Les 30 ans de route de Samu

J’ai passé (jour de mes 18 ans), et obtenu mon CAP-BEP CR en juin 93. Début juillet, les résultats.
J’ai donc reçu le sésame attestant le diplôme vers le 12, ce qui m’a permis de retirer le papier carton rose garni de ses indispensables et précieux tampons en préfecture le 13 au matin (un mardi).

Ca tombait bien, ce jour même, mon père était en train de charger en Alsace, à Kembs, 68, un complet de fenêtres pour un chantier d’immeubles sur Madrid (c’était un camion par semaine sur quelques mois).  Mes formalités réglées, je l’ai donc rejoint le soir au Pont d’Aspach et sommes partis après avoir mangé là.

Je me souviens avoir pris le volant pour partir, par la RN83, on passait au milieu des défilés de 13 juillet un peu dans chaque village, l’Isle/le doubs… Avec le paternel, pas question d’abuser de l’autoroute. On avait qu’une quinzaine de tonnes, supportable, pour un bon vieux R340 (de 86). De plus, je n’étais plus à l’école, mais en formation plus pratique cette fois.

Je me souviens aussi avoir traverser le pays le jour du 14 (mercredi) sans complexe aucun, ça ne date que de 21 ans en arrière, mais ce serait insensé actuellement. Ca roulait presque comme un autre jour, quoi. Juste mon père avait fait un CMR ayant départ côté D… Le transit étant toléré pour les jours fériés…

On est descendu d’une traite, mais tranquillement via RCEA, Montluçon, Bordeaux, jusque Irun, 16h de route. Maintenant, avec le progrès de la mécanique, l’amélioration de la RCEA, on met plutôt 13h30. Je me souviens également de l’image de verdure du Limousin au matin, la Souterraine…, après un ronron dans le lit du 340, alors que mon père conduisait. (et oui, déjà sommeil !)

Puis coupure en journée à la 1ère station à Irun, arrivée dans la nuit suivante sur le chantier Madrilène, après 6h de volant, via col de l’Etchegarate, Burgos… NI du début à la fin.
Plein d’images nocturnes de l’Espagne me restent, comme les lumières bleues de la Guardia Civil, sur leurs R19, BX ou autre Patrol Ebro garées improbablement en bordure de NI, prêts à débouler pour un contrôle en règle… ou bien les côtes interminables à l’approche de Madrid, le Somosierra ! C’était un chauffeur (Pascal, qui a roulé avec moi jusque mi 2018) qui faisait ce chantier en général, mon père l’avait déjà fait, donc pas de problème pour trouver. C’était au bord de la ceinture Est de Madrid. (M40,je crois peut être?)  Y en avait qu’une de ceinture de toute façon, à l’époque là.

Le déchargement prévoyait la journée, car ils posaient les vitres au fur et à mesure.
Pas de soucis, il y avait des douches, un resto pas loin. Puis de la sieste, la journée était vite passée.
On pouvait grimper dans le batiment, voir de près des types poser les fenetres, sans aucun EPI, naturellement…

Ensuite reparti en fin d’aprés midi, direction Barcelone, pas loin de 7 ou 8h de route, je crois. Via Zarragoza, Leida…NII tout du long. Il faisait encore jour un bon moment, des côtes balaises toujours, même pour un 340 à vide, Calatayud…. Et de sublimes paysages arides.

Zaragoza , Lerida, côtes à nouveau, puis arrivée sur Barcelone, à l’usine Cardoner de Castellbisbal exactement vers minuit. Une coupure de 8/9 h et rechargement le vendredi matin, de produits chimiques ND pour la région de Mulhouse, Rixheim je crois. Retour de ce 1er voyage dans la nuit suivante. Un 1er tour plutôt sympathique et inoubliable, que je me remémore chaque fois que je prends la RCEA direction l’Espagne, et qui m’a confirmé et reconfirmé que j’avais fait le bon choix concernant ma profession… A chaque approche des 14 juillet, j’y repense toujours. Nostalgie, je sais…

Carnet de bord 2027 – Phil26 – Semaine 27

Dans la série semaine variée, la 27 aura pas été la pire. Des clients cool, des clients moins. Du soleil, de la grêle, du baché, du solo, du fourgon, de tout je vous dis ! Et c’est à lire en cliquant ici 

Carnet de bord 2023 – Pierre70 – Semaine 26

Pauvre Pierrot, il livre ses piscines dans des endroits ou on irait pas en C15, il doit affronter à coup de pelle des Virgine, des Claire, et tout ça pour se faire bouffer par des moustiques le soir !  Comme dirait Calimero : « C’est trop inzuste » C’est à lire accompagné d’un kir en cliquant ici 

Carnet de bord 2023 – Phil26 – Semaine 25

C’est la première semaine de l’année ou j’ai eu chaud, pour dormir, pour livrer, pour acceder au client et même pour rentrer en fin de semaine !
Mais qu’on se rassure, c’est comme dans les livres pour enfant, à la fin tout est bien qui finit bien.
Bonne lecture, bon week-end, carresses, bises à l’oeil et cliquez ici vous serez bien aimables ! 

 

Carnet de bord 2023 – Pierre70 – Semaine 21

On dirait pas, mais ça bombarde un S500, une semaine de livraisons au taquet, des rues étroites de partout en Occitanie, au chateau de Tolédo, y en a pour tout le monde !

Et c’est à lire en cliquant ici ! 🌊🌊🌊🌊

Carnet de bord 2023 – Pierre70 – Semaine 19

Il aura saqué eud dans toute la semaine Pierre70, mais raté aucun repas ni livraisons. Des clients dans des tous petits centre ville Languedociens, de la Catalogne, Castille y La Mancha, Madrid ! Sans experience, la semaine se terminerait un dimanche matin !

Une semaine au rythme soutenu à lire en cliquant ici ! 

1500 transporteurs Espagnols

Certes, tout n’est pas terminé, loin de là.
Encore beaucoup de photos à trier, et à ajouter.
Aujourd’hui, a été ouverte la 1500e rubrique dans la catégorie des transporteurs espagnols, que vous trouverez entre deux tapas si vous cliquez ici ! 

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Tout est trié par ordre alphabetique, il y a 9666 photos, de la plus grosse cavalerie au petit artisan 😉 chacun à sa place !!!

Carnet de bord 2023 – Phil26 – Semaine 18

Cap à l’ouest cette semaine en zone humide espagnole. Une enfilade de kilomètres sans bouchon, ce qui est devenu assez rare. En contrepartie, il faut un bon reveil !
Vamos en BZHE (Bretagne Zone Humide Espagnole) cliquez ici 😉 

Carnet de bord 2023 – Pierre70 – Semaine 17

Il est grand, il est beau, il écrit depuis des années son quotidien avec un humour ravageur parce qu’il ne se prend pas au serieux, c’est Pierre70. Une semaine 17 rondement menée en Catalogne, de la pluie, des accés pourris, on ne s’ennuie pas en cliquant ici !

El Mosca, Go Global

El Mosca compte aujourd’hui 1200 véhicules et emploie autant de personnels, repartis sur toutes l’Espagne, le Portugal et le Royaume-Uni.

Leur aventure a débuté pourtant bien modestement au tout début de la sinistre guerre civile espagnole en 1936. El Mosca est alors fondée à Molina de Segura par José Antonio Hernández et Fuensanta Castellón. Equipés, d’un chariot et d’une mule, ils chargent des marchandises diverses entre Molina et Murcia, distantes d’une quizaine de kilomètres. Ils sont très vite épaulés, dès leur plus jeune âge par les enfants de la famille, et suivent l’évolution des producteurs de fruits et légumes locaux.
Après des années d’efforts et de lutte, le premier vrai camion de la société est acheté en 1960, un camion de 8t, qui leur permet de desservir un secteur géographique plus vaste en Espagne.

Devenus de vrais ambassadeurs de la région Murcienne, ils se concentrent sur l’activité des fruits et légumes frais et des conserves. Dès 1975, ils ajoutent une corde à leur arc en proposant à leurs clients des liaisons vers les îles Baléares et Canaries

Il faut attendre 1992, pour que El Mosca, passe les frontières, puis se concentre quelques années plus tard sur le transport frigorifique international de fruits et légumes, avec la création de Mosca Murcia (avec sept camions) et Mosca Marítimo.
Avec la 3e génération, l’entreprise se consolidait dans le secteur du transport et du stockage de marchandises à travers sa division terrestre, qui couvre à la fois le territoire national et l’Europe, et maritime, qui couvre les entrepôts nationaux, internationaux et douaniers ; la division aérienne, quant à elle, a été lancée en 2019.

GO GLOBAL !

Retrouvez ici, toutes les photos FDR 😉