Il est 5hoo du mat je me lève et me prépare à partir.
6h30 départ du dépot. Après 30 minutes de route, j’arrive au chargement.
Je me positionne sous le poste de chargement, il me faut 45 minutes environ j’en profite pour aller boire le café.
Apres avoir chargé je passe en bascule et je fais les papiers pour le transport. Après un bon repas et un contrôle routier (eh oui nous aussi on y passe), Direction Brioudes (43).
J’arrive chez mon client
C’est un poste d’enrobés mobile
Je me mets en place pour dépoter ma citerne
Je branche mon flexible pour faire la jonction citerne > client
C’est la partie la plus critique de l’operation pas de droit à l’erreur! avec un produits chaud comme le bitume (minimun a 180 degrés) il y a gros risque de brulures tres graves.
Il ne me reste plus qu’a ouvrir ma vanne
Et voila nous sommes partis pour 45 à 50 minutes de dépotage, après tout cela il nous reste plus qu’a reprendre la route pour d’autres aventures. Mais cela ne m’empêche pas de faire une petite sieste (en bas du col de la chavade). Voila donc à quoi ressemble l’une de mes journées.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le ramassage des volailles s’effectue de plus en plus souvent par machine, les entreprises ayant beaucoup de mal à recruter du personnel pour le ramassage à la main. Ces machines sont équipées de rouleaux avec des doigts en latex très souples qui les attrapent et les envoient dans le tapis. Avec ce procédé, il y a moins d’hématomes, d’os cassés, de déhanchements etc… Bref, moins de blessures mais aussi moins de stress. Il faut compter en moyenne 1h15 pour charger et selon le type de containers, nous transportons environ 11 000 poulets par camion. Voici donc le déroulement d’une de mes journées… (par Greg85/2008)
En convoi, on en profite pour visiter la FRANCE et ses petites routes, jolis paysages et bons restos.
Mon itinéraire est le suivant : VALENCE, VOREPPE, BOURG EN BRESSE, PONT DE VAUX, CHALON SUR SAONE, SEMUR EN AUXOIS, AVALLON, CHABLIS, AUXERRE, SENS, BRAY SUR SEINE, MEAUX, SENLIS, ROUEN, MONDIDIER, ALBERT, DOUAI, MOUCHIN, frontière belge.
Il aura fallu environ cinq heures de route pour rejoindre ZEEBRUGE, mon port d’embarquement. On a un peu d’avance alors je fais les chromes et un peu de nettoyage du camion, il paraît qu’il ne pleut pas en ANGLETERRE !
Chargement de la caisse très fragile
Arrimage par le bas, pas terrible, mais je n’ai pas le choix.
On the road sous un beau soleil
alors une visite de BRUGE s’impose
On se croirait à VENISE
Quelques spécialités locales, il est bon le chocolat belge !
Après deux jours d’attente, le navire est enfin arrivé. Mon MAN est impatient de faire « une croisière » qui durera trois jours : ZEEBRUGE, BRISTOL.
Il est beau mon bateau, enfin « mon cube », bateau spécialisé dans le transport de voitures
La montée en marche arrière n’est pas facile. Trop d’angles avec la rampe, ça frotte !
Un solide arrimage au bateau me rassure
Maintenant le vent peut se lever.
La salle restaurant avec une cuisine variée, il y en a pour tous les goûts, car il y a des indous, des philippins, des russes, des roumains et un français.
Vue sur le port de ZEEBRUGE avant le départ
Passage de l’écluse pour sortir du port avec l’aide des remorqueurs et c’est parti pour deux jours de mer.
Finalement, il pleut, arrivée à BRISTOL, passage d’écluse.
A vue d’œil, rien de spécial mais il y a un gros problème : encore l’angle de la rampe avec le bateau qui est encore plus important qu’à ZEEBRUGE et empêche de descendre (ça frottait déjà à la montée).
Alors on fait quoi ?? regardez bien la photo.
Et bien on vide le port de son eau pour faire baisser le niveau + remplir les ballastes arrières du navire, environ 3 heures !
Malgré tout, ça ne passe pas.
Alors il faut rouler sur des bois pour gagner les quelques centimètres qu’il manque pour ne rien casser.
C’est pas très joli mais pas le choix !
Il aura fallu une heure
beaucoup de travail et d’attention pour descendre la rampe sans rien casser
Direction NORTHWICH, pas de problème ! Ici les ponts sont à 5 mètres, alors 80 km / heure et sur autoroute tout le long. Ils sont bien ces anglais !
Mission terminée, retour sur LYON.
Voilà plus de 20 ans que je sillonne les routes de FRANCE et d’EUROPE et j’ai la chance d’être dans une entreprise qui me donne la possibilité de vivre la route comme je l’aime.
Salutations. ( Brooklynwalt)
Je conduis un Scania 1 080 000 kms, attelé à une benne céréalière, les départs se font souvent très tôt le matin puisque nous faisons pas mal de « Paris » avec le retour quasi quotidien à la maison (quand on y arrive avec la RSE de *****).
Ici il s’agira d’une petite journée de livraison, des cailloux (ou gravier si certains préfèrent) sur Paris, chargement à St. Pierre les Nemours (chez le président de Nemours Scania Club lol…..), puis livraison à Arques dans une boutique bien connue dans la région et retour à la maison.
Départ à 3H00 le matin, le pépère s’impatiente, faut lui faire ses niveaux quand même, il totalise ce jour là 1 075 000 kms passés. Rhaaaa comme quoi les Sac à nia nia sont les meilleurs. La semi est chargée depuis vendredi.
Il est 7H15. Voilà comment il ne faut pas faire les photos. Ce chantier se trouve à Morsang sur Seine dans le 91, il s’agit de la réfection d’un terrain de tennis municipal. C’est une très belle commune, mais alors ils n’ont pas du tout prévu l’accès pour la livraisons des matériaux. C’est juste, surtout quand il fait encore bien noir.
En « bon » chauffeur j’ai fait 15 minutes de pause et je suis allé prospecter d’abord à pied, afin de me faire une idée de ma manœuvre.
Et voilà « le tas de cailloux » bien proprement à terre. Je suis content parce que « benner » dans cette posture implique quand même certains dangers, il faut tout de même avancer un peu pour vider tout puis fermer ses portes, mais en étant plié comme cela, il peut y avoir un risque de « faire tomber la benne ».
On voit mieux qu’il n’y avait guère de place pour manœuvrer. Je vous rassure le lampadaire que vous voyez sur la photo, est resté même après mon passage. Je dépose les bons de livraisons dans l’engin de chantier comme convenu, puisque les ouvriers ne sont pas là, leur journée commence que vers 8H00 (bande de veinards).
Il est 9H00, j’arrive à l’usine.
Le lavage de la benne avant le chargement de ce type de sable est obligatoire alors on s’applique
Je laisse la benne un peu levée pour que l’excédent de l’eau s’écoule,
Je prépare mon bon de lavage à faire tamponner par le chargeur.
Le chargement s’effectue sur une bascule (sympa ça évite les surcharges)…
à l’aide de cette goulotte qui avance et recule qui permet de bien répartir le chargement
selon les jours approximativement 26T800
On est parti, je vous rassure je ne vais pas suivre les rails jusqu’à Paris, les Scania sont des camions de qualité, mais ils ne roulent pas sur les rails quand même. Je bâche et je pars.
Mon compagnon de pause de 30 minutes le temps de manger. D’habitude il y en a plus (surtout en hiver) mais là c’est la période des amours alors ils n’en ont strictement rien à foutre de ce malheureux chauffeur qui leur ramène du blé ou du maïs tout l’hiver.
Mais voyez plutôt comme c’est triste autour des poubelles, alors que l’aménagement paysager est magnifique. Au passage une devinette: Ou j’étais garé? Indice: parking d’autoroute avec des canards.
Il est 15H45, c’est à mon tour de vider, la trémie n’est pas super rapide,
il faut compter environs 20 à 25 minutes
Puis un petit balayage et retour au bercail.
Il est 16H30 me voilà au depot. Voilà la bonne journée de 13H30 présence effective dont 2×45 minutes de pause (que 2×30 décomptés par mon patron) pour 666 kms.
Il est 5h, position travail, le FH est chaud, c’est parti ! (Journée type) : Direction la cimenterie qui se trouve à moins de 30 minutes du dépôt, pour mon premier chargement.
Arrivé au BEX, petit bonjour réglementaire aux secrétaires pendant l’attente du badge.
Badge écrit, direction les postes de chargement. Les postes sont identifiés soit par un numéro soit par qualité du produit.
Mise en place sur le pont, je monte dans la cabine de chargement écrire mon numéro de badge sur la borne de pesage.
Je descends la passerelle pour ouvrir mon trou d’homme, je place la manche de chargement, remonte la passerelle.
Et je valide le chargement. J’en ai pour 10 à 15 minutes d’attente. Une fois chargé j’effectue les mêmes manœuvres, mon BL est directement imprimé sur place y a plus qu’à partir.
Mais avant petit passage à la douche et arrêt syndical en salle détente pour boire le kawa avec les collègues. C’est pas tout mais faut y aller….
Arrivé chez mon client, je repère de suite où sont les silos, on peut pas les manquer ! Je présente mon BL au centraliste, il m’indique le numéro du silo et me donne la clé du cadenas. Pendant ce temps j’ai pris soin de démarrer ma turbine pour gonfler la bonbonne, histoire de gagner du temps.
Je repère le silo, je sors ma manche, par sécurité je n’hésite pas à bien serrer ma manche à ma sortie et au silo.
Une fois la pression mini pour déballer atteinte (1 bar), j’ouvre la vanne d’air qui va me servir de pousseur, ensuite la vanne arrière de ciment qui va me vider l’arrière. Une fois l’arrière vide, je passe à l’avant. Cette opération dure environ 30 minutes parfois plus, cela dépend de la hauteur du silo et de la pression de déballe.
Pendant ce temps…
La citerne est vide, je ferme toute mes vannes, j’arrête ma turbine, je débranche ma manche, surtout ne pas oublier de purger la cuve car elle se trouve encore à plus d’un bar et rouler en pression est interdit et très dangereux! Je récupère mes papiers et c’est reparti pour mon deuxième tour.
Explications détaillées
L’air chaud produit par la turbine est envoyé dans la colonne principale le long de la citerne. Cette colonne alimente une première durite qui monte sur le dessus de la cuve pour exercer une pression par le haut, sur cette même durite, une autre est branchée pour servir de purge d’air.
La seconde durite, appelée fluidisation ou émulsion est branchée à la base du cône, elle chauffe le produit et le rend liquide.
La troisième durite appelée piquage ou pousseur, est branchée juste avant la sortie à la jonction des 2 manches de sortie de produit.
La quatrième fluidifie le cône arrière.
Et une dernière qui me sert de purge d’air.
De l’autre côté de ma cuve j’ai deux vannes à clapets en bout de cône qui me servent de purge produit.
Sur les citernes plus récentes, toutes les vannes ont été améliorées pour avoir le moins de problèmes possibles, devenues pneumatique et à clapets. D’autres options peuvent être demandées à la commande, comme d’autres sorties ou d’autres branchements ou essieu directionnel… mais ça c’est le patron qui décide.
Vues intérieures, L’échelle qui va bien
La toile au fond permet une bonne répartition de l’air chaud.
La maintenance de son matériel est obligatoire, graissage des vannes, fuites éventuelles sur les joints, vidange de la turbine… Enfin j’y accorde toute mon attention. La connaissance de son matériel est primordiale, pour ma part je connais ma cuve par cœur, j’évite de trop la marteler à coup de maillet, ça ne sert pas a grand-chose.
C’est un boulot qui demande pas mal d’attention lors des déballes, beaucoup de sécurité due à la pression de 2 bars.
Pour les temps de déballe faut juste jouer avec son Mano de pression de suspension et sa montre!
Il m’est arrivé d’être plusieurs fois en galère soit par un défaut du produit, par une panne mécanique, par un bourrage de manche, par un débordement de silo, ou encore éclatement du filtre du silo, alors là, arrête tout et va t’en en regardant ou va le filtre.
La pulvé en btp n’est pas facile, souvent dans la poussière, la boue… et du courage quand il faut descendre au fond pour la laver ou récupérer un objet douteux!
Petites anecdotes: j’ai déjà récupéré un tee-shirt, un sac plastique, une baguette à soudure, un disque à meuler, des cailloux de ciment gros comme des ballons de basket… et j’en oublie.
Mon outillage courant: je dispose également de 3 manches de 5 mètres diamètre 80, 1 manche de 5m diamètre 100, 1 manche de 2m50 diamètre 80, des raccords italiens, et tout plein de raccords, colliers, embouts de secours…
chargement calcaire en carrière.
vidé dans un silo de 5000 tonnes
Eclatement de manche lors d’un chargement! Résultat 1 tonne sur la citerne.
Vidé sur le port de Nice
dans un bateau de 6000 tonnes à destination de l’Algérie
Depuis la crise de 2008, le travail a changé, on a perdu des clients, on en a gagné d’autres, le marché s’est cassé la gueule. Ça fonctionne en dents de scie. Grace à ses reins solides, l’entreprise n’as pas licencié et pourtant elle pouvait le faire! Je m’estime heureux de ma place malgré la difficulté du travail.
Le mot de la fin : Vaut mieux perdre 5 minutes de réflexion que de faire le bourrin ! (Fufu13 – 2010)
J’ai décidé après maintes demandes de faire un petit reportage sur une journée en transport de pommes de terres afin de renseigner les gens sur ce transport mal connu. Après avoir fait du frigo, de la benne céréalière me voilà en benne à paroi isotherme et son tapis roulant et non volant je ne suis pas encore Aladin. (Yohann62)
4h30 du matin le réveil sonne, ouille dur dur un café et ça va déjà beaucoup mieux. Le temps lui a plus de mal que moi à se lever, il fait la gueule. Je démarre d’Hazebrouck avec la Peugeot de fonction à 5h15 pour récupérer mon camion à Harnes à l’usine de frites la plus connue du monde, de temps en temps je rentre avec chez moi mais tout dépend où se trouve le premier chargement du lendemain.
Heure matinale
Mon camion avant de mettre en route
On fait le tour
C’est parti !
Party fun dans les oreilles pour bien mettre d’aplomb, traversée de Lille à cette heure-ci comme une lettre à la poste, j’arrive dans le bassin minier à 6h. Il me faut badger pour entrer dans l’usine afin d’accéder au camion. Je fais le tour pas de soucis, je met en route par ce sale temps cracheux, on se demande si l’Été n’est pas parti chez le voisin dur dur. Moteur chaud c’est bon on décolle je passe le poste de garde et c’est parti mon kiki. Au programme musical Rammstein, Nightwish, Within Temptation et Jean Jacques Bourdin sur RMC, il faut bien s’informer un peu.. C’est parti direction une ferme enfin plutôt un hangar à patates perdu en pleine campagne prêt de Le Quesnoy, entre Valenciennes et Maubeuge.
Feuille de pointage
L’Usine à Frites
Le Valenciennois
Chemin menant à la fermette
c’est juste !
Nous y voilà !
Pour charger il faut commencer par débâcher ensuite reculer sous la sauterelle (tapis) qui elle est alimentée par une trémie dans laquelle le fermier déverse ses patates à l’aide d’un télescopique ; les pommes de terre passent sur des vibreurs afin de leur enlever leur surplus de terre. Certains agriculteurs chargent directement au télescopique sans passer par ces étapes. Alors il s’agit maintenant de juger le poids à l’œil et avancer au fur et à mesure pour faire plusieurs tas. Moi avec cette benne je fait 8 tas un peu au dessus des arceaux et j’ai généralement mes 44 tonnes. J’adore charger dans des endroits pareils en campagne profonde. A la fin le type vient me voir et me dit qu’il manque un bout de sa sauterelle, une barre qui a du finir dans mon chargement, mince que faire !! Bah tant pis je regarderais en déchargeant et il ira la récupérer un de ces quatre. Chargement fini, CMR et bâchage obligatoire. 1h10 pour charger, à 8h10 Go !
Ça sert à amortir le choc des pommes de terre, on commence toujours à charger à cet endroit.
On se place sous la sauterelle
Début de chargement
1er tas
L’agriculteur verse ses pommes de terre dans la trémie
La sauterelle
2ème tas
Disjoncteur pour mettre en route le tapis
Moteur du tapis
Molette pour régler la vitesse de rotations du tapis
La prise
Résidence du fermier
Raccord pour le système hydraulique
Réservoir hydraulique
Ça fait du bruit 🙂
réservoir hydraulique
Manette pour actionner le tapis en système hydraulique
Chargement terminé et bâché
Maintenant direction les Flandres Françaises à Steenwerck. Je prends l’A2 suivi de l’A23, traversée de Lille nickel on voit que c’est les vacances, ça fait du bien de rouler un peu. Arrivé chez mon client à 9h40 au lieu de 10h elle n’est pas belle la vie ! c’est l’avantage de ce boulot quasi jamais d’attente, petit appel de phares au Berger Allemand en cages comme à mon habitude et passage sur la bascule, 43 T 120 ça ira comme ça. Je recule dans la trémie pour vider, c’est comme une mise à quai sauf que là c’est un tapis roulant prêt à recevoir les pauvres pommes qui vont finir en frites, pour certaines dans nos baraques à frites d’euch Nord. Donc pour vider il suffit de se brancher au courant de l’usine, d’actionner le disjoncteur et le tapis de la benne se met en marche, ne pas oublier de lever la trappe au cul. Et voilà c’est parti 1h20 pour vider. Le tapis une fois branché est synchronisé avec ceux de l’usine donc quand tout s’arrête le mien aussi car des fois cela va trop vite pour les ouvriers, c’est fait pour. J’ai oublié de préciser qu’il y a une molette pour régler la vitesse de rotation du tapis de la benne (la vitesse n’est pas synchro elle) pour éviter que la fosse déborde. Il y a deux systèmes pour le tapis, l’électrique que je viens d’expliquer et le système hydraulique au cas où il n’y aurait pas de prise chez le client ou panne ou autre, pour cela le tracteur est équipé d’un réservoir d’huile hydraulique comme en benne basculante, il faut raccorder le tuyau du réservoir au tapis, et pour actionner le tout il faut se servir de la manette (toujours la même que sur un système de benne basculante) vers le haut pour mettre en marche et vers le bas pour stopper, et c’est la même molette pour varier la vitesse de rotation du tapis. J’ai bien retrouvé le morceau de sa sauterelle tombé au cours du chargement.
Entrée de mon client.
Il a le droit à son appel de phare traditionnel
Tapis branché
déchargement dans la trémie
Ça commence à descendre
Le voilà l’objet de la sauterelle perdu dans le chargement
Tapis roulant sous le cône
La poussière de terre s’accumule et il faut gratter
Pesage à vide
Je suis enfin vide, coupure faite en même temps, je monte dans la benne enlever les patates restantes coincées à la main. Je repasse sur la bascule à vide et c’est parti pour aller charger en plein coeur des Flandres à Bollezeele pour la grande usine de frites. A25 puis sortie Wormhout hélas centre ville fermé, déviation en place, reprendre l’autoroute de Dunkerque puis sortir à la prochaine. Quelques villages Flamands plus loin et j’arrive à Bollezeele. Je tombe sur une grande allée de terre qui conduit à une petite fermette typique Flamande je n’ose pas m’ y aventurer par expérience et je me gare sur la grande route en feux de détresse et court un sprint de 400 mètres et là je tombe sur des fermiers « old school » bien sympas avec un fort accent Flamand, très bon accueil mais qui a dit que les Flamands étaient froids ? Enfin de ce coté ci de la frontière car de l’autre coté ça l’est un peu moins. Il me dit si si c’est bon tu rentres, tu fais demi-tour et tu te mets en place sous la sauterelle, juste mais nickel après quelques ripages de pneus.
Il est 11h50 je suis prévu à 13h il me dit on charge après manger avant de se raviser et de me demander si on peu charger avant, mais pas de souci Jean-Charles ou Alfred, on commence à charger. A 13h15 chargement terminé, après avoir discuté le bout de gras avec ces braves gens je les laisse aller casser la croute peut-être une Carbonnade Flamande (plat à base de bière) qui sait et moi je refais chauffer la gomme et mon estomac par la même occasion avec un sandwich concocté par madame, MIAM !!
Estaminet typiquement Flamand, on en voit pas mal par ici !
Chemin d’entrée dans la ferme, j’ai préféré y aller à pieds d’abord.
Dans la ferme
Il est venu à moi le gentil minou
Sur l’A25 je double un camion benne d’une saleté incroyable, j’ai rarement vu ça même en betteraves, à sa hauteur je m’aperçois que c’est une femme coquette qui conduit, eh bien elle a du courage, elle n’a certainement pas eu le choix, en pareille conjoncture on prends ce que l’on nous donne.
Traversée de Lille, j’enquille l’A1 et la sortie Carvin. Arrivé chez Mc Cain badge pour ouvrir la barrière et ensuite on fait les papiers au laboratoire et ce sont eux qui viennent prendre un échantillon de patates au cul de la semi et ensuite pour pas attendre je décroche et raccroche une semi de la boite qui nous affrète et je repars charger avec leur tapis à Lillers à coté de Béthune, en revenant tout-à-l’heure ma semi sera vide je pourrais la reprendre. C’est la merde après Béthune 30 minutes de bouchon car ils font des terres pleins en béton qui font bien chier les chauffeurs l’hiver par exemple, on a pas autre chose à foutre avec le pognon, on peut pas faire des trucs utiles !!!?? Client bien merdique à trouver je dois aller faire demi-tour plus loin et revenir c’est dans une petite rue et comme toujours des voitures sont mal garées GGggrrr, bon je charge il est 16h20.
Frites frites frites !
A l’intérieur de l’usine Mc Cain
Ça va être tendu pour rentrer à Harnes sans refaire une deuxième coupure. Pas manqué pfff trop d’ oppression dans ce boulot maintenant, je me suis pris des bouchons sévères sur Béthune au retour dur dur, stressé de voir le temps de conduite s’écouler et de devoir refaire une 45 à 25 minutes de Harnes, sans ces travaux j’étais bon. Je profite de ce repos pour nettoyer les jantes, rétros, vitres et le tableau de bord.
45 faite je redécolle c’est les heures de pointes, 25 minutes après je suis arrivé, re poste de garde, laboratoire et je décroche la semi chargée sur le parc et raccroche ma belle semi qui a été vidée pour demain.
Dans ces satanés bouchons
avec la semi de la boite qui nous affrète, ça fait tout de suite moins glamour
Encore un qui vient vers moi, eh bien mon miaou va être jaloux
Béthune
Béthune
Les 2 terrils jumeaux de Loos-en-Gohelle
Fin des opérations 19h32
The end !
Demain je viens d’apprendre que je pars en campagne de petits pois c’est bon ça. A 19h30 je suis dans l’auto, un passage à la pompe à gasoil et je rentre chez moi pour 20h40.
Je travaille pour la société Frédéric ‘s Heeren specialisée dans le transport en vrac.
En règle générale le lundi je pars de notre dépôt à Hannut en Belgique située entre Namur et liège, et je pars vers 6h direction l’usine de Seilles qui se situe à 30min de chez nous…
Je charge les aliments granulé et flocon pour l’alimentations des chevaux. Ensuite je pars pour faire mes clients qui sont en général toujours les mêmes. J’ai environ 80 clients sur un rayon bien défini. Nos tournées varient entre 4 et 8 livraisons, parfois un complet mais c est très rare…
Suivant les destinations je fais 3 ou 4 voyages semaine, soit je rentre à vide ou je charge des céréales en ferme ou silo.
De octobre à avril on est en pleine saison donc c’est du 6 jours semaines, car les chevaux sont rentrés. Bien sûr dans le respect de la RSE.
Nos remorques sont équipées d un bras avec vis pour remplir les silos par au-dessus ou en soufflerie pour ceux qui sont munis que d’un tuyaux de remplissage.
Chaque samedi lavage complet puis garé au parking par le boss qui aime un parc au top !
Depuis quelque temps j’ai un Scania tout neuf, avant je roulais avec un DAF dont voici quelques photos :
Quand mes tournée équitation son plus calme, je fais des livraisons dans les fermes :
Les plaisirs des accès sous la neige :
Quelques photos de livraisons. Chaussez vos bottes en cahoutchouc avant de cliquer !
haras sur champignelles département 89
Livraison dans le 08
Le tableau de commande digital, au top
Certains accés sont peu engageants
Stany l’ami des cheveaux
Il faut parfois remplir directement les big bag
Kiki content !
Embarquez avec moi sur un voyage classique :
Lundi départ 6h15 direction le chargement…8 produits différents chargés… 9h départ direction le 08…
Premier et deuxième client en ferme, c’est du granulé pour boeuf et vache laitière.
Troisième client un manège près de Rethel 08. Livraison par le dessus de 2t de granulés pour chevaux. Dernier clients près de Esternay 51…livraison de 4 marchandises en soufflerie et la rencontre du toutou de l’agriculteur.
Mardi petite journée : chargement à Cologny 51 ensuite rechargement pour Montmirail, Cossigny77, Langon 41, Champignelles 89 et Villechetif
Mercredi j’attaque avec une livraison dans un poney club :
Livraison d’un haras en région parisienne
Dernière livraison de la journée à Champignelles 89
Avec la facilité de la caméra à bord
Et pour terminer une journée de 12h avec 560km et 4 clients, j’ai mérité un bon repas au relais de Pontigny 89.
Puis départ 6h15 pour livrer mon dernier client à Villechetif 10.
Ola à tous ! Un week end passé sur la route, c’était en septempre 2014, lors d’une descente Madrid. Ca s’est trouvé sur la N1, entre Vitoria et Burgos, à Pancorbo exactement. Ce village, que l’on passe, en étant émerveillé par les paysages alentours, mais sans jamais avoir le temps d’y faire une bonne visite. On oublie un peu le camion et le bitume. Voici le CDB d’une balade :
Ce dimanche, il faisait beau, j’ai donc entrepris une petite rando, en passant pour commencer, dans ce village, en contrebas de la N1. Village qui se confirme joli, comme on peut le deviner depuis la N1.
Après un passage dans un genre d’office de tourisme pour visualiser la ballade, on quitte le village, en remontant vers le nord est, direction Miranda, pour situer. On est parallèle à la nationale.
Et rapidement des sentiers grimpent en altitude, sans trop s’éloigner de la N1. Après quelques 2,5kms du village et de montée, le point de vue attendu se profile. Et là,(personnellement) pas déçu du panorama. LaN1, l’Autopista 1 et la ligne de fer Madrid-Irun se faufile dans un étroit passage. C’est déjà joli quand on y passe en dessous, mais depuis là….
On y voit à gauche, les axes filant vers Miranda que l’on devine au fond, et les montagnes du Pays Basque
Pancorbo au 1er plan, et les axes filant vers la Castille, Burgos….
Je reste un moment là, afin de profiter et de prendre des camions roulant sur ces divers axes, ils sont pas bien gros…
Je décide de prolonger la ballade, derrière, un peu plus haut. Il fait beau, on a le temps, et tout va bien.
Il y a des fortifications. On voit le chemin qui grimpe.
Encore quelques kms de grimpette, mais là encore pas déçu. Pour commencer, des chevaux.
Puis les fameuses fortif.
Et toujours le même décor en fond, mais en plus petit, à gauche, Miranda. Sur cette 1ère, on peut voir du 1er point où on est reparti.
au centre Pancorbo
à droite la Castille
Un panorama de PancorboUn panorama de la Castille
Bon je vous ai assez ennuyé avec mes images hors sujet sur ce site… De retour sur le bitume de la N1, voici un peu de camions (qui roulent le dimanche) !
Pour les accrocs du shopping, il y a une bonne vitrine au resto.
Cette balade m’a occupé 4 heures, j’ai pas vu mon dimanche passer…. A refaire sans hésiter. Quel beau pays !
Voici les photos de mon voyage au Maroc en convoi exceptionnel. Beau souvenir d’un voyage avec ses galères et le plaisir d’avoir mis les roues de mon camion sur un autre continent. Chargement dans l’Allier et livraison à Berrechid.
Ce voyage a duré presque 3 semaines, 3 semaines parsemées d’embuches et de soucis avec les transitaires, la douane et enfin la grève au port de Marseille pour le retour.
Mais un tour qui restera gravé longtemps dans ma mémoire ! Si l’occasion se présente, je resigne tout de suite !
Un jour de pluie sur le port de Marseille le 16/02/11
Aknoul, ancien navire de la COMAVAV repris par CMA CGM. Je serais le seul chauffeur à bord, avec un équipage roumain et philippin !!!
Les repas ne sont pas mauvais
Cabine très sale, ça donne même des boutons !!
Premier paysage du continent Africain au passage du détroit de Gibraltar
Arrivée de nuit à Casablanca le dimanche 20/02/11
Problèmes administratifs, ça vous étonne ! Je vais rester 9 jours sur le parking du port
Resto dans Casa, il faut bien passer le temps !!
D’habitude je suis maniaque mais !!! Tant pis !
Mosquée Hassan II
Il n’y a pas que des pauvres !!
01/03 enfin la route, c’est du sport par ici et pour tout le monde !
Quelle bonne idée d’avoir traduit les panneaux !
Deux semaines pour arriver chez mon client, mission accomplie
De retour à Casa mon transitaire m’a trouvé un super parking !
3 jours dans ce décor de rêve pas facile..
Et oui ça roule encore
camions euro 6 ou euro 00, y’a rien de marqué!
Dimanche 06/03, enfin le départ de Casa après une nuit mouvementée, problèmes jusqu’à la fin..
Pendant 48h même spectacle, heureusement je n’ai pas le mal de mer
Mercredi 09/03 au matin, arrivée sur Marseille, tiens on tourne en rond, mauvaise nouvelle le port est bloqué par des marins de la SNCM, j’y étais presque !! Navire au mouillage, jolie vue sur la côte.
Jeudi 10/03 au matin, je rentre enfin dans le port de Marseille, re-mauvaise nouvelle, les dockers sont solidaires, ils ne déchargeront pas le navire, aujourd’hui, c’est un gag !!!
Vendredi 11/03, je peux enfin descendre mon camion et rentrer sur Lyon après plus de 3 semaines de voyage.
Vendredi, le chef m’envoie le programme pour la semaine à suivre : donc lundi tu vides ce que tu as dans la remorque ensuite charger pour D: pfungstadt + 8 MPL pour le Messe Berlin…. cool un bon petit voyage.
Donc lundi 7heures, je me présente pour vider dans le sud du 77, nous avons l’habitude d’y aller, ça se passe toujours relativement bien, donc à 8h20 je suis vide et je rappelle les chefs pour savoir si il n’y a pas de changement et là, surprise, y a un autre client à aller charger à coté de Fontainebleau, un client où ça se passe jamais bien et ensuite programme comme initialement prévu.
Je vide…
Allez c’est parti, on fonce vers Fontainebleau, ensuite on fera un client hyper régulier dans le 60 et on finira par aller charger au nord de la RP dans le 95 pour livraison à Berlin (autant dire que j’effectue les ramasses complètement à l’envers de l’ordre de livraison) pas grave je m’arrangerai, on a l’habitude…
J’arrive sur Fontainebleau, y a un TSA devant moi, il a que 4 palettes, ça passe vite. A mon tour, on me charge mes 6 palettes, je sangle tout… Je vais pour remonter à la bascule et là, pour ne pas déroger à la règle de cette boutique, le cariste court vers moi et me dit » on a fait une connerie, toi ce n’est pas des big bag sur palette que nous devions te charger mais des palettes avec des sacs de 50KG on s’est trompé dans le conditionnement….. » Bah merde!
Appelle le chef ceci cela, allez pars vite charger les deux autres et tu me rappelles quand tu as fini! D’ici là, j’essaye de trouver quelque chose d’autre pour monter, on enverra quelqu’un demain prendre le chargement correct, »Ok! » vite faut aller dans le 60 avant midi maintenant si c’est possible. J’arrive vers 11H30, on me charge rapide et là je redescend pour 14H à Saint Ouen, je charge toutes mes palettes, tout va bien et vite, on range bien les palettes car j’ai 6 hall à vider pour les salons à Berlin….
Je rappelle la commandanture, rien de plus à monter mais on a ton retour de Berlin, c’est à charger mercredi, je t’envoye les instructions mais attention livraison impérative jeudi avant 16h pas de livraison le vendredi !
Chez le client avec un tsa
Allez on fonce, D933 de Meaux à Chalon (je préfère à la N4 jusqu’à la Fere champenoise) puis A4 jusqu’à Longeville et y a plus d’heures! (merde je pensais au moins arriver à la frontière… )
Sur la D933 entre Meaux et Chalon
douche et dodo à la Total à Longeville
Mardi on redémarre à 6H30, y a un premier client à livrer à Pfungstadt et j’aimerai monter jusqu’a Berlin si c’est possible dans la journée, ça fait 807km au total, ça doit passer.
Arrivée chez le premier client
Frankfurt city
J’ai pas mal de chance, ça roule relativement bien dans mon sens
dans l’autre sens, c’est vraiment pas la même histoire
Sur la route, je me rappelle des photos de Jembraille qui date de 20 ans
c’est marrant ça n’a pas changé, toujours à plaques mais encore plus défoncé.
Ca passe, 17H, on est posé sur le parking du messe à Berlin, je vais au bureau mais non, « vous avez rendez vous demain à huit heures et on vous mettra avec un cariste pour distribuer tous les halls demain matin. Ok…..!
Bon, vu qu’il n’est que 17heures, que le camion est garé sur un parking sécurisé, que je suis lavé…. Je fais quoi? Je vais au camion pour finir le livre de Katherine Pancol ou je trace dans Berlin pour visiter et faire quelques photos à envoyer à fdr et pour faire raler ma femme?
Allez c’est parti ! Comme tout bon touriste, on prend le métro et on visite, le problème c’est que je n’ai aucun guide, aucun plan du métro, je sais même pas où je suis, va falloir improviser.
Le messe de Berlin et différents halls qu’il faudra livrer demain
Photos dans Berlin, en ville
Dans le métro
Olympic stadium
Le lendemain à 8H, retour au bureau, le cariste est là et m’attend, y’a qu’à suivre le cariste sur tous les halls, et en fait, ça va hyper bien, à 10H je dégage de là…. A 12H, je suis au rechargement, et à 14H, je prends la route et là, va pas du tout falloir trainer car demain avant 16h faut être vide à Rouen, c’est parti !
Je rentre par Leipziq, Erfurt, Frankfurt, Cologne, Mons, Amiens et Rouen. J’y suis le jeudi à 14H, à 16H je suis vide, j’appelle le chef, il me dit d’aller charger chez un client qu’on fait en régulier dans le 76, je charge complet pour le centre de l’Allemagne à vider lundi, « tu peux charger ce soir et tu descends tranquille sur Paris ce soir ou demain; et demain j’ai 2 remorques à passer au CT à Villabé, une le matin et une l’après midi et après week-end, et lundi tu partiras à 3h pour livrer ce que tu viens de charger? OK? No problem chef, à demain alors…..
Arrivée à coté de Rouen pour vider
Fini de recharger pour partir lundi matin et voili voila une bonne petite semaine…