscou avec Gilberte
Chez les transports Brousse
En Allemagne
Ambassade à Moscou
Ambassade à Moscou
Sur le port d’Helsinki
Dans le ferry
Au dépôt
Le dépot à la fin des années 80.
De Gauche à droite : Gilbert – Jean Pierre – Puce- Bernard – Titi – Léon « la station »
Un bon chargement, sans Tautliner, à l’ancienne.
Une bande de copains, fièrs de leur entreprise et de leurs attelages.
Même Bouli le chien ne vends pas de puces…
Tchicho (au milieu) et Puce.
Tchitcho (à gauche) avec Serge
Bernard « Nanar » pour les intimes avant le départ.
Les photos de Loury
Série Noire…
Heureusement Puce s’en tirera sans blessures.
Ce F12 sera remis à neuf, et terminera sa carrière définitivement 1 an plus tard à Bari (I) en percutant des faucheuses abandonnées sur l’Autoroute en pleine nuit.
Une seconde d’inattention, bonjour les dégats.
A Kavala, en Grèce Puce a couché dans le fossé son F12
Bloqué un week-end, le chauffeur du Pegaso décide d’aller se ballader en solo. Malheureusement, la pluie se met à tomber….
….Et en Grèce les routes sont hyper glisssantes sous la pluie car le revetement est fait à partir de poussière de marbre.
Il faudra finalement 2 grues pour le sortir de là.
Transporteur à la pointe de la technologie moderne, il n’a cependant pas abandonné l’esprit routier d’antan. Bon nombre de chauffeurs font partie de la maison depuis pas mal d’années, signe d’une entreprise serieuse.
Merci, Julien Riand, Eric Hamon, Pascal, Gilberte, Loury etc !
Basés à Argenteuil, les transports Gaudin ont demarré avec un antique P45 Citroën acheté par Marcel Gaudin, bien évidement, Denis son fils a vite pris le virus, du gas oil lui coulait dans les veines.
Le père de Denis, qui, par la suite deviendra chauffeur pour son fils..
Denis devant le P45 a son pere a l’age de 14 ans
Huguette et Marcel les parents a Denis et Donatien devant le Citroen P45
Dès qu’il a pû, Denis est devenu chauffeur pour son père, il a demarré avec un UNIC, et le parc s’est rapidement aggrandi avec du Bedford, et le premier tracteur T26, juste avant qu’UNIC soit repris par IVECO.
Denis en train de faire une nouvelle caisse pour son Unic
Unic avec le bedford a droite en 1975
Unic acheté neuf en 1980 pour Jean Pierre
Unic acheté neuf en 1980 pour Jean Pierre
Denis et son père
Denis avec son fils devant l’unic, le 2eme camion qu’il a acheté
Denis avec son premier camion
C’est alors que sont arrivés les premiers Mercedes, que Gaudin a commencé à décorer.
le Mercedes a Donatien la veille de son mariage le camion venait juste d’etre fini de peindre aux couleurs de la maison (rouge vermillon 1344 et jaune eiffel pour la petite histoire) avec pour deflecteur un capot d’Alfa Romeo !!! des precurseurs du tuning camion chez Gaudin.
Mercedes 1314 de Bouboule en 1983
photo de 1983 Mercedes 1422
Denis a participé à l’opération « SAHEL84 » où il a connu Max Meynier. Le mercedes « Sahel » conduit par Denis faisait 220 ch
Les 2 Mercedes au Castellet
2eme deco, Le Mercedes a Denis etait un 1425 de 1985. la fille a Denis est peinte sur le deflecteur de toit. Ce camion a eu un acrochage il sera repeint coté droit et la face avant. Il a été ensuite conduit par le frere de Denis, Marc, quand Denis a eu la Gitane.
2eme deco, Le Mercedes a Denis etait un 1425 de 1985. la fille a Denis est peinte sur le deflecteur de toit. Ce camion a eu un acrochage il sera repeint coté droit et la face avant. Il a été ensuite conduit par le frere de Denis, Marc, quand Denis a eu la Gitane.
2eme deco, Le Mercedes a Denis etait un 1425 de 1985. la fille a Denis est peinte sur le deflecteur de toit. Ce camion a eu un acrochage il sera repeint coté droit et la face avant. Il a été ensuite conduit par le frere de Denis, Marc, quand Denis a eu la Gitane.
2eme deco, Le Mercedes a Denis etait un 1425 de 1985. la fille a Denis est peinte sur le deflecteur de toit. Ce camion a eu un acrochage il sera repeint coté droit et la face avant. Il a été ensuite conduit par le frere de Denis, Marc, quand Denis a eu la Gitane.
2eme deco, Le Mercedes a Denis etait un 1425 de 1985. la fille a Denis est peinte sur le deflecteur de toit. Ce camion a eu un acrochage il sera repeint coté droit et la face avant. Il a été ensuite conduit par le frere de Denis, Marc, quand Denis a eu la Gitane.
2eme deco, Le Mercedes a Denis etait un 1425 de 1985. la fille a Denis est peinte sur le deflecteur de toit. Ce camion a eu un acrochage il sera repeint coté droit et la face avant. Il a été ensuite conduit par le frere de Denis, Marc, quand Denis a eu la Gitane.
Le Mercedes 1ere deco
2eme deco, Le Mercedes a Denis etait un 1425 de 1985. la fille a Denis est peinte sur le deflecteur de toit. Ce camion a eu un acrochage il sera repeint coté droit et la face avant. Il a été ensuite conduit par le frere de Denis, Marc, quand Denis a eu la Gitane.
2eme deco, Le Mercedes a Denis etait un 1425 de 1985. la fille a Denis est peinte sur le deflecteur de toit. Ce camion a eu un acrochage il sera repeint coté droit et la face avant. Il a été ensuite conduit par le frere de Denis, Marc, quand Denis a eu la Gitane.
Cecile qui pose devant le mercedes tout neuf meme pas immatriculé
un 1428 de 1987 il etait conduit par Donatien.
un 1428 de 1987 il etait conduit par Donatien.
un 1428 de 1987 il etait conduit par Donatien.
un 1428 de 1987 il etait conduit par Donatien.
En 1987, Volvo fait son apparition avec un premier F10 de 320cv, il sera entièrement peint, il se nomme LE PARISIEN
F10 de 1987 de 320 ch conduit par Jean Pierre le camion qu’il a le plus regretté.
F10 « Le Parisien » est de 1987 il fait 320 ch il a été peint par un peintre deTours qui normalement peignait des reservoirs de moto des voitures
F10 « Le Parisien » est de 1987 il fait 320 ch il a été peint par un peintre deTours qui normalement peignait des reservoirs de moto des voitures
F10 « Le Parisien » est de 1987 il fait 320 ch il a été peint par un peintre deTours qui normalement peignait des reservoirs de moto des voitures
Le F12 « La Gitane » c’est le premier camion décoré francais a étre allé en Angleterre a Petersborough (le plus grand rassemblements de camion en europe) La Gitane est de 1989 il faisait 360 ch,il etait très celebre au debut des année 90
Bouteille de champagne à l’effigie de la Gitane
Grand pere à Denis qui est sur la porte gauche de la Gitane
Le chien a Denis prend la pose
La Gitane a la fondation Berliet lors de la preparation du poster France route
Peinture de de Pascal Kersiak
La Gitane raide neuve…
La jolie Cécile prend la meme pose sur la paroi arrière de La Gitane
La Gitane sur la piste au Castellet en 1992 avec le copian Thierry Amilard
La 2eme fonction de la Gitane: tirer la caravane du chef pour les vacances
En 1995, Denis Gaudin opte pour un FH12-380, qu’il décore aux couleurs de Clint Eastwood . Renaud l’accompagne sur près de 30000 kms avec en copilote. Pour la petite histoire son chauffeur attitré Jean Pierre n’a jamais voulu rouler en camion décoré mais Denis a quand meme tenu a lui « offrir » un camion décoré. Jean Pierre l’emmenera 1 fois en Bretagne dans un concours pour faire plaisir a Denis et c’est tout car comme il me dit » je passe toute la semaine dedans je vais pas passer encore mes Week end dedans a faire le clown ». Dommage, j’aurais bien aimé faire des concours avec JP dans le Clint Eastwood, c’est donc Denis qui l’emmenera en concours mais c’est pas pour ca que Jean Pierre n’en prendra pas soin bien au contraire mais pour lui un FH blanc aura fait l’affaire. Ce camion est tres celebre en angletrre puisque qu’il passera meme a la TV anglaise, d’après ce qu’un anglais m’a dit c’est le camion francais le plus connu en angleterre. Peint par Thierry Gremillet
Le Clint Eastwood a fait 6eme au Mans 1998 mais surtout 3eme a Petersborough en 1996!!!!!
Clint Eastwood lors du mariage de Cécile, la fille de Denis
Photo prise du FH12 « Clint Eastwwod » dans le port de Gennevilliers.
Moi, Renaud, qui ai la chance de conduire le Clint Eastwood au faite j’ai pas le Permis SPL! plus fier que moi tu meurs.
Photo prise avec le Daf Xf de MiKe dans le port de gennevilliers
Photo prise avec le Daf Xf de MiKe dans le port de gennevilliers
Le Clint Eastwood lors de son 1er mois d’exploitation …
FH 12 de 1994 il fait 420 ch, il était conduit par Donatien le frere a Denis qui maintenant pilote le Daf XF 530 noir. Sur la paroi arriere est peint le pere a Denis, sur le coté gauche est representé la mere a Denis. Peint par Thierry Gremillet
photo du FH 12 a Donatien pris en 1997 lors « d’un voyage » en suede meme avec 10 cm de neige les camions roule a 80 Km/h !!!!!
Lenny et Denis devant le FH a Donatien avec l’autographe de Lenny
Les 2 FH dans la cour a Epinay
les 2 FH a petersborough, a mon avis les 2 plus beau FH du moment en france
En 2000, Denis, seduit par la grande cabine du Super Space, il fait peindre « Le Bohemien » par Thierry Gremillier. Denis a fait peindre Le Bohémien en hommage a Leny Escudero a qui il a demandé l’autorisation en concert a Bobino a Paris de le mettre sur son camion. Leny acceptera avec grand plaisir et a une chanson qui s’appelle ….. Le Bohémien !!!! qui resume tres bien Denis!!!! lorsque le Bohémien fut peint Leny demanda a Denis de l’emmener faire le tour du village ou il habite car il est tres heureux et fier que Denis l’ai fait peindre sur son camion.
Douglas avec son camion et Denis au mans 2002
Pierre Combemale le photographe de France routes avec Denis
Cecile avec les memes habits que sur le camion à son pere en angletterre en 2000
Pierre Combemale photographie le Daf pour les differents articles de France route ainsi que le poster
La photo de Lenny…
Denis avec son Camion Le Bohémien.
Le Bohémien avec les phares alumé et Donatien au volant tres rare car comme Jean Pierre les camions décorés c’est pas son truc !!!! il prefere son XF Noir.
Le Bohemien chez Thierry Gremillet
Le Bohemien chez Thierry Gremillet
La petite Maiwenn avec son arriere grand mere, la maman a Denis et Donatien.
Maiwenn devant son portrait dont elle est tres fiere
Lettrage en relief que j’ai realisé pour Denis …
Le Bohémien lors du mariage a Thierry Gremillet
Le Bohémien vue de derriere sur la piste du Mans en 2002
Le Bohémien en Bretagne
En 2002, Denis Gaudin achète un Super Space, XF530, tout noir, sobre et magnifique
Donatien avec son Daf XF
Poster de France route de juin 2004
Journal Anglais sur les peintures des Camions Francais avec comme exemple Le Clint Eastwood
Article paru dans l’auto journal du mois de Fevrier 1991 ou il parle de la cohabitation voitures camions
Les 2 FH pris au Mans 1995 lors de leur 1ere participation
Denis avec La Gitane pour le poster de france route en 1991
Sur les concentrations
Divers….
Les amis :
Alain Franquin c’est son grand copain: Alain a fait peindre son FH12 aux couleurs de l’Australie car il adore ce pays. Le FH d’Alain est de 1996, il fait 420 cv, la remorque a été achetée à Bata et transformée par un carrossier des Vosges. Le tracteur e été peint par Thierry Gremillet.
Eric et Jean Michel Orel : ils possedent 2 superbes Scania dont le fameux Leon Scania Torpedo 580, qui est a son avis le plus beau camion décoré français a l’heure actuelle.
A Gauche Cherooke, au centre Thierry Amillard qui est un ami a Denis avec qui il a travaillé. Il conduisait le Mercedes 1425 qui a été conduit par Marc et Denis. Thierry travaille chez les transports Suzanne a Saint Malo et conduit un FH 12 et bien sur a droite vous avez reconnu notre Denis national !!!
Le Scania de Cherooke et un 460 cv, sur la porte gauche est peint l’enfant de ce dernier.
En 1987 Denis venait d’acquerrir le 1425 et debutait les concours de camions décorés avec Cherooke qui avait a l’epoque un Iveco decoré.
En hommage a Michel trop tot disparu
coucou a tous les autres copains: Pascal Lampire, Petit Louis, les Transport Bordiau, Stephane Buret…..
Remerciements à Laurent, Dominique, tous anciens chauffeurs pour les photos.
JPV, cela ne veut pas dire je pars le vendredi ou j’ai pas de vacances ou je peux verser ou je passe vite.
Non, JPV, c’était transports Jean-Pierre Vincent à Moirans en Montagne dans le Jura. Voici un petit retour en arrière sur cette folle épopée.
L’entreprise est née dans les années 1975 et Jean-Pierre roulait avec un autre chauffeur.
Dans les années 1980, il déposa le bilan. Mais il repartit avec sa femme étant donné l’interdiction de gérer. JPV fut alors née.
Jusqu’en 1990, JPV compta une cinquantaine de chauffeurs.
Avec le rachat d’Uniroute (21), Vega Carrier (TO), 100 puis 150 personnes seront employées jusqu’en 1998.
Un dépôt à Milan (Corbetta) JPV Spedizioni et un dépôt à Turin (Orbassano) la GET, Gruppo Europeo di Trasporti.
En ce qui concernait le parc avant 1995, il y avait pratiquement toutes les marques de camions. DAF, Renault, Scania, Mercedes, Iveco et Volvo. Deux types de camion composaient le parc. La semi qui possède l’avantage de décrocher afin de passer le relais et le camion remorque qui lui, présente l’avantage de charger 120m3. Le vrac occupait une grosse part de marché de l’entreprise notamment pour les jouets, la luserne, les pneus… JPV opta pour l’option pigeonnier pour beaucoup de ces camions.
Des clients dans toute l’Europe. Essentiellement l’Italie et l’Angleterre mais aussi l’Espagne, le Portugal, Allemagne, Bénélux, Suisse et quelques voyages sur la Grèce et le Danemark.
Les principaux clients étaient:
– Iveco Torino qui chargeait trois à quatre semis par jour à livrer le lendemain chez Iveco France (Trappes).
– Firestone Bari, trois à quatre camions par jour pour le Nord de l’Europe (GB, DE, DK, NL, B).
– Armstrong, une fabrique de plafonds à Pontarlier (25), trois à quatre camions par jour pour l’Europe du Sud (Italie, Espagne et Portugal).
– Decathlon Italia Brescia, articles de sport pour livrer les magasins de la marque dans toute l’Italie.
– Thermal Ceramique Wissembourg (67) deux à trois camions remorques par jour pour l’Italie.
– Les jouets Smoby (39) sur toute l’Europe.
– Et aussi Merloni (Ancona), les cartonneries de Gondardennes (59), les canapés Nattuzzi (Bari), Grosfillex (01), Michelin etc etc…
JPV sera même le seul transporteur étranger à rentrer chez Iveco, l’usine de fabrication à Turin, marché réservé auparavant aux transporteurs italiens.
Après ce marché décroché, JPV changea tout son parc. Environ 70 Iveco , 50 Renault et 3 Man, tous en grandes cabines et toutes options de l’époque.
Le déclin arriva dans les années 1997-2000. Quand les premiers chauffeurs italiens arrivèrent. Puis les Polonais…
Dès lors, les conditions de travail changèrent pour les chauffeurs français. Petits tours du style national ou Italie du nord pour les Français et grands tours pour les Polonais. Ceci eu pour conséquence de faire énormément de casse avec le matériel et avec la clientèle.
Un associé italien (DG de la GET) qui s’envolera dans la nature avec la caisse et la catastrophe du Mont-Blanc avec la fermeture du tunnel achèveront les transports Jean-Pierre Vincent. Le détour par le tunnel du Fréjus n’étant pas pris en compte par certains clients au niveau tarifaire..
Un certain Coquelle du 62 rachètera l’entreprise en faillite.
Après une association de transports en Italie, Jean-Pierre Vincent a remonté avec son fils une petite entreprise à Moirans dans les anciens locaux.: IFT . Le parc se compose d’une vingtaine de véhicules.
Le virus du transport ne s’arrète pas à 60 ans, malgré un parcours pourtant pas facile….(Madame Vincent).
En conclusion, si je devais faire une synthèse de ces six années passées chez JPV, je dirais qu’on avait un patron qui savait nous transmettre ses passions. L’amour des camions et de l’Italie. Pratiquement tous les chauffeurs parlaient italien et tous roulaient avec fierté.
Mes regrets: C’est qu’il n’est pas poussé les frontières un peu plus loin e t que le numérique n’avait pas la place qu’il a aujourd’hui parce qu’il me manque beaucoup de photos superbes comme les Scania 143-470 tracteur et camion-remorque, les Mercedes 1948 EPS, Volvo F16 , MAN 19-464, et tous les paysages qui vont avec.
Mais toutes ces photos sont gravées à jamais dans ma mémoire…
La société des transports Zingg à Hedingen près de Zurich en Suisse a été fondée en 1968 par M. Werner Zingg. Il a débuté avec 4 camions Saurer et à l’époque la devise de l’entreprise était transports en tous genre. Au début des années 70 l’entreprise s’est spécialisée dans le secteur des fruits et légumes. En 1975 le premier semi-remorque frigorifique est apparu et il s’agissait d’un Scania 111 avec le nouveau logo ZINGG FRUCHTEXPRESS HEDINGEN. Les années qui suivirent ont été marquées par la création de lignes régulières d’Espagne et du Sud de la France à destination de la Suisse et d’une augmentation très conséquente du nombre de véhicules. Lors du 25ème anniversaire, la société comptait 50 collaborateurs et maintenant ce sont plus de 130 employés fixes et auxilliaires qui travaillent chez Zingg transports. Aujourd’hui le parc de véhicules comprend: 92 Semi remorque, 9 Camion-remorque et 8 Camion-solo et les 7 principaux constructeurs européens sont représentés au sein de l’entreprise. La maison Zingg affrète également un train sur lequel sont chargés 15 Semi-remorques tous les jours entre le Nord de la Suisse et la frontière italienne et vice-versa pour la traversée des Alpes et qui sont ensuite attelés et acheminés par la route chez les clients. Actuellement la maison Zingg transporte en Suisse tous les produits frais tel que viande, fromage, fruits et légumes et les primeurs en provenance d’Espagne,France et Italie.
Par Patrick
Quelques photos d’Yves Balleneger
3 photos qui représentent une maquette de la maison Zingg, du dépot et de 60 véhicule, chaque véhicule est un modèle unique et cette maquette a été créee par 2 employés qui ont consacré plus de 1000 heures de travail.
Un grand merci à Jean-Loup et Christophe Bouvarel pour nous avoir si gentiment reçus.
Photos : Famille Bouvarel, Bernard Romanat, Jean-Pierre Clément, Madame Collin, et SMX.
Textes : J-L Bouvarel et SMX.
Collecte des photos et buveur de cafés : Kinoroute
L’ entreprise de transports Bouvarel a été créée en 1933 par Mr Gaston Bouvarel. Le départ de l’activité transports s’est fait par l’acquisition d’une remorque bétaillère pour l’acheminement du bétail. Gaston Bouvarel conduisait lui-même son véhicule. Il embaucha pour l’aider divers conducteurs, dont Mr René Robert qui lui resta fidèle toute sa carrière puisqu’il prit sa retraite au delà de 65 ans, après avoir travaillé près de 40 ans au sein de l’entreprise.
Gaston Bouvarel, fondateur des transports Bouvarel
Jean Bouvarel et son Latil
Avec le développement de l’industrie, le transport s’est développée avec elle. C’est alors que sont apparues les semi-remorques. Avec l’arrivée de son fils Jean dans la société, l’entreprise a prospéré. Avec l’apport d’industries dans les régions Valentinoise et Romanaise, de représentants travaillant pour diverses sociétés qui l’alimentait en fret, les axes de transport se sont portés sur la région Parisienne, le Nord, et surtout la Bretagne (spécialité à cette époque de l’entreprise) qui comptait à ce moment là bon nombre de conserveries alimentaires. Les véhicules chargeaient dans la région, livraient et rechargeaient en conserves pour alimenter les grossistes, qui eux-mêmes approvisionnaient les commerces de proximité nombreux en ce temps là. Les grandes surfaces n’existaient pas.
Les chargements et déchargements se faisaient à la main, les moyens modernes tels qu’élévateurs ou transpalettes électriques étaient très peu répandus. Les entretiens des véhicules s’effectuaient sur la Place St Pierre où Gaston Bouvarel possédait un café, ou dans la rue par Mr Romanat (les bureaux de l’entreprise se trouvaient à côté du dit café). L’entretien carrosserie s’effectuait chez Mr Descombes Rue Victor Faisant, où pour pouvoir rentrer avec un ensemble routier, il fallait être un conducteur chevronné.
Mme Romanat, la femme du mécano, monte dans un Berliet en panne, pendant que les chauffeurs vont le pousser pour le faire démarrer
Le tout premier dépôt, Rue Chevalier Bayard, photographié en 2007. Petite rue étroite au centre du village. Les camions se garaient dans la rue.
Marcel Collin et son beau Berliet tout neuf
Ce Berliet vient de finir sa vie
Tracteur à capot et semi un essieu étaient la norme à cette époque
Magnifique ensemble, mais difficile à manoeuvrer dans les petites rues
Les premières cabines avancées et les premières deux essieux
Jean Bouvarel, son fils Jean-Loup, et le chauffeur Gilbert devant son camion
Michel Pasquier devant son 4 roues tout neuf. Les noms des chauffeurs étaient peints sur tous les camions.
On manoeuvre dans la cour
Mr Flouret, dit « Père Flouret », manutentionnaire
Jean et Gaston Bouvarel, avec Robert le chauffeur. C’est au dépôt de la gare, dans les années 70.
René pose devant son splendide Berliet. Il partira en retraite à 65 ans, après plus de de 40 ans d’ancienneté.
Jean-Loup Bouvarel tout môme, rêve de conduire un jour les camions de l’entreprise familiale
Le travail est dur, mais la bonne ambiance règne dans la cour au dépôt de la gare
Michel Ginot devant la porte du garage, « à la gare »
Marcel Collin et René Robert partent en retraite, Ce dernier a 65 ans et 40 ans d’ancienneté. On lui remet la médaille du travail. Sur la photo sont présents tous les chauffeurs et leurs épouses, Gaston et Jean Bouvarel, et les enfants Christophe et Jean-loup. Tout ce petit monde fêtera ça au restaurant comme il se doit
Coupure du journal du lendemain pour relater l’évènement
Décembre 1970, il tombe entre 70 cm et 1 mètre de neige dans la Drôme en quelques heures. L’activité de l’entreprise sera arrêtée pendant 1 semaine.
Un chauffeur devant son Magirus-Deutz tout neuf
Le parking du lieu-dit La Gare
Un chauffeur devant son Magirus-Deutz tout neuf
L’acquisition d’un bâtiment servant de garage et d’un autre servant de petit dépôt succint (se situant où se trouve actuellement l’usine Vuitton ont servi d’outil de travail pour déposer les marchandises et faire l’entretien des véhicules un peu plus confortablement (si on peut le dire ainsi). Le travail mécanique était assuré toujours par Mr Romanat et son fils Bernard qui exploite depuis toujours à la suite de son père un garage automobile Rue Danthony à St Donat.
Les Transports Bouvarel utilisaient en complément à Charmes / Herbasse un quai prêté par un conducteur, Mr Jean-Pierre Ginot, ce qui facilitait grandement la manutention des marchandises puisqu’il y avait la possibilité d’y faire rouler des chariots, d’abord à main, puis plus tard électriques.
Le temps passant, l’entreprise personnelle s’est transformée en société et a continué doucement son développement. Les axes ont changés, la Bretagne petit à petit a disparue de son champ d’action pour laisser place à d’autres destinations, définies par de nouveaux clients.
En 1980, l’acquisition d’un terrain en zone artisanale a permis la construction de locaux neufs comprenants un garage, un quai de déchargement ainsi qu’une station de lavage et a donné la possibilité de regrouper tous les véhicules sur un même site.
La famille Bouvarel au grand complet : Jean-loup, Jean, Christophe, ainsi qu’un R310 et un TR 280
1980 : tous les chauffeurs sont là pour inaugurer le nouvel entrepôt en zone artisanale. L’ambiance familiale et humaine a toujours été la règle.
Le parc des camions au grand complet dans les années 80
Berliet et Renault seront de loin les plus présents chez Bouvarel
Un TR propre comme un sou neuf
Jean-Luc Teppa, Claude Ravinel et Jean-Pierre Ginot complètent un voyage
La manutention est de rigueur, les chauffes-eaux se chargent en vrac
On prends la pose après le concours annuel de boules
Remise des prix du concours
Mars 1997 : Pierrot Clément s’en va en retraite …
…. Il est entouré des fils Bouvarel, Jean-loup et Christophe
En Septembre 1997, l’entreprise a rejoint le groupe Bert basé à St Rambert D’Albon d’où est gérée l’exploitation, toujours par Christophe et Jean-Loup.
Le dépôt de St Donat reste en activité, les quais et le parking sont toujours utilisés, alors que l’atelier est lui fermé, ainsi que la piste de lavage et le bureau.
En 2007, les Transports Bouvarel comptent 31 chauffeurs : 12 en zone longue, 7 en zone courte, et 12 en relais sur une ligne.
Le parc en Mai 2007
Le parc en Mai 2007
Une vieille tautliner aux anciennes couleurs est toujours présente
Une vieille tautliner aux anciennes couleurs est toujours présente
Un Eurostar tout seul semble défier le reste du parc !
Désormais seul témoin du temps jadis, un valeureux Berliet à museau
Les 3 flexibles d’air jaune, rouge, et bleu sont les symboles du passé
Le poids des ans commence à se faire cruellement sentir
Jean-Loup Bouvarel
A gauche, les quais encore utilisés, au centre le portail de l’ancien atelier, sur la droite et derrière, le parking
Les quais du dépôt
Autre vue du batiment, l’entrée du bureau et du quai
Anciens bureaux innocupés, l’exploitation est à St Rambert maintenant
Les quais
Dommage que vous ne puissiez pas sentir l’odeur du garage … Il ne sert plus depuis quelques années, mais les effluves d’huile, de graisse, de freins, de gasoil, sont toujours là Un savant mélange qui s’est formé tout seul, au fil des années, et qui sent merveilleusement la mécanique, la vraie
OLD SCHOOL Le tableau de suivi et de prévisions d’entretien des véhicules est là, prêt à servir…
Ici la fosse de 16 mètres, à côté à droite, se trouve une petite fosse pour tracteur. Ainsi, on peut travailler sur plusieurs véhicules si nécessaire.
Tout est là, ou presque. Avec un peu d’attention, on peut encore entendre ronronner un R310, le frein de parc d’un TR260, ou le bruit métallique d’une clé de 19 qui tombe par-terre …
L’ancien parc en 2007, là où se garaient jadis Berliet et Magirus
Le garage du fils de Mr Romanat aujourd’hui. C’est son père Bernard qui faisait la mécanique et l’entretien sur la petite place du village, juste en haut de là.
On prépare les papiers des voyages et des lots chargés au quai
Jean-Loup et Christophe devant le doyen de l’entreprise
C’est grace à la participation d’anciens chauffeurs de la Stouff, des routiers nostalgiques de la trop courte aventure de cette entreprise que ce dossier a pu voir le jour.
La plupart des anciens de la Stouff, sont aujourd’hui retraités, plus de 30 ans ont passé et les souvenirs sont restés intacts. Aussi, nous esperons que cette page suscitera l’envie chez d’autres anciens, de partager leurs photos, textes ou autres documents. Nous souhaitons ainsi compléter cette rubrique au fil du temps.
C’est en 1972, que Philippe Stouff, alors co-fondateur de la SAVAM, rachète la société Trans’Mib, spécialisée dans le transport de meubles.
Cette société est très rapidement rebaptisée STOUFF INTERNATIONAL.
A cette époque, le Moyen orient est un eldorado qui attire bon nombre de transporteurs. Les ports étant saturés, la demande de transport routier est très forte, la STOUFF se lance dans l’aventure du Moyen orient en novembre 72.
Le parc est alors principalement constitué de camions remorque bachés, grands volumes, essentiellement des BERLIET GR280 mais aussi des SAVIEM SM300 un peu moins appréciés de par la fragilité de leurs boites à vitesse.
L’extension du parc est telle que la STOUFF recrute à tour de bras, afin d’assurer les transports. Elle recrute malheureusement bon nombres de chauffeurs inexpérimentés, qui abandonnent leurs attelages parfois même dès l’Italie ou se le font…. « Voler ». Certains ensembles finissent dans le ravin, dépouillés ensuite par les autochtones.
A cette époque florissante, la STOUFF loue même une villa à Teheran pour ses chauffeurs bloqués sur place. Pas mal d’entre aux, utilisent alors les camions de la société pour effectuer des transports intérieurs et compte tenu du prix du litre de gazoil (2 centimes), arrondissent largement leurs salaires.
Les Stouff ont connu des moments de gloire, notamment en assurant la livraison de préfabriqués aux sinistrés d’un tremblement de terre, à la lisière du Kurdistan. Prioritaires aux douanes, ils alignent alors les 3500kms du tour en une dizaine de jours. Evidemment, vous l’aurez compris, il y avait peu d’heures de sommeil en cours de route!
Mais, en 1976, c’est une banale modification administrative qui sera la cause du dépot de bilan de l’entreprise.
En effet, cette nouvelle mesure, sensée eviter des fraudes aux taxes en cas d’abandon du véhicule, exigeait du transporteur, une somme de 15000FF par camion. Sachant qu’à cette époque la STOUFF compte 440 ensembles, la somme est colossale.
Les carnets de commandes sont pourtant pleins et malgré la pression des principaux clients, l’appui et les promesses des banques, malgré la mobilisation et la manifestation des routiers, bloquant l’accès au tunnel du Mont Blanc, tout ça n’y changera rien, la STOUFF sera condamnée à la fermeture.
Certains chauffeurs apprendront la nouvelle alors qu’ils sont encore loin et une poignée d’entre eux abandonneront alors leurs vehicules sur place.
Ainsi s’achèvent quatre années d’un essor formidable, enlisé à jamais dans les sables de l’administration.
Voilà les photos de Raymond dit le « fusillé » (suite à un voyage en Turquie dans le Tahir). Il habitait à l’époque Annemasse et est maintenant dans les Deux-Sèvres (79). Il y a travaillé environ 18 mois juste avant la fermeture. Vous pourrez decouvrir quelques photos des derniers jours de vie de la Stouff. Photos du bloquage du Fayet ou les chauffeurs se sont pris des pierres par leurs colleges devant l’autoport du Mont Blanc et du siege social à Annemasse.
Les magnifiques photos d’Henri Cardone….
Christian Piochaud a travaillé aux Transports STOUFF à partir de 1973 sur l’Italie en régulier, il avait un camion remorque Berliet 280 ch.
En Mars 1975, à la suite du premier choc pétrolier, il a pris la route vers l’IRAN qu’il a fait jusqu’en AOUT 1975. Ensuite, il a continué sur les routes du Moyen Orient mais dans une autre entreprise.
1973 en France
en route pour l’Iran 1975
Le chameau y pue de la gueule
les routes de Turquie en sable et boue
pas des routes des chemins
1982
1983
1981
1982
1984
souvenir de la police Iranienne
sur la route de l’Iran 1975
Tahir 1975
Sur le pont du Bosphore
Les fameuses routes en Turquie
vers l’Iran 1975
toujours le fameux Tahir
2007
vers l’Iran 1975
village en Iran 1975
Voilà les photos de Patrick Stouff, fils de Mr Philippe STOUFF, qui a travaillé lui même quelques temps dans la société et qui a eu l’amabilité de nous faire parvenir ses clichés. Mr Stouff père coule aujourd’hui une retraite paisible et aura 80 ans en septembre.
Blocage du Montblanc
Blocage du Montblanc
Blocage du Montblanc
Blocage du Montblanc
Blocage du Montblanc
DAF 70m3
Au Moyen Orient
Magirus
Magirus 120m3
Magirus Deutz
Magirus Deutz
Stouff MIB
Daf dans les années 60
Magirus Deutz
Sur les routes du Moyen orient
L’album de JP de brevannes
Pierre, surnommé Pierrot le savoyard, a roulé pour la maison de 1970 a 1975 en inter. Europe seulement…..des regrets !!! bien sur, il aurait aimer faire au moins une fois le Moyen-Orient… Mais parfois, on a des choix a faire…la famille OU la route !!!
1971 camion remorque Magirus
1ère semi dans cette grande maison
Attelage Stouff
1972 chargement pour l’Angleterre
1972 Mont Blanc
1973 Reportage publicitaire pour le SM 340
1973 devant mon QRA
1974 Angleterre
1974 Barcelone
1974 Barcelone
1975 Porto
1975 Porto
1974 frontière d’Irun
direction Porto
Amen…
Fier moi?…. Non Heureux!
Poulailler de luxe, la triste fin d’une belle aventure
Pause, parfois cela nous arrivait
Dechargement très « hard », je prends des photos au cas ou…
Dechargement de balles de papier à Lucca en Italie
Triste fin pour cette remorque
la première carte de » visite » .. une relique !!
la première carte de » visite » .. une relique !!
L’album de Jean François LLos
J’ai fait environ 3 ans à la Stouff, le camion en photo n’est pas le mien, sur le mien il y avait devant coté chauffeur 2 pieds + une inscription » la moelle ».
J’ai fait les 3/4 de mon activité au Portugal où j’ai été en location chez un transporteur inter portugais » LASEN ».
J’avais pas mal de potes de la Stouff à Montgeron 94, moi j’habitais à Vincennes.
Un de mes meilleurs amis était Maurice Auguy dit »l’auvergnat », en quittant la Stouff il a été à son compte chez le transporteur »Giraud », malheureusement il est décédé. Je venais de temps en temps sur Annemasse passer de bons moments. J’étais souvent au restaurant à Coulonges sous Salève.
L’album de Jean-Louis
Voici des photos de la Stouff, sur les transports pour le tremblement de terre de LICE en 1975. On parle beaucoup de la Stouff comme quand j’y étais, mais personne ne la voit jamais, c’est toujours « on m’a dit » ou « on a vu », alors j’espère que ces photos feront la joie de tous ceux qui regardent ce site, ce sont mes plus belles années de routier.
frontiere bulgare ou les gens poussent les voitures pour economiser l’essence
le mont ARARAT en Armenie ou s’est echouée l’arche de NOE après le deluge selon la bible
le cireur de sabots
Mon camion
Sur la route entre Ankara et Adana
Le cul un peu de travers
On s’y met à deux
Les stigmates du tremblement
Impossible de sortir tout seul
Toujours de la gadoue
L’auvergnat toujours grand prince
Des remorques qui se couchent
Moi, avec 32 ans de moins
Chacun se reconnaitra
L’auvergnat
Ensemble nous sommes passés au tribunal en yug. NIS pour une sombre histoire de bagarre, moi 2 jours, lui 1 mois de prison et retour sans barbe
Quand meme du bon temps…
BAZAGRAN la frontiere entre la turquie et l’IRAN, c’est un entonnoir, tout le monde se retrouve là, c’est la tour de BABEL. Apres avoir traversé DOUGOBAYAZIT, dernier village TURC, tu as sur ta gauche, le mont ARARAT et l’ARMENIE devant toi un immense plateau et l’Iran. La file de camions! Tu attends ton tour, bien sur pas de toilettes, rien pour te laver et tu es bien content d’avoir des provisions. Les turc eux, passent en contrebas de la route et bataillent dans la boue. Un petit gars avec une carte de visite du transitaire ramasse les papiers « TRANSMONDIAL », tu fais confiance. La nuit, si la file avance, personne te reveille et tu te retrouves derriere. Pour passer la frontiere, un porche en haut d’une cote, c’est vraiment une frontiere naturelle, ça frotte sec avec les turcs. Passé la frontiere, tu redescends et il faut trouver une place pour se garer.
Une fois les formalites terminées, tu prends la route et ce qui fait le plus drole, plus un trou, des bandes blanches, tu comprends qu’ici ils ont de la monnaie et c’est plus tranquille.
la sortie d’iran
des files de camions
un arc en ciel sur cet immense plateau
les gosses
chez BERNIS apres la stouff, mon pote CHRISTIAN avec le margnat village, ça aide
la pub saviem
A la douane
Sur la route, un peu de tout !!
Les photos de Christian Turcutto
Bonjour, voici les photos prises entre 1973 et 1976. Je roulais surtout sur les routes du moyen orient (Iran, Turquie, Syrie, Irak) sans oublier l’Italie et le Portugal et une partie de l’Europe (Angleterre, Allemagne, Autriche, Belgique…)
Sur les photos, on peut y voir des collègues comme Jean (avec sa barbe), Patrick Merle… et bien d »autres.
C’était le bon temps!
Quelques coupures de presse de Christian Turcutto :
Vous avez aimé l’histoire des transports Rynart, moi aussi.
Voici, l’épilogue de la saga Rynart en cliquant là :
Bonne lecture et oubliez pas vos passeports !!!