Les transports Heisterkamp

70 photos : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/heisterkamp Un garçon de 16 ans est assis sur une charrette tirée par un cheval. Il se rend d’Enschede à sa ville natale, Ootmarsum. Il s’agit d’Antoon Heisterkamp, ​​qui vient de récupérer une cargaison de fûts de bière à la brasserie De Klok d’Enschede. Dans le hangar derrière la maison parentale à Ootmarsum, se trouve une installation de tirage au robinet grâce à laquelle Antoon embouteille le contenu des fûts dans des bouteilles à bouchon mécanique. Il assure lui-même la livraison, sur sa charrette tirée par un cheval.

Antoon est de plus en plus souvent sollicité pour transporter des marchandises à destination ou en provenance d’Enschede. En 1922, Antoon décide de franchir le pas et achète un camion. À cette époque, le choix est encore limité ; il s’agit d’une Ford. Au milieu des années 1920, le transport est encore une activité secondaire ; Heisterkamp est avant tout un négociant en

alcool. Mais c’est une activité secondaire lucrative et une source de chiffre d’affaires bienvenue en période de ralentissement du commerce de l’alcool. En tant qu’entrepreneur, Antoon voit de nombreuses opportunités de croissance dans le transport routier. Après tout, Twente était encore largement « sans voiture » ​​à cette époque. Antoon parvient rapidement à élargir sa clientèle. Le germe d’un développement ultérieur du commerce de boissons alcoolisées et d’un service de transport régulier est semé.

Durant

la Seconde Guerre mondiale, la poursuite de l’activité devint plus difficile. Bien que la Wehrmacht confirme dans une « Bescheinigung » que Heisterkamp pouvait poursuivre ses activités, cela n’empêcha pas les Allemands de réquisitionner la première voiture, puis le cheval restant. Heureusement, le maire d’Ootmarsum décida d’intervenir et Antoon obtint à nouveau une charrette, indispensable à sa profession.

Au début des années 1950, il y a à nouveau de la place pour un employé : un chauffeur. Le secteur de l’hôtellerie-restauration commence également à se redresser lentement, ce qui a un impact positif sur le commerce des boissons alcoolisées.

En 1961, la première voiture diesel, une DAF, est achetée. Heisterkamp investit également dans la construction : au début des années 1960, un entrepôt frigorifique pour boissons est construit en face de l’immeuble. Entre-temps, les fils d’Antoon, Gerhard et Bennie Heisterkamp, ​​travaillent également pour l’entreprise.

Heisterkamp jouit désormais d’une excellente réputation en tant qu’entreprise de transport. Les permis de conduire à l’étranger nécessitent un investissement conséquent. Au milieu des années 70, Heisterkamp décide d’investir dans ces permis pour pouvoir circuler à l’international. Ce fut une bonne décision : les voyages en Scandinavie sont un franc succès.

Au début des années 1980, Heisterkamp fait un choix important pour son activité Transport : l’entreprise se concentre désormais exclusivement sur le transport routier de remorques. Heisterkamp assure le transport ; le client est responsable de la cargaison. Bennie Heisterkamp propose une solution aux clients ne possédant pas de remorque : ils peuvent en louer une auprès de Heisterkamp.

Au début des années 1980, Heisterkamp Transport s’installe à Oldenzaal, tandis que le commerce de boissons alcoolisées reste à Ootmarsum. Sous la direction de Bennie Heisterkamp, ​​Heisterkamp Oldenzaal poursuit sa croissance et, grâce à ses activités continues à Travemünde, ouvre également une succursale à cette même ville.

Entre-temps, l’activité liée aux remorques s’est également développée et, à la fin des années 1980, le département de location a été créé. Heisterkamp les livre soigneusement à destination. Pour mieux anticiper cette évolution, des dépôts ont été créés aux niveaux national et international.

Au début des années 1990, Heisterkamp déménage vers ses locaux actuels, situés à Hanzepoort, à Oldenzaal. Ce déménagement marque le début d’une croissance continue. Au début des années 2000, Gerben Heisterkamp, ​​le fils de Bennie, rejoint l’entreprise. Il en prend ensuite la direction au cours des années suivantes.

En 2000, l’activité de ce qui est aujourd’hui la plus grande entreprise de transport routier d’Europe est en plein essor. Heisterkamp entre dans le nouveau siècle avec plus de 400 camions et plus de 600 employés très engagés et motivés. En trois ans, le nombre de camions atteint 550 (et 500 remorques) et approche le millier d’employés. Heisterkamp entre ainsi dans le top 3 des entreprises à la croissance la plus rapide aux Pays-Bas et devient même le numéro 1 européen incontesté en termes de croissance dans le secteur du transport.

La mondialisation croissante confirme l’idée que le moment est venu de se développer à l’international. D’autres succursales en Europe suivent. Mais Gerben est également conscient que l’entreprise doit s’appuyer sur des bases solides pour poursuivre sa croissance et répartir les risques de manière optimale. Outre la professionnalisation de la location de remorques, de nouvelles unités commerciales fleurissent sous sa direction : en 2005, Heisterkamp Fleet Rental BV et Heisterkamp Trailer Service BV. Jusque-là, tout relevait de Truckservice. Heisterkamp Trailer Service GmbH voit le jour en 2006, année où l’entreprise franchit une nouvelle étape avec son millième camion. En 2008, Heisterkamp Used Trucks est fondée.

Après la crise économique de 2009, Heisterkamp se remet rapidement de ces années difficiles. Entre-temps, années de crise ou non, les bureaux internationaux se succèdent. L’expansion européenne se poursuit avec l’ouverture de bureaux à Riga (Lettonie) en 2011 et à

Cluj-Napoca (Roumanie) en 2015. La même année, une autre succursale allemande ouvre à Hamm, d’où sont principalement transportées des denrées alimentaires.

Une belle reconnaissance suit en 2015, 2016 et 2017, lorsque Heisterkamp Transportation Solutions obtient le titre de « Meilleure entreprise gérée ». ING et Deloitte la désignent comme l’une des entreprises les mieux gérées du secteur néerlandais des moyennes et grandes entreprises. Les critères d’évaluation incluent la stratégie, les opérations, l’innovation et les résultats financiers. Point tout aussi important : malgré sa taille, l’esprit chaleureux caractéristique d’une entreprise familiale Twents a été préservé.

En 2019, Heisterkamp a fêté son 100e anniversaire, un événement qu’Antoon Heisterkamp n’aurait jamais imaginé. L’entreprise, fondée sur des chevaux et des charrettes, compte aujourd’hui environ 1 500 employés, 5 000 remorques et plus de 750 camions.

Les transports Ewals Cargo Care

52 photos : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/ewals-cargo-care En 1906, Alfons Ewals a fondé notre entreprise avec un cheval, une charrette et beaucoup d’ambition. Dans les années 1950 et 1960, Ewals installé à Venlo, s’est étendu à l’Allemagne toute proche. En raison de la croissance de l’industrie sidérurgique et chimique pendant la reconstruction d’après-guerre, les services de transport vers et depuis l’Allemagne ont dépassé les attentes au cours de ces années. Dès 1974, la société a commencé à desservir le Royaume-Uni. Déjà pour l’industrie automobile. Cargo Care voit le jour lors de la mise en service, d’une relation RO-RO vers la Grande Bretagne. Ewals mets en service des remorques MEGA dès 1990 afin de relier la Grande Bretagne à La Suède. En 2000 on compte pas moins de 3000 remorque qui sillonnent l’Europe.4e génération Ewals perpétue fièrement son héritage dans notre entreprise familiale. L’entreprise est aujourd’hui implantée sur toute l’Europe.

Carnet de bord 2024 – Phil26 – Semaine 28

Mes bien chers amis. C’est avec grand bonheur que je vous informe que ma semaine de facile labeur est en ligne. De la pluie, du soleil quelques clients souvent sympatiques, ce qui ne gâche rien. A peine un peu d’exotisme mais nous sommes en 2024. A partir de maintenant, l’autoute peut être bouchée, je m’en fous, je suis chez moi, je bouge plus, bonnes vacances, bonne lecture : https://www.fierdetreroutier.com/carnet/index.php?id_chauffeur=17

Carnet de bord 2024 – Phil26 – Semaine 25

Une semaine de grands classiques entre primeurs et circuits. Sur le papier c’est facile, mais des fois il faut se gratter la tête quand même un peu. Encore et toujours de la flotte, le pare brise est propre, c’est bien pour regarder la misère dehors ! Un salut amical au parking sécurisé de Langres 😉 Bonne lecture, bon dimanche et gros bisous : https://www.fierdetreroutier.com/carnet/index.php?id_chauffeur=17

Internationale porteur week pour Ju du 19

En porteur aussi, il y a moyen de faire de jolis voyages. Cette semaine au programme pour Ju du 19, une belle montée vers la Belle Belgique et les bas Pays Bas ! Une semaine n°20 en en photos ici : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/ju-du-19

Les transports Breewel

109 photos : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/breewell

Rien ne prédestinait le grand père Breewel a devenir l’un des leaders européens du transport de fleurs. A peine sorti de la seconde guerre mondiale, il achète au surprlus de l’armée un modeste Opel avec lequel il effectue du ramassage d’ordures. Installé à Wijk à deux pas de Mijdrecht, terre mondialement connue pour sa production horticole, il lui est demandé par un grossiste d’aller livrer des fleurs à l’occasion de la fête des mères en France. Dans la foulée, l’entreprise se diversifie et les destinations se font de plus en plus exotiques. A partir des années 70, la société se consacre majoritairement au transports de fleurs et devient exclusif à l’aube des années 90, divers rachats comme Berbée, le conforte dans son coeur de métier. La France est la destination principale, bien que toute l’Europe soit desservie. Une grande plateforme est ouverte en 2019 à Macon. 

Les transports Den Hartogh

71 photos : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/den-hartogh
Epicier à Beekkade, Jacobus den Hartogh crée une petite activité de livraison en 1920, il a alors 26 ans. Aux pays-bas, il est parfois plus simple à l’époque de se déplacer par barges que sur la route. Les canaux ne manquent pas entre les divers Polders, il acquiert la « Niets zonder Gods Zegen » Il relie Hillegom à Leyden entre Amsterdam et Rotterdam. Très rapidement, une seconde barge est acquise avec laquelle Den Hartogh transporte des marchandises diverses, du sucre, des betteraves, de la farine. Il peut emporter jusqu’à 40t de charge utile. Les premiers tours de roue s’effectuent quant à eux avec un cheval et sa charette, puis le premier camion fût un Ford T.
La crise et le crach boursier de 1929 ont été un cap à passer, néammoins, une grande conserverie de Hillegom, lui permettant de porter à 3 le nombre de camions avant la seconde guerre mondiale.
Réquisitionnés, par l’armée, Den Hartogh a la lumineuse idée d’enterrer l’un d’eux en attendant la fin de la guerre. Bien que les reseaux sociaux n’existaient pas à l’époque et la cachette fût découverte par les allemands, mais le camion était déjà réduit à un état de rouille avancé.
Dès la fin de la guerre Den Hartogh se remet en selle avec 2 véhicules provenant du plan Marshall. Bien que les besoins en transports étaient énormes, il fallait des licences de transport, il rachète deux entreprises mal en point et developpe des lignes de messageries, dans l’ouest du pays, puis sur tous les Pays Bas. ICI, un client spécialisé dans la chimie developpe son activité et fait confiance à Den Hartogh qui investit déjà dans des zones de stockage dès le début des années 60.
Dans les années 1970, Den Hartogh abandonne les transports de messagerie pour se concentrer sur le secteur de la chimie et continue son expension. Lors de l’ouverture des frontières, Den Hartogh qui se contentait alors de faire des aller retours depuis les Pays Bas, commence à organiser du transport extra européen et rachète diverses sociétés comme Maas, United Bos et Elda à Amiens. Plus récemment Den Hartogh a ouvert des bureaux à Houston, Dubaï et Singapour, ainsique l’activité Chmique de Sitra.

Les transports Vreugdenhil

Cees Vreugdenhil se forge son expérience dans le transport de fleurs et primeurs chez Spronsen. Disparue aujordhui, l’entreprise Spronsen était spécialisée dans les transports entre la France, la Suède et parfois aussi bien plus loin. Fort de son experience, il se lance dans la bataille du transport en s’installant à son compte en 1988. L’entreprise prospère tranquillement, mais lorsque Cees décède en 2002, l’avenir parait bien sombre.

Déterminés, les enfants et la famille de Cees s’accrochent et finalement réussissent le pari de perseverer. L’entreprise concentre ses activités principalement vers Rungis, le Sud de la France et la Suède. Au contraire de leurs concurents, Vreugdenhil mise sur le transport de qualité et n’emploient que des Hollandais ou des Français.

Tous les jours une cinquantaine de camions effectuent la liaison depuis le Westland.

https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/vreugdenhil

Transports Bertrand, logistique, agence tourisme

Il y a toi qui t’ennuie depuis des années sur ta ligne, et puis il y a Samu88 qui fait feu de tout bois. Un touriste, un vrai, ne lui manque que les claquettes et les chaussettes. Vallée de la Rhurh, du Rhin, de la Drôme, de la Moselle, de la Meuse, j’en passe et des meilleures ! Visites de musée de l’automobile, des meilleurs boulageries Ardenaises, bref, rien ne lui échappe : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/au-fil-des-semaines