Chargement vendredi a Laakdal en Belgique de 2 bobines de métal, arrivée a 13h, pas moyen de trouver la bonne entrée, je tourne en rond, un chauffeur polonais me voyant en galère monte avec moi et m’emmène jusqu’à la bonne entrée. Bascule, parking, ouverture de la fosse puis attente, café, attente…
8 heures plus tard je me mets enfin en place, un vieux vient m’engueuler, j’ai jamais su pourquoi, apparemment j’allais pas assez vite…
Chargement Arcelor a Laakdal
A 23 heures fini, nuit sur le parking de l’entrée.
Lendemain, petit coup d’ oeil à l’itinéraire et hop je suis partie…
Petit problème, pas moyen de trouver la vignette et site internet en panne. Donc une bonne partie du chemin par les départementales.
Villages Belges qui se succèdent puisque je n’ai pas de vignette
Je m’arrete charger des palettes pour Porto et je reprends la route.
Je roule toute la journée, jusqu’à la dernière aire avant Poitiers, j’en ai marre et je suis bien là. Je passe le weekend bloqué avec 2 espagnols et un vieil ukrainien super sympa.
Weekend bloqué avant Poitiers
Lundi, je reprends la route, je roule jusqu’à Burgos, je passe la nuit au resto où se trouve l’as24.
Je coupe à travers par les nationales, j’ai le temps et j’adore ça ! Rouler quand on peut prendre son temps, ça c’est agréable ! ^^
Traversée de L’Espagne
Je passe par Benavente puis rejoint la route pour prendre par Vigo.
Je n’étais jamais passée par la frontière nord du Portugal, le paysage est magnifique, mais la route est fatigante, les montées à 30 km/h se succèdent, et les descentes avec un ralentisseur de premium me semble bien longue…
Montée bien compliquée dans la région de vigo, montée à 30km
Je décharge mon client à Viana do castello où je retrouve un collègue. On repart ensemble vider a Porto.
Puis je m’en vais charger du vin sur la route de Villa Réal, je m’arrête au bureau… » Non , Mlle nous n’avons rien pour vous aujourd’hui, revenez demain » La journée était bien partie, mais elle s’arrête la.
Porto
Le lendemain je me mets à quai à 11 h après avoir attendu 2 heures qu’un quai se libère.
Chargement fini, je me mets en route pour aller vider vers Marseille, une petite pause gazoil à l’as24 de Villa real, une pause qui s’éternise, j’ai une perte d’air trop importante, mais je ne sais pas d’où ça vient. J’attends un peu, puis repart, mais obligation de s’arrêter toutes les 2 heures, sinon toutes les alarmes se mettent en marche. Je m’arrête, je coupe, je redémarre et je repars, direction le garage à la Jonquera.
AS24 villa réal, problèmes qui commencent …
frontière du retour portugal espagne, pour rejoindre valladolid
Je m’arrête passer la nuit vers Soria, je mange et discute avec un hollandais et 2 vieux espagnols qui partent dans un discours politique dont je ne comprends pas un mot, à un moment il rigole… alors je rigole et tout le monde rigole, même si on ne comprend rien. Le retour au camion vers 2 heures du matin se fait en zig zag et je faits une coupure de 13heures. ^^
Le lendemain la route se passe tranquillement avec mon problème d’air jusqu’au garage, et voila une bonne semaine qui se termine et un weekend « chargé » qui s’annonce à la Jonquera. (Nalmay)
Un petit reportage photos de mon emploi saisonnier en citerne. C’est un boulot qui peut rapporter gros pour la personne qui transporte à son compte sachant que 1 Hectolitre est payé entre 0.50 centimes d’euros à 0.70 même plus… Donc un tour = environ 130euros dans la poche…
J’ai travaillé dernièrement dans le transport d’eaux usées de caves coopératives en citernes. Par eaux usées, je veux parler des eaux de lavage de cuves ou diverses autres lavages internes liés à la fabrication du vin. Il n’est en aucun cas lieu de transport d’eaux usées comme cuve sceptique ou autre.
Le travail est tranquille avec une petite odeur de parfum assez désagréable qu’on oublie vite sauf quand les mouches vous tournent autour au lieu de vidage!! Je dis tranquille car il n’y a qu’à brancher le manche, mettre en route la pompe et attendre, conduire 15min environ (ça dépend des endroits), brancher deux manches, ouvrir les vannes et attendre que les eaux se déversent dans les bassins prévus à cet effet.
Donc 5 tours par jour mini, remplissage 40min, trajet 15min (dont 9 rond point avec un total de 90 rond-points par jour…) vidage 30 min donc un total de 1h30 environ pour remplir et vider. Ca dépend de la puissance de la pompe, des fois 1h30 pour remplir ne serait-ce qu’à peine 250hl (250000l) au lieu de 30 min voir 40min pour remplir 260hl ailleurs … sois un total en 5 tours de 1300hl (1 300 000litres).
Voici quelques images de mon travail saisonnier et de mon proliner qui totalise 1 230 000km, qui souffre un peu dans les nids de poule mais qui fonctionne encore assez bien pour les 100km que je faisais par jour.
Caves coopératives de Narbonne: Lieu de chargement avec deux cuves de 2000hl chacune, soit un maximum de 4 millions de litres qui ne seront jamais atteints car les pompes ont du mal à pousser après 1000HL dans une cuve
Les eaux tombent dans un petit bassin avant d’être pompées, les grappes ainsi que la terre sont récupérées dans les bacs rouges que l’ont voit mais beaucoup de terre passe quand même dans les cuves
Branchement du tuyau (manche) avant toute chose
Voici la pompe avec une vitesse avant et arrière, une télécommande avec 1ère, 2ème et zéro. C’est une vieille pompe qui fuit un peu mais qui marche du tonnerre!
Les vannes, moment assez important, surtout bien regarder que la vanne est ouverte avant de mettre la pompe en route sinon risque de tout péter ! pompe, manche etc…
Une fois tout ouvert, on met la sauce et c’est parti pour une demi heure de remplissage
Y a plus qu’à attendre que les petits tuyaux sur le côté de la semi soient au niveau voulu et éteindre quand il le faut
En attendant un petit tour en haut voir si tout va bien et si le ciel ne nous tombe pas sur la tête ! Nous voila plein et c’est parti!! Bien sur après avoir débranché et arrêté la pompe. Reste plus qu’à sortir de là si personne ne gène!
Et c’est parti pour 9 rond points en à peine 10km !!! c’est le 6ème, encore trois . Certains sont un peu chaud à prendre !!
J’avais pas fait gaffe au panneau, heureusement je tourne bientot
Ensuite je prend un petit chemin qui longe l’autoroute A9
Après ce pont, je tourne a droite ça passe tranquille
Et c’est parti pour un tour de manège, le siège du camion étant dépourvu d’air.
Je ne vole pas trop dans la cabine mais j’entend des claquements bizarres lors des passages des multiples nids de poule!!
Il n’y a pas le droit à l’erreur, surtout de nuit, un moment d’inattention et c’est dans la ravine ou dans les marais que l’on finit
Il y a de superbes chevaux dans les marais
Voila l’entrée des lagunes
Y a pas le feu, juste un peu de poussière!!
Et me voila garé là
C’est le bordel dans les manches!!!
Une fois trouvée celle qui a pas de trou, voila le tout branché et les vannes ouvertes pour déverser les 260HL dans les bassins.
Faudrait pas tomber là dedans à mon avis sous peine d’avoir quelques grosses pustules à la sortie !!
Encore un petit tour en haut
Et quelques photos de mon camion avant de repartir
un Mercedes pro liner 400ch
dernière photo des bassins
C’est reparti pour un tour après avoir bien sur éteint toutes les vannes et débrancher les manches
La nuit faut faire gaffe quand même! C’est chaud mais ça passe juste
Et c’est reparti pour 10km et 9 rond-points en sens inverse
Autre lieu de chargement
Voila mon quotidien, d’un emploi saisonnier que j’ai particulièrement apprécié du fait que je travaillais la nuit en général. Par contre, les moments d’attente sont longs, le boulot en lui-même n’est pas dur du tout comme vous le voyez, juste les manches à brancher et gratter des fois les cuves avec un bout de bois pour virer la terre au fond (quand on trouve un bout de bois approprié). Les odeurs sont assez désagréables, ça sent un peu comme les égout à vrai dire, mais on s’habitue assez vite enfin moi je me suis habitué. (Niko11)
Je voulais vous faire partager une matinée que j’ai passé avec un ami routier, il s’appelle « Marco34 », il bosse dans l’entreprise à son beau-père ou ils ne sont que tous les 2 à travailler, l’entreprise se nomme AJE transport.
Rendez-vous est pris au dépot à 5h30, je rejoins Marco, il roule en Magnum 480 et aujourd’hui nous allons faire du plateau.
Départ à 5h45, chargé de pallettes nous partons vider à beaucaire (au Chais Beaucairois) via l’A9. Arrivé là-bas nous patientons quelques minutes puis on nous décharge .
Une fois à vide nous partons charger des agglos à Orange toujours en empruntant l’A9 ou tout se fait en 15min…
personne au chargement devant nous et un chauffeur de manitou très rapide!!!
Nous voilà repartis direction Vendargues (en passant encore par l’A9)
Déchargement chez un marchand de matériaux ou là aussi le déchargement et assez rapide
Une fois déchargés nous partons non loin de là, à Castelnau-le-lez dans une fabrique de pallettes charger un complet de pallettes.
Le chargement est un peu plus long 1h environ
Vers 11h30 nous quittons la fabrique et repartons au dépôt ou nous arrivons vers 12h00. Marco décroche le plateau charger de palettes qu’il ira vider le lendemain à Pamiers dans l’Arriège puis accroche la tautliner
Cet après-midi il ira charger un complet de palettes à la base Intermarché de Pèzenas et ira le vider à Vendargues mais pas moi car seul le chauffeur est autorisé à rentrer dans la base donc ici s’arrête ma journée ou plutôt ma matinée. (Divoume)
L’entreprise qui m’emploie est un négociant de matériaux de construction. Son activité passe par la livraison de béton frais à la fabrication de préfabriqué. Pour pouvoir effectuer toutes ces tâches à bien, nous avons 25 camions, du Saurer au Mercedes Actros ou Atego tout neuf, la moyenne d’age du parc est de 15 ans, ce qui est assez vieux. L’entreprise compte 160 personnes, dont la principale base est à Delémont, sinon on a des dépôts à Laufon, Moutier, Porrentruy, Cressier, Chaud de Fond. Sur ces 160 personnes, il y a 15 chauffeurs, capable de faire à peu près toutes les tâches demandées. Dans cette entreprise, quand on est nouveau chauffeur, on commence par le béton, puis après ça va crescendo vers de meilleures conditions.
Le camion que j’ai eu ce jour la, est un Mercedes 3238 de 1995, et avec 360000km au compteur. Ce camion est pourvu d’une grue et a une charge utile de 17 tonnes. Ce camion est très agréable à rouler, peut être un peu mou, mais c’est le fait d’utiliser souvent la grue qui rend le moteur mou.
Alors, prêt ? Accrochez vous. (Nico)
Lundi, 8 Mai :
– 6h, le réveil sonne, non pas déjà ? J’ai vraiment de la peine à me lever, sûrement rapport au magnifique week-end que je viens de passer, mais la route ça m’a fatigué.
– 6h45, me voila dans le camion, prêt à aller au bureau chercher mes ordres du jour.
– 7h00, me voila plein de chance, je doit faire le dépôt de Moutier (la ville où j’habite) pour 3 palettes, ensuite amener 2 tonnes de ferraille à Grandval, puis aller recharger au dépôt de Moutier, des palettes vides pour une fabrique de tuiles, une palettes d’isolation et un grill, mais les palettes vides ont été annulées. Ensuite je dois charger à Choindez et à Delémont au Rondez , les deux usines fabriquent des tuyaux et des couvercles de chambre et tout un tas de matos, un sacré programme !
Voila mon camion une petite cabine suffit
on n’est pas sensé dormir dedans
J’ai tout descendu pour pouvoir charger
mon chargement de ferraille 2t a tout casser
c’est pas fameux j’aurai du la mettre plus en avant
Pret au depart pour le depot de Moutier
– 8h00, fini de charger ma ferraille et mes trois palettes, départ pour Moutier
– 8h45, fini de décharger au dépôt mes 3 palettes, mais trop tard pour la ferraille, quand j’arriverai, touts le monde sera à la pause.
– 9h00, je vais faire la pause dans mon bar de sortie du week end « L’indus » et la je rencontre mon super copain « fifi » chauffeur de la panthère rose, camion que je roule de temps autre. Je lui paye le café, car il avait déjà fini sa pause, mais il a dit « si c’est pour la bonne cause, je revient en boire un. »
9h30, me voila à Grandval, après avoir mangé comme un gros gourmand, faut un peu bosser. Comme je devine ou c’est, mais je ne vois pas de trace, une petite reconnaissance à pied s’impose, histoire de ne pas m’enfiler à un endroit d’où il impossible d’en sortir.
Coup de chance, c’est un super bon pote qui est sur le chantier, il va pouvoir me prendre en photo quand je décharge, merci Maurice !
je decharge a moutier merci les elevateurs
voila le tout avec pallette
la ferraille
j’accroche les treillis
la fourche est en bas
c’est assez long ces treillis
Sacré photographe!!!
ca tangue un peu faut etre doux
pour une fois je suis concentré
La fourche et la grue
le photographe fier de ses papiers de chargement
– 10h30, me voila vide, je doit avoir un peut trainasser , 1h pour décharger ce que j’avais, ça fait long. Bon faut foncer au dépôt recharger, mais tellement l’habitude, je suis allé en direction de Delémont, c’est ça être dans la lune…
– 10h50, fini de charger au dépôt de Moutier, faut gazer pour être à Choinder avant 11h.
– 11h30, me voila charger, et les papiers sont fait, ouf, une bonne chose de faite. Celui qui charge les tuyaux, et bien il chargeait des tuyaux au temps de Papy Jean, on a causé ensemble et il m’a demandé de ses nouvelles, c’est « le Zep » un solide gaillard, un as du chargement de camion, et un doigtée d’enfer sur son élévateur.
Voilà Zep!!
chargement de tuyaux
avec la grue repliée
11h40, après avoir foncé entre Choindez et Delémont, j’arrive au Rondez , pour voir si ils veulent bien me charger, pas de chance, un Planzer vient charger son camion remorque, et je suis derrière lui, mais comme je vais assez souvent la, je leur dis ce que je charge, et ils me préparent ça pour cette aprèm, j’ai bien essayé de négocier, mais ce fut « revient à 1h »
– 11h55, je pose le camion à la boite, et je fonce manger
13h30, me voila de retour au Rondez , le Planzer a fini et moi je peux commencer, c’est la que je fus content de ne pas avoir ces palettes vides, il a fallu bien regrouper, les tuyaux étaient tout sur la gauche et prenaient bien de la place.
14h00, je rentre bien chargé, avec une pile de papier comme j’ai jamais vu, je vais au bureau voir la suite, un complet pour Porrentruy, enfin un peu rouler…
– 15h00, fini de décharger et de recharger au dépôt principal, il me faut encore caser 6 palettes, et il n’y a plus trop de place
– 15h30, je referme mes ridelles, avec un camion très bien chargé, mais avec 2 palettes laissées sur place, plus de place, ce sera pour quelqu’un d’autre.
16h00, me voila au dépôt de Porrentruy, il me faut décharger et recharger, puis aller vite faire un voyage pour un client, je sais pas trop quoi.
– 16h50, je pars pour aller faire mon client, c’est une palette de sanitaire, poids de la chose 20kg sur un gros 4 essieux de 32t de charge, c’est la que on voit la connerie des gens, et dans l’histoire on gagne pas grand-chose.
– 17h15, fini de livrer « la bricole », j’ai pris tous ça à bras, il y avait 2 cartons, je file vers Delémont, je passe sur la nouvelle bretelle d’autoroute, on évite la ville, et à ces heure là, on n’avance pas.
– 17h45, arrivé à Delémont, et sorti du disque, comme d’ab je suis le bon dernier, le temps de me rechanger, j’arriverai a 6h15 à la maison
il fallut deposer des palettes pour pouvoir en recharger
avec tous ces panneaux de coffrage
et voila mon dernier voyage une sacrée bricole!!!
Voila une journée de travail dans mon entreprise, beaucoup de points de chargement et aussi beaucoup de temps pour recharger et décharger.
Moi, j’ai trouvé cette journée assez chiante, mais aussi merdique, on perd beaucoup d’énergie à courir dans tous les sens et surtout avec un camion que l’on connaît peu
Je suis payé sur 8h42 de travail, le reste c’est en heures supplémentaires, et chose très bien, je timbre au début et à la fin de la journée
J’ai effectué 131 km , assez bien répartie, avec env.60 le matin et 70 l’aprèm midi, pour notre entreprise, c’est une journée dans la norme.
Pour ce genre de camion, c’est entre 100km et 240km par jour, voir plus certain jour.
Pour les camions malaxeur, c’est de 15km à 120km par jour, avec comme moyenne 100km.
Pour les heures par semaine, c’est très variable, mais je dirais une bonne moyenne, c’est 50h par semaine, un peu plus en été, et beaucoup moins en hiver, car peu de boulot.
Cela faisait je pense pas loin de 2 ans que l’on avait pas fait de « tour de dingue ». Aprés avoir chargé en Bretagne pour l’Ukraine (ce qui nous a deja fait un bien fou car enfin on allait ressortir les passeports) le chef nous dit « vous rechargez en Autriche pour la Turquie! Moi perso j’éclate de joie, Edy lui est un peu plus sur la reserve « on ne sait jamais, on pourra sauter comme des gogols quand on aura les bêtes dans le camion et les papiers dans les mains » et il a raison car ça arrive si souvent les annulations de chargement. Mais pour moi c’était trop tard, interieurement je bouillonnais de joie…
On est revenu, Ukraine, Hongrie, toujours pas de coup de fil d’annulation, Hongrie, Autriche toujours rien, et nous voila donc en Autriche pour charger pour la TURQUIE!!!!! Enfin je pouvais sauter et crier dans tous les sens. Et quelle destination!!! Erzurum à l’autre bout de la Turquie, à 140km de l’Arménie!!! On a eu à traverser quasiment toute la Turquie.
Au premier guichet de douane turque, le mec a été plus que surpris de me voir au volant et encore plus de voir Edy les doigts de pieds en eventails , mais trés souriant. Dans la douane, nous etions 3 nanas à nous balader et à avoir notre premier contact avec les turcs, de vraies princesses! Ils nous posaient des questions, c’était rigolo de voir la curiosité qu’on leur inspirait, et ca a été comme ça pendant tout le tour. Même à l’arrivée, donc en campagne à 10km de la ville, quand ils ont vu que je mettais le camion en place, ils étaient tous sur le cul! J’ai ressenti une certaine fierté de la part de ces gens, je ne pense pas qu’ils laisseraient leur fille faire le meme metier, mais aucune animosité envers moi bien au contraire.
Vous ne verrez pas de photos de piste ou de nids de poules d’enfer ou de mini route, car les routes principales sont belles, un peu en travaux par ci par là mais elles sont magnifiques. Un turque nous a dit que depuis 3 ans le gouvernement avait débloqué plein de fonds pour refaire les routes, et quelles routes !!! Vraiment top!
Je pensais les turcs trés sévères et « anti liberté » avec tout ce que l’on entend, et bien pas du tout, les femmes ne sont pas toutes voilées du tout, elles portent des couleurs vives, se maquillent en ville … vivent normalement comme nous en fait, mais en campagne on ressent un peu plus le décalage.
Petite photos en vitesse dans la douane
Nos couleurs en Turquie !
Dans le terminal de douane tout est prevu pour s’occuper des bêtes
Pause photo obligatoire même si on est un peu sale la photo est symbolique
Direction autoroute Istanbul ça fait rever
Ils ont tout plein de porteurs de marque qu’on n’a pas l’habitude de voir
Istanbul qui fait beaucoup moins rêver là
un veritable entonnoir pour passer le fameux détroit
Et nous voila au petit matin avec de magnifiques paysages!
Encore un camion bizarre
Petit tronçon de 10km pas joli joli
Mais après splendide
ça ne donne pas pareil en photo mais en vrai c’était des trés belles couleurs
les premieres petites neiges
Trop beau!
Encore une marque que je ne connais pas
Bizarre mais pas moche
Un hôpital…du moins je pense
Ah le degel, pas cool
Voilà le village ou hameau ou l’on a été vider
Les voilà toutes belles et arrivées
Pareil pas facile de savoir la marque mais ça roule
La gare de Erzurum
Une belle mosquée
Le camion la montagne la mosquée, tout y est!
Il y a plein de stations de ski
La destination au retour
Et voila la ferme ou l’on a vidé la nuit d’avant toute refaite
Et nous revoila à Istanbul dans l’autre sens pour rentrer
Le détroit de jour
Sacré contraste quand meme!
Attention parapluie obligatoire… Non c’est pas ça?
Camion Ford étonnant
Le stop est international
Et voila le soleil se couche sur ce merveilleux tour…
Donc en conclusion, je dirais que c’est notre plus beau tour, on a deja été un peu plus loin en Russie, mais là c’etait vraiment de l’inconnu complet . On a beaucoup de chance de pouvoir encore faire tous ces beaux voyages, et on ne s’en lasse pas, on est pas blasé au contraire, des vrais gamins. Encore tout a l’heure, Edy m’a dit « La Turquie!!!! C’est dingue quand même », peut-etre que ce sera notre seul tour de Turquie mais au moins on en a profité a 100%. On se faisait une toute autre idée de ce pays mais on a été sacrément surpris de la gentillesse, propreté et de l’accueil des gens.
« Un tour en Irlande ? Bien sûr que ça me tente ! En plus je suis fan de Björk ! »
Eté 2012, la canicule sévit sur toute la France, y-compris entre la Lorraine et l’Auvergne où Régis aime à distribuer ses bouts de ferraille. Et puis soudain… un tour d’Irlande ! Un nouveau pays à découvrir ! Une nouvelle aventure ! Pas d’Eurovignette à prendre sur l’aire de Loisy ! Un dossier à préparer pour fierdetreroutier ! C’est tout simplement génial…
D’autant plus génial que la semaine suivante, une fois la semi attelée, je ne m’en vais pas simplement vers l’Irlande, mais vers Liverpool, l’Irlande, et le Pays de Galles pour recharger.
Alors voilà, je fais l’impasse sur mes deux premières étapes (Dijon et Paris), pour débuter notre aventure ce lundi soir, au terminal ferroviaire de Calais. La journée se termine ici avec 9h45 de volant, l’air est frais mais chargé de vapeurs de pisse, le parking est rempli aux ¾ avec environ 100 % de mecs de l’Est dont moi-même (j’habite Lons le Saunier).
Avant de passer de l’autre côté je consacre cette soirée à la préparation de mes itinéraires, avec cartes, GPS et Google pour voir jusqu’au portail de mes clients et éviter les mauvaises surprises.
4h du matin, je démarre cette journée en prenant place dans une file d’embarquement du tunnel sous la Manche.
Let’s go to Liverpool. La traversée de Londres en pleine quinzaine olympique est étonnement fluide… je porte haut les couleurs françaises dans ce 80 km nage libre sur M25 détrempé, catégorie poids lourds.
Première mission : livrer dans une usine en centre de Liverpool.
J’ai potassé mes cartes dans tous les sens pour me rassurer un peu… jusqu’à ma dernière coupure de 45 min j’ai étudié les éventuels itinéraires « de secours », et puis il a bien fallu se lancer.
J’arrive à Liverpool par l’Ouest, et me voici agréablement surpris : pas d’interdiction, pas de piège, peu de circulation. Contre toute attente… c’est facile.
Les rues sont un peu plus larges qu’à Naples. Ce que je pensais être le centre ville est en fait un espace industriel au cœur de la ville. Liverpool possède un riche patrimoine issu d’une époque où le port donnait à la ville un rôle prépondérant dans les échanges de marchandises, mais aussi d’esclaves pour toute la Grande Bretagne.
A destination. Je suis légèrement en avance… de 24h pour être précis. Dans un anglais parfait, avec toutefois un léger accent Franc-comtois, je parviens à négocier pour vider aujourd’hui. Seulement il me faut attendre le début d’après-midi. J’ai trois heures devant moi. J’essaie de ne pas trop le montrer au cariste, mais je suis content : trois heures pour visiter la ville!
Devant moi… non pas Maubeuge, ni Toulon sur Allier, mais Liverpool. Je pars à l’aventure sans idée précise de ce qu’il y a à visiter.
Anciens docks industriels, nouveau port de plaisance
Partout de la brique rouge. Il devait y avoir un bon commercial en briques rouges à l’époque…
des friches industrielles plutôt glauques, inquiétantes… voire effrayantes.
On a parfois l’impression que la vie s’est arrêtée, sorte de Pompéi des temps modernes
Mais ce n’est qu’une impression : si certains édifices sont à l’abandon la plupart sont restaurés et reconvertis en bureaux, en logements, ou autre. Et puis on trouve aussi des usines toujours en activité, comme cette imposante brasserie. Sans les Scania R Eddie Stobart dans la cour, on pourrait croire à une brèche temporelle…
en balade, à la recherche de l’étonnement…
soudain, un bâtiment colossal au loin
La cathédrale anglicane de Liverpool; d’une hauteur vertigineuse, d’une lourdeur accablante, et constitué de briques rouges comme pour se fondre parmi les édifices industriels.
A l’intérieur le style est tout aussi massif. Entre les orgues et les vitraux démesurés, on trouve une boutique avec des objets souvenir de Beatles et du Liverpool FC, un snack, un bar, et des touristes imbéciles. Déconcertant.
Le parvis
une drôle de bestiole
Les quartiers habités de la ville
Il y a l’une des plus anciennes communautés Chinoises d’Europe à Liverpool. Ici la porte de Chinatown.
Trois heures s’écoulent et je dois retourner au camion; ravis pour une fois d’avoir vu, d’avoir pu voir la ville au-delà de sa zone industrielle. C’est tellement rare.
Je décharge en début d’après midi, comme prévu. Reste mon deuxième client pour demain, en Irlande. Je quitte Liverpool.
un vieil ouvrage métallique, du côté de Runcorn
J’ai un bateau à prendre à Holyhead, Pays de Galles. J’ai compris qu’il s’agissait du pays de Galles en cherchant la ville sur mon Atlas anglais, sans succès. Sur la route je n’ai rien aperçu qui matérialise le passage de l’Angleterre, au Pays de Galles… on s’en rend compte progressivement car les noms de bleds comportent de plus en plus de « Y ». Et puis il n’est pas rare de voir 3, 4,5,6…12,13 consonnes à la suite.
Côté paysages on trouve de l’herbe verte, un ciel gris, une mer sombre et très peu de cocotiers.
J’arrive au port de Holyhead. Après 2 minutes d’hésitation : voie de gauche, « Irish Ferries – Freight ». Bingo, c’est bien là.
Il est à peine 18h… le bateau part à 2h30. Pas moyen de se promener dans les environs, le port est bouclé par une enceinte de barbelés. Le vent souffle, la pluie est horizontale : tout va bien. Il y a un local chauffeurs avec une douche – pataugeoire et une machine à café en panne. Une seule chose à faire : la sieste.
Sur certains bateaux on chaîne, sur d’autres non… dans le doute mieux vaut mettre le crochet d’attelage, les membres d’équipage sont rarement du genre à se poser des questions et attachent leurs chaînes là où ils peuvent.
Le cri des mouettes en fond sonore
Pas un pays dans lequel j’ai voyagé sans voir un Vercesi !… peut-être le chauffeur écrit-il au même moment : « pas un pays dans lequel j’ai voyagé sans voir ce bon vieux Ray ! »
Vers 1h du matin, alors que je scie du bois dans ma couchette, quelqu’un frappe à la portière. Nous allons bientôt embarquer. Complètement ensuqué je constate que les travées sont remplies. Quasiment tous des frigos. Il faut manœuvrer à froid, dans le noir, avec toujours cette bruinasse qui se pose sur les rétroviseurs : pas facile.
Cela dit, on rentre en marche avant et on n’arrime pas.
on serre au maximum
me voici à bord du « Ulysses ». L’endroit est du genre très « chic »
avec tout ce qu’il faut pour divertir les touristes…
…et les routiers
2 par chambre, c’est la mauvaise surprise. Heureusement mon voisin de fin de nuit est plutôt sympa, il me donne quelques conseils pour le débarquement à Dublin. Et puis nous dormons. Il ronfle un peu, moi aussi sans doute… La traversée dure à peine 4h. Le haut parleur nous réveille, nous sommes en Irlande.
A l’instars de l’Italien, l’Irlandais aime le gros V8.
Débarquement au port de Dublin… Alors attention… pas de pitié ici pour le chauffeur égaré : j’ai rarement vu autant de sales coups entre collègues que dans le port de Dublin. On double n’importe où, on sert dans les ronds-points, on colle au cul… bref l’accueil est plutôt hostile.
Sur les conseils de mon voisin de chambre j’ai pris le nouveau tunnel qui rallie le port au périphérique. Résultat : je n’ai pas profité de l’ancienne route qui passe en plein centre et notamment devant les brasseries Guinness, ce qui m’aurait permis de voir un peu plus qu’un magnifique conduit en béton. Dommage.
En Irlande on roule à gauche, mais on paie en euros. J’ai pour mission de traverser le pays d’Est en Ouest; sur mon parcours il y a une faible portion d’autoroute avec une seule aire, flambant neuve.
Ensuite, c’est de la route nationale bien large sur laquelle on se décale à gauche pour faciliter les dépassements. On voit les mêmes coutumes en Suède.
Puis arrivent les routes de chèvres. Ici on ne se décale plus, sinon c’est le fossé. Les croisures avec les autres PL sont parfois limites, un peu comme sur les petites routes Italiennes, avec la conduite à gauche en plus. Toutefois on s’habitue très vite à raser le bas côté, seules les intersections amènent des hésitations : pas évident d’aller à l’encontre de ses automatismes, plusieurs fois j’ai dû réfléchir à « où aller concrètement ».
Sur mon itinéraire, quelques traversées de villages et nulle part où se garer.
En effet, j’ai bien pensé prendre des photos souvenir du camion devant n’importe quel paysage évoquant l’Irlande… en vain. Impossible de se poser, aucun parking, rien. Gare à ne pas se faire piéger pour les temps de conduite.
Quelques camions irlandais : On retrouve souvent les mêmes enseignes : Nolan, Carna, Mc Burney… avec toujours beaucoup de Scania
Comme en Suède : des déflecteurs de Highline sur des topline
Plus exotiques, des Hino
Les paysages : des pâturages et des vaches. Je pensais voir des moutons partout… j’ai vu des vaches. Globalement je n’ai pas été époustouflé par le décor, je n’ai peut-être pas été dans le meilleur coin de l’île… un peu comme si un Irlandais faisait un Maubeuge – Soissons avec son appareil photo à la main, va savoir?
La signalétique contribue elle aussi à l’impression d’être loin
tout est fait de vieilles pierres : les clôtures, les maisons, les ponts…
des paysages rugueux, sauvages…
L’Irlandais est un être humain aux cheveux roux qui aime la bière. Voici quelques clichés de l’institution nationale : le bar.
la difficile traversée de Longford
la poste irlandaise est comme tout ici : verte
Retour via le petit bout d’autoroute et sa station flambant neuve, un des rares points d’arrêts possibles
le périphérique de Dublin
Retour au port. Le temps à changé plusieurs fois dans la journée avec un vent incessant. Il fait maintenant un grand soleil. Ma mission est accomplie : j’ai livré mes palettes de l’autre côté de l’île et me voici enregistré pour le bateau de 20h50. Rien de véritablement compliqué, un peu de stress avec ces parkings inexistants, voilà tout.
Je reprends le même « Ulysses »
le quadruple ticket d’embarquement.
j’entre dans les entrailles de la bête
collé, serré
ça passe juste en hauteur ?!!
Il s’avère nettement plus agréable d’embarquer de jour : on peut profiter un peu de la vue, pointer son museau sur le pont et humer le vent du large.
Le parc à semis du port de Dublin.
les paysages alentours
Voici le départ… bye bye l’Irlande ! Il y a Bébert qui me fait coucou au loin…
…et puis toute une flopée de paparazzi pour shooter notre Ulysses
ça ressemble à une pochette des Pink Floyd
le spectacle est magnifique: coucher de soleil sur le port de Dublin pour célébrer le départ. Grandiose, superbe, émouvant…
Nous sommes quelques uns à en profiter
Routier pensif devant l’horizon… le métier nous offre certains privilèges.
Nadine et Josiane font chauffer l’appareil photo…
Josiane la crinière au vent en guise de souvenir…
Tout le monde se prend en photo devant le trèfle !
Oui, tout le monde!
C’était le tour en Irlande…
« tu vois chérie, c’est ce qu’on appelle un coucher de soleil » …. « ha bon? »
ça laisse sans voix
Revenons-en à la réalité tangible! Il y a sur ce bateau un espace dédié aux conducteurs routiers de mon espèce. On y mange à volonté et pour pas un sous. La grande classe!
Compte tenu de l’heure, je n’ai pas dormi pour ce voyage retour. J’ai flâné ça et là, à la recherche de trucs à faire, à voir. Pleins de gens bizarres à bord, plein d’anglais excentriques… ici par exemple un véritable caniche royal.
La mauvaise surprise lorsque le bateau arrive à Holyhead, c’est que les camions sont priés de dégager du port. Même s’ils sont en coupure. Ainsi nous sommes quelques uns à échouer sur un parking de supermarché, avec l’appréhension de se faire déloger par la police.
Finalement non, la coupure arrive à son terme, toujours sur le parking de supermarché. Une nouvelle journée commence, avec une ramasse tout au nord de l’île d’Anglesey. La route longe la mer, le ciel est beau, l’air est frais, le Pays de Galles est vert… c’est superbe.
Des moutons par milliers et des bétaillères pour les conduire à l’abattoir
La route rêvée
Ici je peux immortaliser le FH, il y a quelques bandes de bitumes pour se poser, par endroits
je voulais prendre le château au loin… il s’agit en fait d’une centrale électrique
des moutons qui ressemblent drôlement à des vaches
si après ça Guillot Bourne ne vend pas d’arbres au Pays de Galles !
J’ai chargé un premier lot, puis j’ai continué le long de la côte pour rejoindre les grands axes, direction Chester.
pourvu que je n’aie jamais à demander ma route ici !!!
à l’aller il faisait moche et j’étais du mauvais côté de la route… au retour je ne sais plus où donner de la tête tellement c’est beau
Et puis, les paysages redeviennent commun, alors on recommence à shooter des camions…
au hasard d’une coupure et d’un truck center, je m’autorise un English breakfast pour terminer en apothéose ce beau voyage. 5£90 et l’assurance d’être calé pour la journée!
C’est qu’il faut l’avoir le moral, pour affronter ça ! Je fais trois ramasses sur la descente et je roule direction la France. La traversée de Londres, en pleine soirée olympique, est à nouveau incroyablement fluide… C’est peut-être que tout le monde est allé voir le tir au pistolet à 10 mètres?
Ici le Dartford crossing, la Tamise, avec un rafiot Cobelfret et son équipage Russe au loin…
fin de journée là où il y a de la place : au centre routier d’Ashford.
Au petit matin je quitte l’Angleterre via le tunnel sous la Manche, après avoir tenté la conversation avec la mouette-à-une-patte pour tuer le temps en attendant le train…
Fin de l’aventure, retour en France.
Itinéraire
J’ai rayé « Irlande » dans la liste des pays que je dois impérativement visiter avant la retraite, j’ai acheté un souvenir pour mettre dans le pare-brise parce que je suis très fier d’y être allé, j‘ai bizarrement rien trouvé sur Björk…
Ce voyage s’est parfaitement déroulé de bout en bout. Il est bon de se rappeler parfois que nous faisons un métier fantastique !
Prochaine étape : l’Islande, les glaciers, les volcans, U2…
Mon chef m’a envoyé charger dans le nord de l’Italie un voyage d’eau minerale en bouteille à la source Pian Della Mussa pour livraison à Peaugres (07).
Le chef m’avait dit par texto , fait attention c’est pas large , mais sans plus et j’en avait entendu parler par les collègues…
Je suis donc allé charger dans le village de Balme, Valle Di Lanzo, on y va 1 ou 2 fois par mois, et moi c’était la première fois que je montais la haut, c’est chaud chaud chaud !
C’est pas un tour de Sicile, mais chaleur quand même !
route de la Valli Di Lanzo, on monte vers la montagne
et la route se rétrécie un peu
le village de Voragno , ça devient assez étroit
route pas large , le piéton s’est mit dans un refuge pour pouvoir le croiser
et à la sortie du village ???? je met la 1ere et passe au ralentis , le rétro de droite frotte contre le porche et l’angle de la maison passe à 10 cm de la semi coté gauche
un peu plus haut , petit tunnel taillé dans la roche et laissé brut , il faut vraiment viser juste pour pas toucher
enfin la route redevien normal mais la neige se met à tomber et commence à tenir sur le bas coté
les balcons qui dépassent et les avancées de toit , c’est vraiment pas large
plus je monte et plus il y a de la neige
dernière photos à la monté , trop de stress et je ne sais pas ce que je vais trouver plus haut , et la neige qui tombe ne me rassure pas
de retour sur la route dans la descente avec 25 tonnes au cul , même pas je roule à 30
petit passage dans la roche
et on retrouve les routes étroite a chaque traversée de village
une cascade , eau très fraiche !
pas large et sur pas loin d’1 km , j’ai jamais trouvé aussi long 1 km
c’est pas large et les balcons sont proche de la semi
c’est chaud !!!
c’est vraiment très chaud
je retiens mon souffle…
…et ça passe
cette fois si je fais frotter le rétro de gauche sur le porche
ça passe juste
on ressort de Voragno
c’est bon on peut souffler
un autre village pas large non plus
mais pas de difficultés par rapport à ce que j’ai déjà passé