Monistrol 2018

Grand soleil en Haute Loire, magnifique département peuplé de gens chaleureux qui ont accueilli la 6e édition de l’expo camion de Monistrol sur Loire. Organisé de main de maître par l’équipe de Monistrol Animation, l’exposition a réuni de prestigieux participants, ainsi que des dioramas de modélisme.
Comme vous n’avez pas eu la chance de venir, Toupy43 nous a laissé quelques photos souvenir !

Intermat 2018

José Carreras s’est rendu pour FDR sur le salon Intermat qui se tenait à Villepinte au nord de Paris (capitale de la France). Le salon qui réunit les principaux acteurs du materiel specifique  : Manutention, Construction, Travaux publics, Maçonnerie. L’occasion de voir du matériel souvent hors normes, et toujours innovateur. Cette année, l’accent a été mis sur les véhicules « propres » electrique ou gaz.

Au total ce sont 1500 exposants qui viennent à le rencontre de leur clientèle et des passionnés, car ils sont nombreux.

Sur le stand Mercedes on pouvait voir le Zetros, non commercialisé en France car €. Ce véhicule sera présent à Montalieu, prété par la marque à l’étoile avec le fils de José et le commercial de MEILLER KIPPER.

Les Photos de Toupy43

Le tube de l’été !

Voici le vidéo clip de la chanson que vous allez fredonner tout l’été ! Il est signé Eric Gaussen.

Transports JPV

Par Seb01

Remerciements à Laurent, Dominique, tous anciens chauffeurs pour les photos.

JPV, cela ne veut pas dire je pars le vendredi ou j’ai pas de vacances ou je peux verser ou je passe vite.

Non, JPV, c’était transports Jean-Pierre Vincent à Moirans en Montagne dans le Jura. Voici un petit retour en arrière sur cette folle épopée.

L’entreprise est née dans les années 1975 et Jean-Pierre roulait avec un autre chauffeur.
Dans les années 1980, il déposa le bilan. Mais il repartit avec sa femme étant donné l’interdiction de gérer. JPV fut alors née.
Jusqu’en 1990, JPV compta une cinquantaine de chauffeurs.

Avec le rachat d’Uniroute (21), Vega Carrier (TO), 100 puis 150 personnes seront employées jusqu’en 1998.

Un dépôt à Milan (Corbetta) JPV Spedizioni et un dépôt à Turin (Orbassano) la GET, Gruppo Europeo di Trasporti.

En ce qui concernait le parc avant 1995, il y avait pratiquement toutes les marques de camions. DAF, Renault, Scania, Mercedes, Iveco et Volvo. Deux types de camion composaient le parc. La semi qui possède l’avantage de décrocher afin de passer le relais et le camion remorque qui lui, présente l’avantage de charger 120m3. Le vrac occupait une grosse part de marché de l’entreprise notamment pour les jouets, la luserne, les pneus… JPV opta pour l’option pigeonnier pour beaucoup de ces camions.

Des clients dans toute l’Europe. Essentiellement l’Italie et l’Angleterre mais aussi l’Espagne, le Portugal, Allemagne, Bénélux, Suisse et quelques voyages sur la Grèce et le Danemark.

Les principaux clients étaient:

– Iveco Torino qui chargeait trois à quatre semis par jour à livrer le lendemain chez Iveco France (Trappes).

– Firestone Bari, trois à quatre camions par jour pour le Nord de l’Europe (GB, DE, DK, NL, B).

– Armstrong, une fabrique de plafonds à Pontarlier (25), trois à quatre camions par jour pour l’Europe du Sud (Italie, Espagne et Portugal).

– Decathlon Italia Brescia, articles de sport pour livrer les magasins de la marque dans toute l’Italie.

– Thermal Ceramique Wissembourg (67) deux à trois camions remorques par jour pour l’Italie.

– Les jouets Smoby (39) sur toute l’Europe.

– Et aussi Merloni (Ancona), les cartonneries de Gondardennes (59), les canapés Nattuzzi (Bari), Grosfillex (01), Michelin etc etc…

JPV sera même le seul transporteur étranger à rentrer chez Iveco, l’usine de fabrication à Turin, marché réservé auparavant aux transporteurs italiens.
Après ce marché décroché, JPV changea tout son parc. Environ 70 Iveco , 50 Renault et 3 Man, tous en grandes cabines et toutes options de l’époque.
Le déclin arriva dans les années 1997-2000. Quand les premiers chauffeurs italiens arrivèrent. Puis les Polonais…
Dès lors, les conditions de travail changèrent pour les chauffeurs français. Petits tours du style national ou Italie du nord pour les Français et grands tours pour les Polonais. Ceci eu pour conséquence de faire énormément de casse avec le matériel et avec la clientèle.
Un associé italien (DG de la GET) qui s’envolera dans la nature avec la caisse et la catastrophe du Mont-Blanc avec la fermeture du tunnel achèveront les transports Jean-Pierre Vincent. Le détour par le tunnel du Fréjus n’étant pas pris en compte par certains clients au niveau tarifaire..
Un certain Coquelle du 62 rachètera l’entreprise en faillite.

Après une association de transports en Italie, Jean-Pierre Vincent a remonté avec son fils une petite entreprise à Moirans dans les anciens locaux.: IFT . Le parc se compose d’une vingtaine de véhicules.
Le virus du transport ne s’arrète pas à 60 ans, malgré un parcours pourtant pas facile….(Madame Vincent).
En conclusion, si je devais faire une synthèse de ces six années passées chez JPV, je dirais qu’on avait un patron qui savait nous transmettre ses passions. L’amour des camions et de l’Italie. Pratiquement tous les chauffeurs parlaient italien et tous roulaient avec fierté.

Mes regrets: C’est qu’il n’est pas poussé les frontières un peu plus loin e t que le numérique n’avait pas la place qu’il a aujourd’hui parce qu’il me manque beaucoup de photos superbes comme les Scania 143-470 tracteur et camion-remorque, les Mercedes 1948 EPS, Volvo F16 , MAN 19-464, et tous les paysages qui vont avec.

Mais toutes ces photos sont gravées à jamais dans ma mémoire…

Les photos de Bouc59

Avec Nicole de chez Wagner et Bonnefoy

Dans les années 70, Nicole « La Matronne » fait parti des encore rares femmes à conduire un camion, on la suit dans cette vidéo à bord de son FIAT des transports Wagner et Bonnefoy de Vitry le François.

Elle livre principalement entre l’EST et le NORD de la France, une motivation hors normes, beaucoup de manutention, le metier était dur, mais l’amitié et la solidarité encore bien présente ! Bon visonnage !

Mise à jour BERLIET

Histoire de bien terminer ce magnifique week-end ensolleillé, une bonne et belle mise à jour BERLIET, avec 26 nouvelles photos signées, Uwe, ChrisNL, samu88, Xavier !
On clique ici et faites de beaux rêves !!

Le transport en Inde

En Inde pas de permis ; juste un contrôle très sommaire du code de la route….. ; qui n’existe peu.

Un exemple : on ne s’arrête pas au feu rouge, sauf s’il y a la police. Les femmes doivent obligatoirement passer des leçons de conduite.

Tout passe par l’apprentissage. Au niveau conduite, le klaxon est roi, à faire pâlir un Napolitain, c’est dire. Les clignotants : c’est utile !! à bon; les Indiens conduisent assez lentement et heureusement, car l’état des PL et des cars est assez craignos. Par contre, jamais d’énervement, d’insultes ou de mauvais regards. Tout se passe bien ; pour un européen, il est impossible d’y conduire.
Les chauffeurs les plus dangereux sont les conducteurs de cars locaux, qui font les liaisons inter-ville. Avec leurs cars surchargés, ils ne respectent rien. Ils sont longs à se lancer mais une fois leur vitesse atteinte, il n’y pas de limite.


Le parc PL est essentiellement en TAT, pas mal d’ASHOK Leyland, et qq Eicher (uniquement sur des petits PL style 12/16 T, avant les surcharges. Car les surcharges sont importantes. J’ai pu comprendre avec un chauffeur, qu’ils pesaient en sortie d’usine pour avoir un ticket, puis ils repassent à l’usine rajoutent de la charge. Les TATA sont très poussifs ; généralement ils ne dépassent pas les 60 Km/ h et encore ; d’ailleurs la vitesse est limitée à 60 Km/h sur route et autoroute.

Rappel, en Inde on roule à gauche, mais bizarrement sur autoroute ou sur les 2 x 2 avec séparation, il n’y a de grande chance que vous vous retrouviez avec un véhicule qui roule a contre sens afin de ne pas faire de détour. Ce véhicule peut être une moissonneuse, un tracteur, un dromadaire…
Il y a énormément de « centre routier », enfin centre routier, c’est un grand mot. Ils sont succincts, en terre battue, avec un coin « cantine », ou il est mis à disposition des paillasses au sol ou de style lit de camp. Les toilettes sont au fond du jardin; les douches : un lavoir avec des sceaux. Les chauffeurs y font aussi leurs lessives. Il y a toujours un réparateur de pneus, souvent un coiffeur/barbier : le luxe non !! On peut appeler n’importe quel mécano pour n’importe quelle panne. J’ai pu voir une boite de vitesse déposée à même le sol sur la terre battues, un demi train avant, des remplacements de latte de suspension.

Les distances parcourues par les chauffeurs ne dépassent pas 500 Kms, bon avec des 50 km/h de moyenne, avec un confort sommaire, c’est tout à fait honorable. Les chauffeurs mâchent du bétel, et crachent à longueur de journée…..Aie les dents et la gorge…..Ils ont qq impositions, car ils achètent des licences lorsqu’ils changent d’état (au nombre de 29 en Inde) ; ces licences ne sont valables que pour une certaine durée, donc ils roulent afin de traverser l’état dans les temps. Hormis, pour le transport de voitures, il n’y a pas de grosses compagnies.
Le transport de voiture se fait (voir photo) dans des caissons de type containers, sur 2 étages. Pour le déchargement du second étage, il est nécessaire d’avoir une rampe, car la rampe de l’étage est fixe !!

Le transport d’hydrocarbures : hors normes. Ptitdud ne va jamais en Inde.

Il y a peu de containers, et à part les plus grands qui sont fixés sur les remorques par les supports que vous connaissez ; les moyens et petits ne sont fixés au mieux par une sangles, hors d’âge la sangle…
Les charges lourdes : les images parlent d’elle mêmes ; idem pour le transport d’engins. Rarement des chaines ou alors pour faire joli. J’ai pu voir deux petites chaines pour tenir un engin de chantier ; ces chaines, aucun européen ne les aurait prises pour une voiture par ex. Voir aussi, Indian’s TIM transportant un camion de pompier… ;sans commentaire.

Il y a peu d’accident, mais lorsque ceux-ci arrivent il y a pas mal de morts, mais c’est à l’image de l’Inde.

Photos et texte Baloo !

ZINGG Frucht

La société des transports Zingg à Hedingen près de Zurich en Suisse a été fondée en 1968 par M. Werner Zingg. Il a débuté avec 4 camions Saurer et à l’époque la devise de l’entreprise était transports en tous genre. Au début des années 70 l’entreprise s’est spécialisée dans le secteur des fruits et légumes. En 1975 le premier semi-remorque frigorifique est apparu et il s’agissait d’un Scania 111 avec le nouveau logo ZINGG FRUCHTEXPRESS HEDINGEN. Les années qui suivirent ont été marquées par la création de lignes régulières d’Espagne et du Sud de la France à destination de la Suisse et d’une augmentation très conséquente du nombre de véhicules. Lors du 25ème anniversaire, la société comptait 50 collaborateurs et maintenant ce sont plus de 130 employés fixes et auxilliaires qui travaillent chez Zingg transports. Aujourd’hui le parc de véhicules comprend: 92 Semi remorque, 9 Camion-remorque et 8 Camion-solo et les 7 principaux constructeurs européens sont représentés au sein de l’entreprise. La maison Zingg affrète également un train sur lequel sont chargés 15 Semi-remorques tous les jours entre le Nord de la Suisse et la frontière italienne et vice-versa pour la traversée des Alpes et qui sont ensuite attelés et acheminés par la route chez les clients. Actuellement la maison Zingg transporte en Suisse tous les produits frais tel que viande, fromage, fruits et légumes et les primeurs en provenance d’Espagne,France et Italie.

Par Patrick

Quelques photos d’Yves Balleneger

3 photos qui représentent une maquette de la maison Zingg, du dépot et de 60 véhicule, chaque véhicule est un modèle unique et cette maquette a été créee par 2 employés qui ont consacré plus de 1000 heures de travail.

Transports BOUVAREL

Réalisé par Kinoroute et SMX.

Un grand merci à Jean-Loup et Christophe Bouvarel pour nous avoir si gentiment reçus.

Photos : Famille Bouvarel, Bernard Romanat, Jean-Pierre Clément, Madame Collin, et SMX.

Textes : J-L Bouvarel et SMX.

 

 

Collecte des photos et buveur de cafés  : Kinoroute

L’ entreprise de transports Bouvarel a été créée en 1933 par Mr Gaston Bouvarel. Le départ de l’activité transports s’est fait par l’acquisition d’une remorque bétaillère pour l’acheminement du bétail. Gaston Bouvarel conduisait lui-même son véhicule. Il embaucha pour l’aider divers conducteurs, dont Mr René Robert qui lui resta fidèle toute sa carrière puisqu’il prit sa retraite au delà de 65 ans, après avoir travaillé près de 40 ans au sein de l’entreprise.

Avec le développement de l’industrie, le transport s’est développée avec elle. C’est alors que sont apparues les semi-remorques. Avec l’arrivée de son fils Jean dans la société, l’entreprise a prospéré. Avec l’apport d’industries dans les régions Valentinoise et Romanaise, de représentants travaillant pour diverses sociétés qui l’alimentait en fret, les axes de transport se sont portés sur la région Parisienne, le Nord, et surtout la Bretagne (spécialité à cette époque de l’entreprise) qui comptait à ce moment là bon nombre de conserveries alimentaires. Les véhicules chargeaient dans la région, livraient et rechargeaient en conserves pour alimenter les grossistes, qui eux-mêmes approvisionnaient les commerces de proximité nombreux en ce temps là. Les grandes surfaces n’existaient pas.

Les chargements et déchargements se faisaient à la main, les moyens modernes tels qu’élévateurs ou transpalettes électriques étaient très peu répandus. Les entretiens des véhicules s’effectuaient sur la Place St Pierre où Gaston Bouvarel possédait un café, ou dans la rue par Mr Romanat (les bureaux de l’entreprise se trouvaient à côté du dit café). L’entretien carrosserie s’effectuait chez Mr Descombes Rue Victor Faisant, où pour pouvoir rentrer avec un ensemble routier, il fallait être un conducteur chevronné.

L’acquisition d’un bâtiment servant de garage et d’un autre servant de petit dépôt succint (se situant où se trouve actuellement l’usine Vuitton ont servi d’outil de travail pour déposer les marchandises et faire l’entretien des véhicules un peu plus confortablement (si on peut le dire ainsi). Le travail mécanique était assuré toujours par Mr Romanat et son fils Bernard qui exploite depuis toujours à la suite de son père un garage automobile Rue Danthony à St Donat.

Les Transports Bouvarel utilisaient en complément à Charmes / Herbasse un quai prêté par un conducteur, Mr Jean-Pierre Ginot, ce qui facilitait grandement la manutention des marchandises puisqu’il y avait la possibilité d’y faire rouler des chariots, d’abord à main, puis plus tard électriques.

Le temps passant, l’entreprise personnelle s’est transformée en société et a continué doucement son développement. Les axes ont changés, la Bretagne petit à petit a disparue de son champ d’action pour laisser place à d’autres destinations, définies par de nouveaux clients.

En 1980, l’acquisition d’un terrain en zone artisanale a permis la construction de locaux neufs comprenants un garage, un quai de déchargement ainsi qu’une station de lavage et a donné la possibilité de regrouper tous les véhicules sur un même site.

 

En Septembre 1997, l’entreprise a rejoint le groupe Bert basé à St Rambert D’Albon d’où est gérée l’exploitation, toujours par Christophe et Jean-Loup.

Le dépôt de St Donat reste en activité, les quais et le parking sont toujours utilisés, alors que l’atelier est lui fermé, ainsi que la piste de lavage et le bureau.

En 2007, les Transports Bouvarel comptent 31 chauffeurs : 12 en zone longue, 7 en zone courte, et 12 en relais sur une ligne.

Jean-Loup Bouvarel.

CDB Pierre70 #16

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