Promenons nous en Tchétchénie avec Walter

Kadirof a décidé un matin de construire de toutes pièces, le Couchevel tchétchène.
Le lieu se nomme Veducchi, ça se trouve à environ 4h de pistes depuis la capitale tchétchène, Grozny.

Grozny est une capitale moderne, ouverte du moment que l’on parle de Kadirof en bien forcément !!
Par contre dès que l’on sort de Grozny la ça se complique. Hors de question de rouler de nuit, trop dangereux.
Pour rejoindre Ceducchi c »est 4h de piste en terre, super poussiéreux en été et quasi impraticable en hiver tellement que c’est boueux

Arrivé à Veducchi c’est chez l’habitant que l’on mange et dors.
Tout est géré à l heure, islam oblige et à 21h tous dodo.
Des gardes armés sont la pour gérer les problèmes entre russe, tchétchène et géorgiens.
Ils font se faire au pays donc no stress. Ça prend le temps que ça doit prendre.

Portrait Malibu12

Nom Prénom : Alexandre
Surnom(s): malibu12 pour le forum, le docteur ou Joe Bar Team pour certain qui connaissent ma passion pour la moto et Valentino Rossi, Brise fer pour les gars de l’usine, j’ai eu un eurotech qui tombait en panne tout les 4 matins, ça ma valu cette super réputation.
Date de naissance : 18 avril 1970
Chauffeur depuis : mai 1993
Différents métiers dans le transport : plateau, savoyarde, taut, benne, caisses mobile.
Type de camions : porteur, camion remorque

Citation personnelle : c’est en forgeant que l’on devient forgeron

Pour moi ce métier à toujours été un rêve de gosse. Mes parents étaient dépositaire pour une boite de négoce en aliment, engrais, donc il y avait toujours des camions qui venaient vider. Vers l’age de 15ans j’ai fait mes premiers tours pour aller chercher du foin dans la Crau, cela faisait des grandes journée on partait vers 3h du matin et on rentrait vers 17 ou 18h mais j’étais tellement heureux que je ne fermais pas l’œil de la journée. Mais je n’ai pas commencé de travailler en tant que chauffeur, j’ai été mécanicien agricole, un boulot intéressant aussi, mais l’appel de la route était plus fort. Après avoir fini mes études,et obtenu un BEP comptabilité, et un BEP mécanicien agricole, je rentre dans une concession de matériel agricole, le travail est très intéressant et il y a une bonne ambiance dans la boite. La société se trouve dans une ZI ou il y a la laiterie Valmont juste en face, les transports Bonnevialle ou j’ai pas mal d’amis qui y travaillent, il y a énormément de camions qui viennent charger, donc quand je sors du boulot je reste rêveur devant ces camions qui attendent leur chargement. En décembre 91 je rentre à l’armée, ou je vais passer mes permis, mon service militaire fini, je suis partagé entre l’envie de rouler et reprendre la mécanique, se sera finalement la mécanique, mais je ne me plait pas du tout dans cette nouvelle boite, de toute façon le monde agricole change et c’est de moins en moins mon truc.

En mai 93 je rentre dans une petite boite qui fait un peu de transport, mais son activité principale c’est le négoce d’aliment pour bestiaux, engrais, et matériaux de construction. Le patron est super cool, on est trois chauffeur l’ambiance est bonne. Ma plus grande activité dans cette boite c’est la livraison de lait en poudre dans les élevages de veau en batterie. Le boulot me déplait pas, c’est de la livraison en ferme avec ces galères l’hiver , petites routes enneigées et cours de ferme plus ou moins accessible. Très bonne école pour apprendre. L’été quand il n’y a pas de veau à l’intégration, je charge dans les carrières du sable ou cailloux pour le dépôt ou les maçons, c’est cool comme boulot j’aime bien, mais j’en est marre de tourner en rond, et je cherche autre chose.

Mai 95 je rentre chez Castes menuiserie, c’est du privé, cette usine est spécialisé dans la fabrication de fenêtres (bois alu pvc) et assure elle-même la livraison de ces clients. L’usine compte une cinquantaine d’employés dont trois chauffeurs. Joseph le plus ancien, qui est d’ailleurs là depuis le début, Christian (mon frère spirituel) qui est rentré six mois auparavant. On roule en porteur, se sont des IVECO, deux 340 eurotech tous neuf et un 260 turbotech ancien camion de Joseph que je récupère. On couvre tout le sud de la France, les trois quart de la clientèle sont des artisans, donc on part avec beaucoup de clients et il y a aussi pas mal de manutention. Les camions sont équipés de hayon ça facilite la tache. Les premier temps sont dur, on fait deux ou trois tours par semaine, il faut chercher les clients, il y en a quand on les a trouvé, il faut aller vider sur les chantiers, le soir pas besoin de berceuse pour dormir. Mais il y a une super ambiance dans cette entreprise, entre les chauffeurs, les gars des quais, les nanas et gars des bureaux, les commerciaux , donc ça aide bien à garder le moral. Le PDG Christian Castes et son père, qui est à la retraite mais qui est toujours là, sont des gens exceptionnels, toujours à l’écoute, et font tout ce qui faut pour que les chauffeurs ce sentent bien chez eux. Mr Castes père est un vrai papa poule pour nous d’ailleurs quand il nous appelle au téléphone c’est : « allo Alex, c’est Papy » cet homme est royal, j’ai énormément de respect pour lui. L’usine est en plein essor, un an après deux chauffeurs viennent renforcer les rangs, mais à mon grand regret Christian nous quitte, il a trop mal au dos, il repart à la bétaillère et Laurent le remplace. L’usine progresse toujours, il y a près de 150 employés, en 98 on passe au camion-remorque et notre travail est bien amélioré, ils ont créé leur propre réseau de revendeur donc on livre dans leur dépôt, en 2001 il faut encore ajouter des camions, mais là Christian Castes décide de faire appel à un transporteur, l’usine est devenu très importante c’est normal que cela soit ça priorité. Franck un chauffeur qui a l’attestation a pris un ensemble a son compte, on s’entend super bien, et souvent dans nos discutions il me dit de venir rouler avec lui. Comme mon 420 Eurostar arrive en bout de course, je parle avec Christian pour savoir ce qu’il veut faire, et c’est d’un commun accord que l’on décide que j’irai rouler avec Franck.

Il n’y a pas grand-chose qui change, a part que je ne suis plus en transport privé, a présent après avoir vidé mes fenêtres je recharge du fret.

Un chantier galère dans le 71 lors de la construction d’une maison de retraite

Quand t’es Aveyronnais, tu aimes la neige, ou tu fais avec !

Un tour en Corse

Les copains

Les dernières photos démoulées tout chaud !

Mise à jour de la galerie Renault Fevrier 2019

Encore une belle mise à jour de 220 photos couleur, selectionnés par les plus exigents spotteurs qui envoient encore leurs photos depuis le Portugal, l’Allemagne, le Maroc et un peu la France !
Un grand merci à Tophe69, Thierry13, Yassine, Bruno, Mich07, Bata, Cordoba580, Uwe, Samu88, Pierre, Jaka, Seb, Larage, faites comme eux, et envoyez vos photos, elles seront publiée si elles sont de vous et pas trop pourries !!
http://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/12

Mise à jour DAF, février 2019

Bande de petits veinards ! Vous aimez les DAF ? Vous allez être servis. Voici 180 nouvelles photos de la marque bataves, dispo sans filtre ici : http://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/10 ce qui fait un total de 12800 photos DAF sur FDR, un grand merci chaleureux à Carlos Mateus Uwe, Blum29, Yassine Echerraki, Jaka Martelanc, Michel Bataillard, Thérèse Michael Coulon, Steph

 

Au pays des pyramides

Globetrotteur depuis des années, Walter parcours le monde pour raisons professionnelles. Ce coup-ci, il s’est rendu sur un chantier en Egypte. Passionné de camions depuis toujours, il partage avec vous quelques photos d’ambiance de ce vieux pays de près de 100 millions d’habitants chargé d’histoire !

CDB 2019 Phil26 #06

Un peu de soleil cette semaine, ça a fait du bien ! Alors en route pour la semaine 06, qui ne sera pas la pire de l’année, c’est déjà ça !
Bonne lecture en cliquant ici, merci à vous !!!
http://www.fierdetreroutier.com/carnet/index.php?id_chauffeur=17

 

France Routiers N°10

Au sommaire du France Routiers N°10 : Le transport de pigeons voyageurs, le transport en Afrique, l’essai du Renault R310, des tas de publicités vintage, et surtout un grand merci pour le scan ! Cliquez sur la couverture et faites ensuite defiler pour un affichage en grand, ça vaut le coup ! Merci PAT56 pour le scan !!!

CDB 2019 Pierre70 #07

Le tour de France de Pierre70 des super restos est en ligne, sinon il a bossé un peu entre deux !!! Et c’est à lire en cliquant ici ! Bon app et bon week-end !

http://www.fierdetreroutier.com/carnet/index.php?id_chauffeur=20

Un tour en Turquie

Cela faisait je pense pas loin de 2 ans que l’on avait pas fait de « tour de dingue ». Aprés avoir chargé en Bretagne pour l’Ukraine (ce qui nous a deja fait un bien fou car enfin on allait ressortir les passeports) le chef nous dit « vous rechargez en Autriche pour la Turquie! Moi perso j’éclate de joie, Edy lui est un peu plus sur la reserve « on ne sait jamais, on pourra sauter comme des gogols quand on aura les bêtes dans le camion et les papiers dans les mains » et il a raison car ça arrive si souvent les annulations de chargement. Mais pour moi c’était trop tard, interieurement je bouillonnais de joie…
On est revenu, Ukraine, Hongrie, toujours pas de coup de fil d’annulation, Hongrie, Autriche toujours rien, et nous voila donc en Autriche pour charger pour la TURQUIE!!!!! Enfin je pouvais sauter et crier dans tous les sens. Et quelle destination!!! Erzurum à l’autre bout de la Turquie, à 140km de l’Arménie!!! On a eu à traverser quasiment toute la Turquie.
Au premier guichet de douane turque, le mec a été plus que surpris de me voir au volant et encore plus de voir Edy les doigts de pieds en eventails , mais trés souriant. Dans la douane, nous etions 3 nanas à nous balader et à avoir notre premier contact avec les turcs, de vraies princesses! Ils nous posaient des questions, c’était rigolo de voir la curiosité qu’on leur inspirait, et ca a été comme ça pendant tout le tour. Même à l’arrivée, donc en campagne à 10km de la ville, quand ils ont vu que je mettais le camion en place, ils étaient tous sur le cul! J’ai ressenti une certaine fierté de la part de ces gens, je ne pense pas qu’ils laisseraient leur fille faire le meme metier, mais aucune animosité envers moi bien au contraire.
Vous ne verrez pas de photos de piste ou de nids de poules d’enfer ou de mini route, car les routes principales sont belles, un peu en travaux par ci par là mais elles sont magnifiques. Un turque nous a dit que depuis 3 ans le gouvernement avait débloqué plein de fonds pour refaire les routes, et quelles routes !!! Vraiment top!
Je pensais les turcs trés sévères et « anti liberté » avec tout ce que l’on entend, et bien pas du tout, les femmes ne sont pas toutes voilées du tout, elles portent des couleurs vives, se maquillent en ville … vivent normalement comme nous en fait, mais en campagne on ressent un peu plus le décalage.

Donc en conclusion, je dirais que c’est notre plus beau tour, on a deja été un peu plus loin en Russie, mais là c’etait vraiment de l’inconnu complet . On a beaucoup de chance de pouvoir encore faire tous ces beaux voyages, et on ne s’en lasse pas, on est pas blasé au contraire, des vrais gamins. Encore tout a l’heure, Edy m’a dit « La Turquie!!!! C’est dingue quand même », peut-etre que ce sera notre seul tour de Turquie mais au moins on en a profité a 100%. On se faisait une toute autre idée de ce pays mais on a été sacrément surpris de la gentillesse, propreté et de l’accueil des gens.

Virginie et Edy (2011)

Le deneigement autoroutier

Toutes les autoroutes de France n’ont pas les mêmes façons de déneiger leurs axes. Cela dépend de la situation géographique ou du matériel mis à disposition. Nous prendrons donc exemple sur un district habitué aux conditions rigoureuses de l’hiver. Le but est d’expliquer les différentes manières de travail de ce district.

L’A40 Pont d’Ain – Bellegarde est un axe très exposé aux intempéries hivernales. Cette société d’autoroute possède sept véhicules et douze entreprises sous-traitantes qui y travaillent de novembre à fin mars. Ces sous-traitants sont souvent des entreprises de travaux publics ou de transports par benne. L’activité tournant au ralenti l’hiver dans les TP, ce travail permet aux entreprises de continuer à tourner, l’hiver, malgré le mauvais temps.

Le tracé fait environ quarante kilomètres donc il y a un camion pour environ deux kilomètres de chaussée. Le tracé est fractionné en dix circuits, deux véhicules par circuit.

Côté humain, ce sont une cinquantaine de chauffeurs, des mécaniciens, des surveillants routiers et caméras ( PC ) qui sont sur le pied de guerre.

Le travail :

Explications sur les différentes couleurs de gyrophares.

-Le gyrophare orange indique un véhicule hors-gabarit (comme celui des convois exceptionnels). Les camions qui déneigent sont des véhicules hors gabarit du fait de leur grande largeur. En effet, la lame mesure entre 2,80 et 3 mètres . Ce sont aussi des véhicules, qui, une fois chargés, sont en surcharge. Une surcharge autorisée par accord des Mines avec une imposition que l’essieu avant soit renforcé. Tout cela est référencé sur la carte grise. Donc rien n’empêche de dépasser ces véhicules. Le gyrophare orange autorise le dépassement.

-Le gyrophare bleu indique un véhicule qui travaille et par ses éclats bleus, une demande de priorité aux usagers (par exemple, pour rentrer sur le tracé ou pour changer de voie…). Mais la saleuse n’est pas un véhicule prioritaire, les usagers de la route ne sont pas obligés de lui accorder la priorité. Dès que le gyrophare bleu est actionné, cela veut obligatoirement dire que le véhicule travaille. Soit il racle, soit il sale, soit les deux. Par temps de neige, cela se comprend mais c’est plus dur à comprendre quand il ne neige pas. L’explication est qu’il peut toujours avoir du travail du fait des préventifs (salage avant perturbations) ou des coups de fort gel. Cela peut être aussi des travaux de finissions comme un nettoyage des bandes d’arrêt d’urgence, de refuges, des aires… A l’inverse de l’orange, le gyrophare bleu interdit tout dépassement.

Le matériel :

Dans ces véhicules, on y rentre, à l’intérieur de la benne, une saleuse-saumureuse. Cette machine regroupe deux modes de travail. Elle charge cinq tonnes de sel qu’elle répand par un tourniquet arrière. Le chargement se fait par le dessus à l’aide d’un quai. Elle charge aussi 6 m3 de saumure. La saumure est un mélange d’eau et de sel. Les sociétés d’autoroute préfèrent le travail à la saumure, moins onéreux et plus efficace avec certaines neiges (comme de la neige sèche). Mais passé les –7°C, on ne l’utilise plus car elle risque de geler. La saumure est étendue à l’aide d’une rampe située à l’arrière. Les jets sont orientables et peuvent arroser jusqu’à cinq mètres. Très pratique pour arroser sous les jumelages de camions qui patinent en montant une côte.

La lame est pilotée avec un petit jostick. Elle est orientable de gauche à droite et inversement. Les bas de lame sont en caoutchouc épais mais on peut racler avec des bas de lame en acier. Pour cela, on appuie sur le bouton prévu à cet effet et deux vérins positionnent la lame-fer par dessous celle en caoutchouc. Très pratique pour les croutâges de neige notamment sur les viaducs. La chaleur de la terre étant nulle sur un viaduc, la neige a tendance à geler plus facilement. La lame-fer sera est privilégiée à une lame en caoutchouc sur une neige gelée. Mais l’usure de l’acier est plus conséquente et attention aux étincelles.

La chute de neige :

Les autoroutes connaissent avec précision l’heure d’arrivée d’une perturbation neigeuse grâce notamment à leur logiciel météorologique. Donc avant une chute de neige, il est possible de rencontrer des véhicules lame levée, gyrophare orange éclairé et saleuse éteinte. Ce sont en effet des véhicules qui patrouillent au cas où la neige arriverait plus tôt que prévu.

Quand la neige arrive, il faut très peu de temps à ce qu’elle adhère à la chaussée. En quelques minutes, les voies sont blanches.

Il faut donc, dans un premier temps, intervenir en « décalé ». Cela veut dire que le véhicule de déneigement tourne seul. Pendant que le premier arrive à la fin de son circuit, le second en démarre. De cette façon, il y a toujours un camion sur l’aller et l’autre sur le retour. Par temps de neige, il faut maintenir une seule voie « au noir ». Dans les circuits à trois voies, seule la voie du milieu sera traitée, la voie rapide et véhicules lents seront neutralisées.

L’après chute de neige :

Une fois la perturbation passée, il faut nettoyer tout le tracé. Il faut donc former les trains. Former un train, c’est mettre un camion par voie et rabattre la neige tombée à gauche sur la droite. C’est l’opération qui libère la voie de gauche.

Cette opération est très contraignante pour les usagers car les trains roulent à faible vitesse (maximum 40km/h). Les quantités de neige sont importantes et à vitesse élevée, tous les panneaux et bornes SOS seraient couchés.

Pour nettoyer correctement l’autoroute, il faut souvent plusieurs passages.

Nettoyage de la ligne blanche

Quand la neige a presque disparu mais qu’il en reste que très légèrement, il faut alors refaire un passage. C’est le train qui fait rager le plus les usagers de l’autoroute. En effet, pour les automobilistes, la route est propre et ils ne comprennent pas que les trains sont encore en action. Il faut tout enlever, même les petites quantités. La moindre plaque de neige restante peut être un danger. Et, pour finir, toutes les lignes blanches doivent être distinctes.

Nettoyage de la voie rapide

Pour le nettoyage de la bande d’arrêt d’urgence, cela se fait aussi à deux véhicules. Le premier nettoie la BAU et refuges pendant que le deuxième protège. En effet, la circulation sur autoroute étant particulièrement dangereuse par sa vitesse et sa densité, il est préférable de se faire protéger par l’autre camion afin de pouvoir sortir des refuges ou autres sans aucun problème.

Conclusion :

Toutes les années, on entend les mêmes questions. Ou sont-ils ? Que font-ils ? C’est la honte, un pays comme le nôtre, et la DDE ces fainéants, etc., etc.…

Réponses.

La DDE est une identité complètement différente de l’autoroute et leur tâche est bien plus compliquée étant donnée les kilomètres de chaussée à traiter. L’autoroute a son propre personnel et sous-traitants. Toutes les autoroutes de France n’ont pas la même politique de gestion du service hivernal. Les régions peu exposées à la neige sont les premières à souffrir étant données du peu de matériel mis à leur disposition. Certains centres déneigent avec quasiment vingt ans de retard.

Sur les axes bien équipés, il est possible que la route soit submergée par la neige. Il tombe parfois des flocons énormes qui même après le passage des saleuses tiennent aussitôt derrière.

En ce qui concerne les fermetures d’autoroutes, elles sont décidées par les préfets de régions et non départementaux. Ces dispositions sont prises afin d’éviter les problèmes de stockage comme cela s’est passé dans la vallée du Rhône il y a 4 – 5 ans.

On parle toujours des endroits où les conditions de circulation deviennent catastrophiques (fermeture, stockage…) mais on ne parle jamais des endroits qui ne rencontrent pas de problème. Sachez que l’A40 est une autoroute les plus hautes de France, qu’elle est située sur le massif jurassien et que jamais, elle n’a été fermée à la circulation.

En conclusion, rouler en temps de neige est toujours une aventure qui s’annonce. En France, on s’en sort toujours plus ou moins bien. En Scandinavie, on roule à 80 km/h sur 10 cm de neige. Mais, quand on voit toute cette logistique mise en place pour parer à cette épreuve, c’est qu’aussi bien les autoroutes que la DDE , font du mieux possible pour traiter les milliers de kilomètres de chaussée du réseau français afin de rendre aux usagers de la route, une route parfaite. (Seb01)