Europa Truck Trial 2019

EUROPA TRUCK TRIAL
23° édition du Championnat d’Europe de Trial Camion
8 et 9 juin 2019

Centre 4×4 de la Vallée Bleue
Montalieu-Vercieu (38 – Isère)

L’Europa Truck Trial, Championnat d’Europe de Trial Camion, se déroule en 6 manches, à raison d’une épreuve par pays. Depuis 1997, ce circuit, unique en son genre sur le Vieux Continent, s’arrête à Montalieu-Vercieu (38), au cœur du centre de loisirs de la Vallée Bleue, pour l’unique manche Française de la saison.
La compétition met aux prises des camions de 2 à 18 tonnes et de 4 à 8 roues motrices. Dans une ancienne carrière de pierres, ces bahuts hors normes sont amenés à franchir des marches, des rochers, des bourbiers, des descentes à pic, des dévers ou encore une montée impossible… Autant de passages difficiles où ces équilibristes de génie offrent un spectacle vertigineux au public qui se déplace chaque année plus nombreux.
Plus de 45 camions seront au départ de cette 23° édition, dont une trentaine d’équipages Français.
Parallèlement à la compétition, le Centre Tout Terrain de Vallée Bleue expose plusieurs marques de véhicules de chantier et propose des démonstrations de crawlers, prototypes 4×4 de l’extrême et organise des baptêmes d’hélicoptère.

LES FORCES EN PRESENCE
Plus de 40 équipages de 2 pilotes, en provenance de 8 nations, sont engagés dans la compétition. Depuis quelques années, les Français sont de plus en plus nombreux à participer au Championnat (27 inscrits en 2018) et leur niveau fait référence au classement Européen. Plusieurs ont décroché des places sur le podium et même plusieurs titres les années dernières. Cette année, la trentaine d’équipages Français au départ rivalisera de dextérité et de stratégie pour multiplier ces titres dans les 5 catégories. Face à eux, les Allemands, Autrichiens et Tchèques, comptant parmi les meilleurs sur le circuit, ne lâcheront rien.

LE RENDEZ-VOUS SPORTIF DE LA PENTECÔTE
Plus de 12 000 spectateurs convergent vers le Nord-Isère chaque année, pendant le weekend de Pentecôte, pour ce qui est devenu, en 20 ans, l’événement de référence du Camion Trial en Europe.
De leur côté, les pilotes parcourent, pour certains, presque 2 000 km depuis l’Autriche, la République Tchèque ou encore les Pays-Bas, pour participer à l’étape Française de l’Europa Truck Trial. Le site de la Vallée-Bleue est, en effet, particulièrement prisé par les compétiteurs pour sa variété de difficultés, son aspect naturel, la superficie disponible (30 ha) et son public chaleureux.
Si les pilotes plébiscitent également cette étape du circuit, c’est qu’elle leur permet de marquer de précieux points dans le but de décrocher, mi-septembre, le titre Européen. Cette année, de nombreuses zones nouvelles seront proposées, toujours plus sélectives et spectaculaires.

En ANIMATION : LE ROCK CRAWLING , HELICOPTERE ET TYROLIENNE
Le rock crawling repousse les limites du trial. La difficulté des zones de franchissement est telle qu’elle impose des véhicules spécifiquement conçus pour les affronter. Ces engins légers avec châssis tubulaire et motorisation V8 US disposent de débattements énormes les poussant souvent aux limites du renversement, pour le plus grand plaisir du public.
Les plus beaux protos disponibles en France seront présents à la Vallée Bleue pour des démonstrations spectaculaires.
Durant tout le week end , il sera possible de faire des baptêmes d’hélicoptère au dessus de la Vallée Bleue ou d’essayer la magnifique tyrolienne de 100m de long.
Samedi soir, une soirée spéciale pour fêter les 30 ans de l’Europa Truck Trial se terminera par un feu d’artifice.

LE GRAND RENDEZ-VOUS DES PROFESSIONNELS DU TRANSPORT & DES TRAVAUX PUBLIC
L’Europa Truck Trial est l’occasion de rassembler les acteurs du monde du transport, des travaux public et du tout-terrain avec, en marge de la compétition, un Village Exposants rassemblant de nombreuses marques de véhicules et accessoiristes. Les années passées, les fabricants de poids lourds étaient presque tous présents pour exposer leur gamme chantier. Le succès devrait nous amener à améliorer encore cette exposition. Des démonstrations et animations seront également accessibles au public afin de lui offrir un week-end dont il se souviendra !

A propos de la Vallée Bleue
Situé au centre de la région Rhône-Alpes (60 km de Lyon et de Bourg, 70 km de Grenoble et de Chambéry) le site de la Vallée Bleue se déroule sur 28 ha et offre des activités très variées dans le cadre d’un parc de loisirs sur les bords du Rhône, regroupant piscine, aqua parc, port, jet-ski, accro-branches, camping etc… le Centre 4×4 est ouvert aux amateurs, aux Clubs et aux entreprises toute l’année. Il propose 30 ha de nature et propose des parcours de trial pour tous les niveaux.

TARIFS : 17€ la journée / 27 € pour le week-end – Gratuit pour les moins de 14 ans
+ d’infos : www.europatrucktrial.fr
CONTACT PRESSE :
FRANCE TOUT TERRAIN VALLÉE BLEUE – Maurice LAVESVRE
Tél. 06 80 28 53 94 – Email : fttvb@free.fr

FINKL, carrossier

Voici quelques petites photos de l’usine Finkl, à Bissingen pas très loin de Ulm en Allemagne, qui fabriquent des bétaillères quasi sur mesure et de très bonne qualité. C’est un fabriquant qui est à l’écoute des chauffeurs et qui se remet souvent en question pour construire des bétaillères les plus pratiques possible et bien sur les plus belles possible! Voici près de 50 ans que la maison Finkl s’adapte à construire du sur mesure, un petit constructeur qui fait face à de gros concurrents Italiens… (Virginie)

http://www.fahrzeugbau-finkl.de/

Voila un super carrossier qui aimerait d’ailleurs bien un peu plus percer en France.

Selon moi c’est la meilleure carrosserie solide et innovante, avec laquelle c’est un plaisir de travailler !

Dans l’Arctique Canadien

Séjour à Clyderiver avec Globetruc

B’en voilà, ça n’a pas grand chose à voir avec la route, mais je me suis dit que ça pourrait en intéresser quelques uns : ma fille et moi avons rejoint ma femme qui effectue un remplacement de 1 mois à Clyde River, dans le territoire du Nunavut dans l’Arctique Canadien. C’est très joli. Une communauté de 850 inuits (ne pas les appeler esquimaux, c’est pas poli) avec 4kms de routes au total. J’ai quand même réussi à y dénicher 2-3 bahuts, qui se partagent les tâches de livraison d’eau, de diesel et de vidange des eaux usées. Je vous en dirais plus sur cet aspect-ci du transport routier si j’en ai l’occaison. Côté transport justement, il y a à dire, à commencer par nos bagages: soit 120kgs en tout pour ma fille et moi, dont 10kgs de brosses à dent, slips et autres lainages et le reste de bouffe (dont évidemment 2 kgs de fondue moitié-moitié (au fromage)). Ici en haut tout est extrêmement cher. Un truc aussi « indispensable » qu’une canette de Coca peut coûter à ce moment de l’année pas loin de 5$ (4 euros).

J’ai toujours été fasciné par les communautés retirées de tout et leur façons de s’organiser. Les bateaux peuvent arriver ici seulement de mi-août à mi-septembre. Le reste du temps, c’est gelé. C’est à ce moment là qu’on amène le gros du matériel pour l’année. Diesel (utilisé pour l’électricité et les machines), véhicules, stock de bouffe longue conservation, pièces de rechanges, maisons en kit, etc… Le bateau arrive, ils déchargent d’abord des barges avec des grues (il n’y a pas de quai). Sur les barges ils chargent de gros clarks / élévateurs qu’ils amènent à terre. C’est avec un de ces élévateurs que mon voisin à reçu devant sa portes les deux caisses (1000kgs chaque) de bouffe et autre matériel qu’il a commandé pour une année de subsistance pour sa famille de 4 personnes. ‘Vaut mieux savoir bien gérer les quantités et avoir de bonnes armoires de cuisine. Le reste des produits frais arrivent par avion.
Ma femme remplace l’un des 2 policiers du coin. Dans ce charmant petit hameau, on n’aime pas les blancs. C’est eux qui ont ravagé la culture des inuits. On n’aime pas les policiers non-plus. C’est eux qui représentent la loi de l’homme blanc. C’est donc dans cet ambiance bonne enfant, que ma tendre épouse et son collègue vont « jouer » dehors 2-3 fois par jour pour essayer de gérer les terribles problèmes d’alcool du coin. Car nos hôtes n’ont pas la cuite joyeuse: ici ça rime avec extrêmes violences conjugales, coups de feu, viols et inceste. Joli programme!
J’espère que j’aurais l’occasion de découvrir les bons côtés aussi, mais pas facile. Aujourd’hui c’est moi qui ferme ma gueule et qui reste à la maison. Intéressant de voir les rôles inversés… On va tenter une petite sortie aujourd’hui avec ma fille que je ne dois pas lâcher une seconde dans le bled. Le temps est clair et le jour s’est levé à 10h. On a jusqu’à 14h00 avant la nuit complète. Il fait -34°C.
Le froid est supportable car très sec. Coté ambiance, c’est plus calme cette semaine, car il n’y a plus d’alcool avant le prochain avion. Une constatation s’impose: la différence majeure avec la côte d’Azur c’est que le Ricard est plus difficile d’accès que le glaçon…

Routeferrage

Après le ferroutage, le routeferrage… Depuis longtemps on met des camions ou leur remorque sur des trains mais dans l’autre sens, les exemples sont plus rares. Voici donc des photos de 2 locomotives de la SNCF au départ de Lyon vers Culoz. Elles ont été désossées de ce qui pouvait encore servir sur d’autres de leurs soeurs encore vivantes. Direction donc Cloz chez le ferrailleur…
On commence par une vue des 2 condamnées ! (Steph2monak)

 

Pont Morandi

Le 14 août 2018, le Pont Morandi s’est effondré, provoquant la mort brutale et horrible de 43 personnes après une chute de près de 90m de hauteur. Le pont venait de fêter ses 50 années.
Beaucoup de routiers habitués a passer par ici ont été touchés par cette catastrophe, l’endroit étant vraiment singulier.

Depuis, la catastrophe, le déviation se fait par un détour de près de 100km pour rallier la Ligurie à la Côte d’Azur. Le Pont ne va pas rennaitre de si tôt, bien que les travaux aient déjà demmarré.

Il existe toutefois une alternative à cette déviation via la Via Aurélia, qui longe le Port de Gènes, ou des travaux sont en cours pour évacuer le trafic au plus vite et rejoindre le premier échangeur disponible : celui de l’aéroport. Aux heures creuses, ça passe pas trop mal, on sait jamais ça peut des fois vous épargner un détour. Pensez-y !

280 nouvelles photos Scania

Comme vous m’avez contacté pour partager vos photos, je viens de me bouger un peu et j’ai mis tout ça en ligne !
Il y en a pour tous les goûts en cliquant ici ! http://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/9
Merci à Blum29, Yassine, Jaka, samu88, Tophe69, Ptitdud, Ptityouth, Cordoba580, ChrisNL, Mich07, Uwe, Mart, Bata25

 

So british !

Il y avait longtemps qu’on avait pas rajouté des photos de camions Anglais, mais voilà, le brexit approche, il est temps de se rappeler au bon souvenir de nos amis de la perfide Albion ! Voici pour votre plus grand bonheur des photos de FORD, d’ERF, de Leyland et bien d’autres avec les photos envoyées par JJ, Samu88, Nicolas, Uwe, Wim, Xavier, Jaka, Anthony !

Keep calm, and click here !

http://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/142

Au boulot, une galerie de routiers qui travaillent

Votre truc à vous, c’est mater ceux qui bossent, vous allez vous sentir moins seuls grâce aux photos de Thierry13, Samu88, Mich07 qui ont fourni les 111 nouvelles photos de cette galerie !

Alors cliquez ici, ça ne va pas beaucoup vous fatiguer ! Merci d’avance pour vos clics et partages !

http://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/147

Jeannot 69, portrait

Prénom : Jeannot
Surnom(s): Le vieux, Météor. (L’ingérable69 depuis 2008)
Date de naissance : mars 1946
Chauffeur depuis : juillet 1967
Différents métiers dans le transport : Frigo, baché, benne.
Type de camions : Semi-remorque, camion remorque.
Marques favorites : Scania, Volvo
Marques detestées : Mercedes, Iveco

Citation personnelle : C’est sur la fiche paye qu’on voit l’intelligence de son patron.

Voici la carte d’Europe ou figurent les endroits les plus éloignés de chez moi (Lyon-69) ou je me suis rendu en camion:

Glasgow ou j’ai livré un chargement de peches .
A Hambourg avec des cerises .
A Berlin un chargement de primeurs.
A Moguer je chargeais des fraises pour la France.

Tout petit, je voulais conduire des camions. Je me mettais sur la table de la cuisine, et j’imaginais que je conduisais un camion : 2 chaises faisaient office de couchette, et je faisait les bruits qui allaient avec. De temps en temps je m’arretais pour manger. Lorsque les professeurs me demandaient ce que je voulais faire plus tard, je leur répondait : routier, mais ils ralaient car pour eux, c’était pas un métier. Mon père était routier, il conduisait des Delahaye, des Saurer ect…Il m’a donné le virus, j’ai toujours eu ça dans le sang.

Les voyages me faisaient rever, je ne voulais pas avoir de patrons sur le dos ; j’aimais les camions. Je voulais des camions qui roulent vite, je peux dire que j’ai été servi.

lorsque j’ai débuté, c’était dur, on n’avait pas de chauffage, pas de clim et il n’y avait pas d’autoroute. On chargeait et déchargeait à la main. Quant on arrivait aux Halles de Paris, s’il y avait un camion devant, on l’aidait pour gagner du temps. Au fil des années il y a eu de moins en moins de manutention, les routes se sont améliorées et on a roulé de plus en plus.

Lorsque les frigos sont arrivés en 1970 pour les primeurs, on nous a promis qu’on allait bosser moins, mais finalement c’était pire qu’avant. On partait le vendredi soir pour Berlin. Mais au fond de moi, j’étais programmé pour rouler.

Le métier a vraiment changé au début des années 90, les contraintes de travail sont devenues différentes, surtout lors de l’ouverture des frontières en 93. Les expéditeurs nous lachaient de plus en plus tard le soir, pour livrer toujours à la même heure. dans le même temps on nous demandait de respecter les heures et la vitesse.

Le respect des heures, c’est bien, mais les petites coupures obligatoires me démoralisent car elles me cassent le rythme. Je n’ai pas été habitué à faire des coupures, il m’arrive souvent de ne dormir que 5h, de n’avoir plus sommeil et de devoir attendre la fin de la coupure en tournant en rond.

Le limiteur est pour moi une grosse merde ; celui qui l’a inventé je serai ravi de faire sa connaissance pour l’atomiser. J’ai conscience d’être à contre courant de la plupart de mes collègues, mêmes certains anciens ; mais moi j’aime rouler vite, disons 100/110kmh, c’est une vitesse à laquelle je me sens bien, je suis plus attentionné à la route. Les camions d’aujourd’hui ont plus de sécurité, de bons freins et des ralentisseurs efficaces et on est obligés de rouler à 90.

La mentalité, également au sein de la même entreprise, est chacun pour soi. Il y a des petits groupes, des clans. Aujourd’hui, la politique des chauffeurs est à celui qui ne force pas trop. mon dada aujourd’hui c’est de prendre la tête à ceux qui font le mauvais esprit d’une boutique.

Le plus pénible pour moi maintenant est d’être parfois commandé par des gens qui ne connaissent rien au métier, souvent aussi les promesses de salaire qu’on m’a faites n’ont pas été tenues.

Place aux photos :

Avec des copains de route :

Quelques pépites :

A Orange, sur l’autoroute, les policiers m’arretent en me disant : « Vous c’est pas Meteor qu’il faut vous appeler, mais VENT VIOLENT.
Ils m’avaient apposé une plaque « Vent Violent » (comme on peut en voir aux entrées des autoroutes) sur les portes arrières du frigo.

Après un accident entre Roye et Peronne (80), mon patron me fait redescendre sur Lyon avec un collègue dans un vieux Hotshkis 4 tonnes. Le mécano nous préviens que la barre de direction était prète à casser.
Le chauffeur s’en fout et roule comme un marteau, prends les descentes au point mort. J’avais la trouille que la barre casse.
En arrivant sur le MIN de Lyon, le chauffeur se met à quai, et bing, la barre tombe à terre.
Je suis descendu du camion et j’ai pris 8 jours de congès.

Barcelone…
Bon tu vois l’échangeur quand t’arrives au marché de Barcelone, eh ben on dirait un paquet de nouilles qu’ils auraient copiés.

Dans ma boite, mes chefs sont tellements chiants, y a des jours ils seraient capables de démoraliser un robot japonais.

…. »De quoi les flics des professionnels? Ils trouveraient même pas une aiguille dans une assiette vide »

La veille de ses congès à son chef:
Comment je vais faire pour piquer du gasoil dans le reservoir du camion si tu veux que je le ramène au dépot?…. Ah mais que je suis bête, j’ai la carte bleue de la boutique, comme ça je ne me salirai pas!