Julio Juan est un artisan transporteur spécialisé dans la traction de remorques tiroirs porte verre. Fidèle à la marque Renault depuis des années, il livre à travers une bonne partie de l’Europe et de l’Espagne.
Quand en octobre 2018 son client lui propose un voyage vers Istanbul, il n’hésite pas une seule seconde. Pour ce voyage, il est accompagné de Angel Fernando Calvo qui lui aussi tire pour le même client, faire une route inconnue à deux, c’est quand même nettement mieux.
Après avoir chargé à Aviles, ils mettent en douane au port de Santander. Le trajet se déroule ensuite de manière très classique par la côte d’azur pour rejoindre le port d’Ancona.
La traversée vers Igoumenista, tout confort, se passe en un peu moins de 24h. Puis ils rejoignent Thessalonique où les routes sont plutôt bonnes et truffées de Scania V8 rutilants qui roulent à des vitesses folles. Petite particularité sur cet axe, il n’y a pas de parking, il faut sortir de l’autoroute pour trouver de quoi se garer, c’est un peu le même principe que les autovia espagnoles.
L’entrée en Turquie se fait par Ipsala, pour entrer dans ce pays il ne faut pas avoir plus de 600 litres gasoil et 250 à la sortie. A ce propos en ressortant Julio Juan a du payer 58€ d’amendes car il en avait 300 alors qu’il en faut 250 maxi.
Sur place la vitesse maximale est de 80km/h mais la police reste encore assez corruptible. Si les routiers turcs ont une conduite « à l’européenne », il n’en va pas de même avec les automobilistes qui sont vraiment fous. Les gens sont d’une gentillesse infinie et ça reste un véritable plaisir que de rouler dans ce pays. Les turcs sont très aimables et toujours disposés à rendre service.
Ils ont dédouané à Catalca à l’entrée d’Istanbul. Sur place, on y trouve des douches et un menu entre 5 et 6€ avec un excellent café turc. Puis ils sont allés livrer à Pendik, une petite vingtaine de kilomètres à mettre les roues en Asie puisqu’ils ont passé le pont du Bosphore.
Le retour se fait à vide jusqu’à Aviles par le même itinéraire. Julio Juan ne desespère pas d’y retourner un jour, car il a vraiment beaucoup aimé ce voyage.
Mes biens chers lecteurs, je vous invite à lire la semaine 07, qui vous emmènera par 2 fois en Catalogne. Pour resumer, c’était cool, y avait du soleil, mais pas de nanas, pas de sueur, pas d’emmerdes notables, bref, pas de quoi faire un show pour la téléréalité, pourtant je me suis éclaté cette semaine, comme quoi !!! Bon week-end, bonne lecture, peace and love ! On clique gentiment ici, merci !
Au sommaire du France Routiers N°11, un magnifique reportage sur les lignards du Moyen-Orient, les photos de l’épave du Zénobia, l’essai du Mercedes 1938S, et des tas de publicités devenues collector aujourd’hui ! Merci Pat56 pour le scan !!!
Un petit reportage photos de mon emploi saisonnier en citerne. C’est un boulot qui peut rapporter gros pour la personne qui transporte à son compte sachant que 1 Hectolitre est payé entre 0.50 centimes d’euros à 0.70 même plus… Donc un tour = environ 130euros dans la poche…
J’ai travaillé dernièrement dans le transport d’eaux usées de caves coopératives en citernes. Par eaux usées, je veux parler des eaux de lavage de cuves ou diverses autres lavages internes liés à la fabrication du vin. Il n’est en aucun cas lieu de transport d’eaux usées comme cuve sceptique ou autre.
Le travail est tranquille avec une petite odeur de parfum assez désagréable qu’on oublie vite sauf quand les mouches vous tournent autour au lieu de vidage!! Je dis tranquille car il n’y a qu’à brancher le manche, mettre en route la pompe et attendre, conduire 15min environ (ça dépend des endroits), brancher deux manches, ouvrir les vannes et attendre que les eaux se déversent dans les bassins prévus à cet effet.
Donc 5 tours par jour mini, remplissage 40min, trajet 15min (dont 9 rond point avec un total de 90 rond-points par jour…) vidage 30 min donc un total de 1h30 environ pour remplir et vider. Ca dépend de la puissance de la pompe, des fois 1h30 pour remplir ne serait-ce qu’à peine 250hl (250000l) au lieu de 30 min voir 40min pour remplir 260hl ailleurs … sois un total en 5 tours de 1300hl (1 300 000litres).
Voici quelques images de mon travail saisonnier et de mon proliner qui totalise 1 230 000km, qui souffre un peu dans les nids de poule mais qui fonctionne encore assez bien pour les 100km que je faisais par jour.
Caves coopératives de Narbonne: Lieu de chargement avec deux cuves de 2000hl chacune, soit un maximum de 4 millions de litres qui ne seront jamais atteints car les pompes ont du mal à pousser après 1000HL dans une cuve
Les eaux tombent dans un petit bassin avant d’être pompées, les grappes ainsi que la terre sont récupérées dans les bacs rouges que l’ont voit mais beaucoup de terre passe quand même dans les cuves
Branchement du tuyau (manche) avant toute chose
Voici la pompe avec une vitesse avant et arrière, une télécommande avec 1ère, 2ème et zéro. C’est une vieille pompe qui fuit un peu mais qui marche du tonnerre!
Les vannes, moment assez important, surtout bien regarder que la vanne est ouverte avant de mettre la pompe en route sinon risque de tout péter ! pompe, manche etc…
Une fois tout ouvert, on met la sauce et c’est parti pour une demi heure de remplissage
Y a plus qu’à attendre que les petits tuyaux sur le côté de la semi soient au niveau voulu et éteindre quand il le faut
En attendant un petit tour en haut voir si tout va bien et si le ciel ne nous tombe pas sur la tête ! Nous voila plein et c’est parti!! Bien sur après avoir débranché et arrêté la pompe. Reste plus qu’à sortir de là si personne ne gène!
Et c’est parti pour 9 rond points en à peine 10km !!! c’est le 6ème, encore trois . Certains sont un peu chaud à prendre !!
J’avais pas fait gaffe au panneau, heureusement je tourne bientot
Ensuite je prend un petit chemin qui longe l’autoroute A9
Après ce pont, je tourne a droite ça passe tranquille
Et c’est parti pour un tour de manège, le siège du camion étant dépourvu d’air.
Je ne vole pas trop dans la cabine mais j’entend des claquements bizarres lors des passages des multiples nids de poule!!
Il n’y a pas le droit à l’erreur, surtout de nuit, un moment d’inattention et c’est dans la ravine ou dans les marais que l’on finit
Il y a de superbes chevaux dans les marais
Voila l’entrée des lagunes
Y a pas le feu, juste un peu de poussière!!
Et me voila garé là
C’est le bordel dans les manches!!!
Une fois trouvée celle qui a pas de trou, voila le tout branché et les vannes ouvertes pour déverser les 260HL dans les bassins.
Faudrait pas tomber là dedans à mon avis sous peine d’avoir quelques grosses pustules à la sortie !!
Encore un petit tour en haut
Et quelques photos de mon camion avant de repartir
un Mercedes pro liner 400ch
dernière photo des bassins
C’est reparti pour un tour après avoir bien sur éteint toutes les vannes et débrancher les manches
La nuit faut faire gaffe quand même! C’est chaud mais ça passe juste
Et c’est reparti pour 10km et 9 rond-points en sens inverse
Autre lieu de chargement
Voila mon quotidien, d’un emploi saisonnier que j’ai particulièrement apprécié du fait que je travaillais la nuit en général. Par contre, les moments d’attente sont longs, le boulot en lui-même n’est pas dur du tout comme vous le voyez, juste les manches à brancher et gratter des fois les cuves avec un bout de bois pour virer la terre au fond (quand on trouve un bout de bois approprié). Les odeurs sont assez désagréables, ça sent un peu comme les égout à vrai dire, mais on s’habitue assez vite enfin moi je me suis habitué. (Niko11)
Le Volvo FH de Carlitos Navarro des transports Luis Navarro est probablement l’un des plus jolis actuel en Espagne, jugez par vous même avec ce petit bout de vidéo, que vous pourrez partager autant que vous voudrez ! Olé !!
Je voulais vous faire partager une matinée que j’ai passé avec un ami routier, il s’appelle « Marco34 », il bosse dans l’entreprise à son beau-père ou ils ne sont que tous les 2 à travailler, l’entreprise se nomme AJE transport.
Rendez-vous est pris au dépot à 5h30, je rejoins Marco, il roule en Magnum 480 et aujourd’hui nous allons faire du plateau.
Départ à 5h45, chargé de pallettes nous partons vider à beaucaire (au Chais Beaucairois) via l’A9. Arrivé là-bas nous patientons quelques minutes puis on nous décharge .
Une fois à vide nous partons charger des agglos à Orange toujours en empruntant l’A9 ou tout se fait en 15min…
personne au chargement devant nous et un chauffeur de manitou très rapide!!!
Nous voilà repartis direction Vendargues (en passant encore par l’A9)
Déchargement chez un marchand de matériaux ou là aussi le déchargement et assez rapide
Une fois déchargés nous partons non loin de là, à Castelnau-le-lez dans une fabrique de pallettes charger un complet de pallettes.
Le chargement est un peu plus long 1h environ
Vers 11h30 nous quittons la fabrique et repartons au dépôt ou nous arrivons vers 12h00. Marco décroche le plateau charger de palettes qu’il ira vider le lendemain à Pamiers dans l’Arriège puis accroche la tautliner
Cet après-midi il ira charger un complet de palettes à la base Intermarché de Pèzenas et ira le vider à Vendargues mais pas moi car seul le chauffeur est autorisé à rentrer dans la base donc ici s’arrête ma journée ou plutôt ma matinée. (Divoume)
L’entreprise qui m’emploie est un négociant de matériaux de construction. Son activité passe par la livraison de béton frais à la fabrication de préfabriqué. Pour pouvoir effectuer toutes ces tâches à bien, nous avons 25 camions, du Saurer au Mercedes Actros ou Atego tout neuf, la moyenne d’age du parc est de 15 ans, ce qui est assez vieux. L’entreprise compte 160 personnes, dont la principale base est à Delémont, sinon on a des dépôts à Laufon, Moutier, Porrentruy, Cressier, Chaud de Fond. Sur ces 160 personnes, il y a 15 chauffeurs, capable de faire à peu près toutes les tâches demandées. Dans cette entreprise, quand on est nouveau chauffeur, on commence par le béton, puis après ça va crescendo vers de meilleures conditions.
Le camion que j’ai eu ce jour la, est un Mercedes 3238 de 1995, et avec 360000km au compteur. Ce camion est pourvu d’une grue et a une charge utile de 17 tonnes. Ce camion est très agréable à rouler, peut être un peu mou, mais c’est le fait d’utiliser souvent la grue qui rend le moteur mou.
Alors, prêt ? Accrochez vous. (Nico)
Lundi, 8 Mai :
– 6h, le réveil sonne, non pas déjà ? J’ai vraiment de la peine à me lever, sûrement rapport au magnifique week-end que je viens de passer, mais la route ça m’a fatigué.
– 6h45, me voila dans le camion, prêt à aller au bureau chercher mes ordres du jour.
– 7h00, me voila plein de chance, je doit faire le dépôt de Moutier (la ville où j’habite) pour 3 palettes, ensuite amener 2 tonnes de ferraille à Grandval, puis aller recharger au dépôt de Moutier, des palettes vides pour une fabrique de tuiles, une palettes d’isolation et un grill, mais les palettes vides ont été annulées. Ensuite je dois charger à Choindez et à Delémont au Rondez , les deux usines fabriquent des tuyaux et des couvercles de chambre et tout un tas de matos, un sacré programme !
Voila mon camion une petite cabine suffit
on n’est pas sensé dormir dedans
J’ai tout descendu pour pouvoir charger
mon chargement de ferraille 2t a tout casser
c’est pas fameux j’aurai du la mettre plus en avant
Pret au depart pour le depot de Moutier
– 8h00, fini de charger ma ferraille et mes trois palettes, départ pour Moutier
– 8h45, fini de décharger au dépôt mes 3 palettes, mais trop tard pour la ferraille, quand j’arriverai, touts le monde sera à la pause.
– 9h00, je vais faire la pause dans mon bar de sortie du week end « L’indus » et la je rencontre mon super copain « fifi » chauffeur de la panthère rose, camion que je roule de temps autre. Je lui paye le café, car il avait déjà fini sa pause, mais il a dit « si c’est pour la bonne cause, je revient en boire un. »
9h30, me voila à Grandval, après avoir mangé comme un gros gourmand, faut un peu bosser. Comme je devine ou c’est, mais je ne vois pas de trace, une petite reconnaissance à pied s’impose, histoire de ne pas m’enfiler à un endroit d’où il impossible d’en sortir.
Coup de chance, c’est un super bon pote qui est sur le chantier, il va pouvoir me prendre en photo quand je décharge, merci Maurice !
je decharge a moutier merci les elevateurs
voila le tout avec pallette
la ferraille
j’accroche les treillis
la fourche est en bas
c’est assez long ces treillis
Sacré photographe!!!
ca tangue un peu faut etre doux
pour une fois je suis concentré
La fourche et la grue
le photographe fier de ses papiers de chargement
– 10h30, me voila vide, je doit avoir un peut trainasser , 1h pour décharger ce que j’avais, ça fait long. Bon faut foncer au dépôt recharger, mais tellement l’habitude, je suis allé en direction de Delémont, c’est ça être dans la lune…
– 10h50, fini de charger au dépôt de Moutier, faut gazer pour être à Choinder avant 11h.
– 11h30, me voila charger, et les papiers sont fait, ouf, une bonne chose de faite. Celui qui charge les tuyaux, et bien il chargeait des tuyaux au temps de Papy Jean, on a causé ensemble et il m’a demandé de ses nouvelles, c’est « le Zep » un solide gaillard, un as du chargement de camion, et un doigtée d’enfer sur son élévateur.
Voilà Zep!!
chargement de tuyaux
avec la grue repliée
11h40, après avoir foncé entre Choindez et Delémont, j’arrive au Rondez , pour voir si ils veulent bien me charger, pas de chance, un Planzer vient charger son camion remorque, et je suis derrière lui, mais comme je vais assez souvent la, je leur dis ce que je charge, et ils me préparent ça pour cette aprèm, j’ai bien essayé de négocier, mais ce fut « revient à 1h »
– 11h55, je pose le camion à la boite, et je fonce manger
13h30, me voila de retour au Rondez , le Planzer a fini et moi je peux commencer, c’est la que je fus content de ne pas avoir ces palettes vides, il a fallu bien regrouper, les tuyaux étaient tout sur la gauche et prenaient bien de la place.
14h00, je rentre bien chargé, avec une pile de papier comme j’ai jamais vu, je vais au bureau voir la suite, un complet pour Porrentruy, enfin un peu rouler…
– 15h00, fini de décharger et de recharger au dépôt principal, il me faut encore caser 6 palettes, et il n’y a plus trop de place
– 15h30, je referme mes ridelles, avec un camion très bien chargé, mais avec 2 palettes laissées sur place, plus de place, ce sera pour quelqu’un d’autre.
16h00, me voila au dépôt de Porrentruy, il me faut décharger et recharger, puis aller vite faire un voyage pour un client, je sais pas trop quoi.
– 16h50, je pars pour aller faire mon client, c’est une palette de sanitaire, poids de la chose 20kg sur un gros 4 essieux de 32t de charge, c’est la que on voit la connerie des gens, et dans l’histoire on gagne pas grand-chose.
– 17h15, fini de livrer « la bricole », j’ai pris tous ça à bras, il y avait 2 cartons, je file vers Delémont, je passe sur la nouvelle bretelle d’autoroute, on évite la ville, et à ces heure là, on n’avance pas.
– 17h45, arrivé à Delémont, et sorti du disque, comme d’ab je suis le bon dernier, le temps de me rechanger, j’arriverai a 6h15 à la maison
il fallut deposer des palettes pour pouvoir en recharger
avec tous ces panneaux de coffrage
et voila mon dernier voyage une sacrée bricole!!!
Voila une journée de travail dans mon entreprise, beaucoup de points de chargement et aussi beaucoup de temps pour recharger et décharger.
Moi, j’ai trouvé cette journée assez chiante, mais aussi merdique, on perd beaucoup d’énergie à courir dans tous les sens et surtout avec un camion que l’on connaît peu
Je suis payé sur 8h42 de travail, le reste c’est en heures supplémentaires, et chose très bien, je timbre au début et à la fin de la journée
J’ai effectué 131 km , assez bien répartie, avec env.60 le matin et 70 l’aprèm midi, pour notre entreprise, c’est une journée dans la norme.
Pour ce genre de camion, c’est entre 100km et 240km par jour, voir plus certain jour.
Pour les camions malaxeur, c’est de 15km à 120km par jour, avec comme moyenne 100km.
Pour les heures par semaine, c’est très variable, mais je dirais une bonne moyenne, c’est 50h par semaine, un peu plus en été, et beaucoup moins en hiver, car peu de boulot.
Aujourd hui, nous recyclons la plupart des déchets que l’on produit. Ici nous parlerons du papier et du carton. Pour ramasser il y a plusieurs types de benne….
Il y a la 30m3
La 20m3 (celle ci chargée de dib)
Il y a le caisson 30m3 avec compression
vous comprenez a quoi cela sert
Ensuite il y a la 17m3 capotée
Il y aussi des 30m3 capotées
on peut aussi mettre le carton dans des containers de 5m3
que l’on ramasse avec un compacteur embarqué
On peut inclure aussi pour la collecte les camions de poubelles
Ensuite les vehicules chargés se dirigent vers un centre specialisé pour le triage entre papier et carton car certaines bennes sont melangées en papier carton (dechetterie)
Arrivée au centre, pesage indispensable, ici notre depot à Audincourt
Ensuite le camion se dirige vers l’entrepot ou se fait le triage. Il vide et apres c’est trié par des fenwick. Ils poussent le carton d’un coté et enlevent les papiers qui peuvent s’y trouver
C’est poussé sur le tapis et ensuite mis en balles
et stocké dehors pour le carton plastique
les balles de papiers sont stockées a l’interieur
Et il y a toujours un gars qui est là pour nettoyer dehors pour ne pas que les bouts de papier cartons s’envolent
Le 21 juillet 1969, la planète entière avait les yeux rivés sur un écran en noir et blanc diffusant les 1er pas d’un homme sur la lune.
Ceux qui ont manqué cet évenements ont longtemps été pris pour des lossers.
Le 10 fevrier 2019, je vous propose une superbe mise à jour VOLVO, que vous ne devez pas zapper, à moins que vous vouliez passer pour un looser, et que vous ratiez certaines photos vraiment mais vraiment incoyables !
Alors un immense merci aux contrinuteurs de sexe masculin : Uwe, Thierry13, Tophe, Cordoba580, Jaka, Blum29, Bruno, Tophe, Gilles, Yassine, ChrisNL, alors cliquez ici : http://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/8