Du régio, du natio, du groupage, du chantier et même de la Catalogne au programme. Semaine cool et variée à lire faute de mieux en cliquant ici :
Carnet de bord 2021 – Phil26 – Semaine 46
S’il y a bien un truc qui a fonctionné à fond cette semaine pour moi, c’est le reveil !
Bonne lecture et gros bisous : https://www.fierdetreroutier.com/carnet/index.php?id_chauffeur=17
Carnet de bord 2021 – Phil26 – Semaine 33
Des pommes, des poires, mais pas de scoubidous ! Attention, cette blague ne fonctionne pas si vous êtes nés après 1975 !
Semaine 33 que vous trouverez ici ->> https://www.fierdetreroutier.com/carnet/index.php?id_chauffeur=17
Un voyage primeur, Metz <-> Marseille en 1977
Dans cette magnifique vidéo, on accompagne un marchand de primeurs du MIN de Metz pour un aller retour au marché de gros de Marseille.
Il nous explique son travail d’acheteur chauffeur, on y voit de superbes images du Berliet, mais aussi de la route d’alors, A31, N74, A7 et bien sûr le MIN de Marseille.
Le MIN de Lyon Perrache
Le MIN de Lyon Corbas a ouvert ses portes, en 2009.
Le MIN de Lyon Perrache est aujourd’hui pratiquement réduit à l’état de gravats, remplacé par un quartier d’affaires, réduisant à néant un passé glorieux, riche d’histoire industrielle.
Le marché de Lyon a été ouvert en 1961 après 5 années de travaux. Son projet initial date de 1923, entre temps, la France a connu des crises, une guerre, et le projet maintes fois reporté. Le marché se tenait à l’époque sur les quais de Saone.
L’ouverture de l’autoroute, en 1954, et la proximité avec la voie ferrée a un peu accéléré les choses, et enfin, en 1961 le marché ultra moderne a l’époque à ouvert ses portes. Par route, par rail, il est devenu une véritable plate forme d’intrêt local, national et même international. Etudié par l’architecte Louis Weckerlin, il a été batti de manière a y assurer des conditions de circulation et de nettoyage optimales. Bien sûr avec l’évolution des dimensions des camions, l’accrocssoiement de leur nombre avec la disparition lente des chemins de fer, la circulation est vite devenue cahotique.
Tout autour du MIN on pouvait trouver des bureaux de douane, des restaurants mythiques, et parfois même l’amour ! L’activité principale du MIN était dédié aux secteur des fruits et légumes. Au plus fort de son activité, le MIN comptait 120 grossistes. La concurence de la grande distribution disposant de grosses centrales ont souvent signé l’arrêt de mort de villes de moyenne importance.
Sources photos : archives de Lyon et FDR
Voici quelques images qui vont sans doute rappeler des souvenirs à certains ! Partagez ces bons moments avec vos amis, bon clics !
Une Saint Valentin foirée en Italie…
Pour la St Valentin, Phil m’a proposé un petit tour d’Italie, histoire de me changer un peu les idées, de me décoller de l’ordinateur, bref de sortir un peu des pages du site pour aller un peu tater du « live ». Ben oui quoi, y’avait longtemps que je n’étais plus partie faire un bon vieux tour de frigo….Hum hum…..J’allais être servie !!!
Dimanche 12 février
17h30 nous voilà au depot, y’a un vent à decorner les boeufs, je suis gelée jusqu’à l’os en 2 temps 3 mouvements, vivement le sud que je me rechauffe un peu !!! Je decouvre le 500, la bête me toise de toute sa hauteur, qui c’est celle la? Mais oui t’es beau mon gros … un p’tit sourire pour la photo? Quoi…? Vous les voyez pas vous, les camions qui rigolent? Ben moi si !! Y’a des modeles qui font la gueule, d’autres qu’on dirait en colère… Bref, le 500 lui il a une bonne tête, il est content j’vous dis….
Decollage imminent, Phil verifie les niveaux, on fourre les sacs dans le camion, allez hop, on remplit d’un air studieux son p’tit disque pendant que ça chauffe un peu et moi j’m’installe… Confortable le siège passager, il est bien réglé çui-là et pas en cuir comme dans le 520 ou je faisais que glisser …
Je peux déjà plus prendre de photos, c’est trop sombre alors tanpis, je vais me defouler sur le chauffeur, c’est pire qu’un radar bien placé…. , ça flashe à tout va dans la cabine. Prise de vue laterale, aerienne, panoramique, tout y passe
1er arret 19h15, le MIN d’Avignon, 2 clients, pendant que Phil vide, je descend faire 3 pas et mitrailler un peu…
Les livraisons s’enchainent, mais y a rien à voir !!!
Lundi 13 fevrier
01h15 Le Min de Nice… c’est beau toutes ces palettes !!!
On passe la frontière franco italienne à 02h10, un pont, un tunnel…. des ponts, des tunnels, rolala c’est haut !!! Je préfère le plancher des vaches, heureusement qu’il fait nuit. Decidemment le passage vers l’Italie n’a jamais été mon fort, il y a de ça quelques années le passage du Fréjus version passager m’a largement traumatisée, rien que d’y penser…
On attaque le Turchino, tournicoti, tournicoton, à vide le 500… y se régale!!! Plus on grimpe et plus ça caille, même pas sommeil, elle tient le coup la Bibi !!!
Y’a de la neige depuis des kilomètres, rien qu’à regarder le paysage, j’ai froid…Si on prenait un p’tit café? Un bon panini bien chaud? En voila une idée qu’elle est bonne !!!
Piacenza 6h00 du mat, le disque est rempli et on va enfin pouvoir dormir, tout du moins Phil parce que pour moi….. c’est mal barré l’affaire
Je commence par prendre la couchette du haut, c’est bien beau tous ces placards mais du coup y’a pas plus de 40cm entre la couchette et le plafond, j’ai l’impression de tester un cercueil, je trouve pas ma place comme toutes les premières nuits, je me fracasse la tête chaque fois que je me tourne, je suis bonne pour rentrer avec une bonne demie douzaine de bosses, du coup je descend d’un etage et c’est Phil qui monte…
14h le reveil sonne, avec le bruit, le froid, j’ai pas fermé l’oeil… Je suis d’une humeur massacrante comme à chaque fois que je manque de sommeil. Je sens que Phil (qui est frais comme un gardon lui) va regretter de m’avoir emmenée… Coup de fil de la boite, changement de programme, on sera pas rentré mardi matin comme prévu, la journée commence bien…

16h45 nous voilà à Verone, c’est deja pret, on aura pas à attendre, juste le temps d’aller prendre une p’tite douche… Mais, y’a pas d’eau chaude !!!
Grrrrrrrrr !!!!!
17h45, soit juste 1h plus tard on est dèja reparti, complet direction la France, il fait déjà nuit, rien à voir encore une fois, même pas le temps de faire un magasin, la haine !
19h45 et si on s’arretait manger un bout ? Oui, mais je veux pas aller au resto, j’aimerais bien manger au camion comme dans le temps ou on avait pas le temps hein Phil ? Allez s’il te plait !!! C’est la St Valentin quoi !!!
OK !
20h45 on repart…
mardi 14 fevrier,
00h30 j’en peux plus, Phil a l’habitude mais pour moi les hallucinations commencent… ça me rappelle des souvenirs, je vois des tas de trucs qui existent pas traverser la route…
dans le genre… je confonds un tunnel avec une citrouille, je vois des trucs chelou traverser la route…
A 1h00, on s’arrete dans une station à Cannes et Phil roupille 1 petite heure sur son fauteuil, moi je vais tater la couchette …
Et… Je m’endors comme une grosse vache
A 2h00 Phil reprend la route, j’entend tous les bruits mais impossible de me sortir de la couchette…
et à 4h du matin, on arrive à Aix ou on dormira jusqu’à midi.
A 13h45 on est au dépot de Barbentane, on rentre à la maison en camionnette, on a un RDV super important au collège de notre fils…
Tiens mais au fait, c’est la Saint Valentin… et Phil repart. Quand à moi…
…Le bureau de fierdetreroutier m’attendait…… J’étais sensée vous raconter plein de trucs !
Jeannot 69, portrait
Prénom : Jeannot
Surnom(s): Le vieux, Météor. (L’ingérable69 depuis 2008)
Date de naissance : mars 1946
Chauffeur depuis : juillet 1967
Différents métiers dans le transport : Frigo, baché, benne.
Type de camions : Semi-remorque, camion remorque.
Marques favorites : Scania, Volvo
Marques detestées : Mercedes, Iveco
Citation personnelle : C’est sur la fiche paye qu’on voit l’intelligence de son patron.
Voici la carte d’Europe ou figurent les endroits les plus éloignés de chez moi (Lyon-69) ou je me suis rendu en camion:
Glasgow ou j’ai livré un chargement de peches .
A Hambourg avec des cerises .
A Berlin un chargement de primeurs.
A Moguer je chargeais des fraises pour la France.
Tout petit, je voulais conduire des camions. Je me mettais sur la table de la cuisine, et j’imaginais que je conduisais un camion : 2 chaises faisaient office de couchette, et je faisait les bruits qui allaient avec. De temps en temps je m’arretais pour manger. Lorsque les professeurs me demandaient ce que je voulais faire plus tard, je leur répondait : routier, mais ils ralaient car pour eux, c’était pas un métier. Mon père était routier, il conduisait des Delahaye, des Saurer ect…Il m’a donné le virus, j’ai toujours eu ça dans le sang.
Les voyages me faisaient rever, je ne voulais pas avoir de patrons sur le dos ; j’aimais les camions. Je voulais des camions qui roulent vite, je peux dire que j’ai été servi.
lorsque j’ai débuté, c’était dur, on n’avait pas de chauffage, pas de clim et il n’y avait pas d’autoroute. On chargeait et déchargeait à la main. Quant on arrivait aux Halles de Paris, s’il y avait un camion devant, on l’aidait pour gagner du temps. Au fil des années il y a eu de moins en moins de manutention, les routes se sont améliorées et on a roulé de plus en plus.
Lorsque les frigos sont arrivés en 1970 pour les primeurs, on nous a promis qu’on allait bosser moins, mais finalement c’était pire qu’avant. On partait le vendredi soir pour Berlin. Mais au fond de moi, j’étais programmé pour rouler.
Le métier a vraiment changé au début des années 90, les contraintes de travail sont devenues différentes, surtout lors de l’ouverture des frontières en 93. Les expéditeurs nous lachaient de plus en plus tard le soir, pour livrer toujours à la même heure. dans le même temps on nous demandait de respecter les heures et la vitesse.
Le respect des heures, c’est bien, mais les petites coupures obligatoires me démoralisent car elles me cassent le rythme. Je n’ai pas été habitué à faire des coupures, il m’arrive souvent de ne dormir que 5h, de n’avoir plus sommeil et de devoir attendre la fin de la coupure en tournant en rond.
Le limiteur est pour moi une grosse merde ; celui qui l’a inventé je serai ravi de faire sa connaissance pour l’atomiser. J’ai conscience d’être à contre courant de la plupart de mes collègues, mêmes certains anciens ; mais moi j’aime rouler vite, disons 100/110kmh, c’est une vitesse à laquelle je me sens bien, je suis plus attentionné à la route. Les camions d’aujourd’hui ont plus de sécurité, de bons freins et des ralentisseurs efficaces et on est obligés de rouler à 90.
La mentalité, également au sein de la même entreprise, est chacun pour soi. Il y a des petits groupes, des clans. Aujourd’hui, la politique des chauffeurs est à celui qui ne force pas trop. mon dada aujourd’hui c’est de prendre la tête à ceux qui font le mauvais esprit d’une boutique.
Le plus pénible pour moi maintenant est d’être parfois commandé par des gens qui ne connaissent rien au métier, souvent aussi les promesses de salaire qu’on m’a faites n’ont pas été tenues.
Place aux photos :

Avec des copains de route :
Quelques pépites :
A Orange, sur l’autoroute, les policiers m’arretent en me disant : « Vous c’est pas Meteor qu’il faut vous appeler, mais VENT VIOLENT.
Ils m’avaient apposé une plaque « Vent Violent » (comme on peut en voir aux entrées des autoroutes) sur les portes arrières du frigo.
Après un accident entre Roye et Peronne (80), mon patron me fait redescendre sur Lyon avec un collègue dans un vieux Hotshkis 4 tonnes. Le mécano nous préviens que la barre de direction était prète à casser.
Le chauffeur s’en fout et roule comme un marteau, prends les descentes au point mort. J’avais la trouille que la barre casse.
En arrivant sur le MIN de Lyon, le chauffeur se met à quai, et bing, la barre tombe à terre.
Je suis descendu du camion et j’ai pris 8 jours de congès.
Barcelone…
Bon tu vois l’échangeur quand t’arrives au marché de Barcelone, eh ben on dirait un paquet de nouilles qu’ils auraient copiés.
Dans ma boite, mes chefs sont tellements chiants, y a des jours ils seraient capables de démoraliser un robot japonais.
…. »De quoi les flics des professionnels? Ils trouveraient même pas une aiguille dans une assiette vide »
La veille de ses congès à son chef:
Comment je vais faire pour piquer du gasoil dans le reservoir du camion si tu veux que je le ramène au dépot?…. Ah mais que je suis bête, j’ai la carte bleue de la boutique, comme ça je ne me salirai pas!
Perpignan Saint Charles
Si aujourd’hui la situation est plus calme sur le MIN de Perpignan Saint Charles, il n’en n’a pas toujours été ainsi.
Beaucoup de courtiers ont emménagé dans des locaux plus spacieux en extérieur du MIN, mais à l’époque se croisaient français et espagnols dans un joyeux bazar, il fallait parfois plusieurs heures pour faire une seule allée ! Arrachage de cheveux, et parfois de retros garantis !!!
Voici quelques photos qui feront plaisir aux anciens !!
Merci Chris !
Si vous avez quelques photos à partager, n’hésitez pas à nous contacter !!!
Pour Roger « Le chauve » par son fils REGIS
Inutile de dire que je suis fan de camions depuis l’âge de 3 ans, ou j’avais déjà les fesses dans un Berliet cabine relax de 160ch.
En effet, mon père n’a fait que du primeur en plus de 30 ans et plus de 20 ans dans la même boite, pour un privé au marché gare de Nîmes chez Espasa Liberto qui connaissait très bien Jeannot et Guy dit « Guitou » de la Valentinoise sans oublier Simone qui faisait le marché de Milan. Il connaissait beaucoup de monde et était surnommé le « chauve » pour sa coiffure… Donc dès l’âge de 10 ans pratiquemment toutes mes vacances, mes mercredi et samedi, j’étais avec mon père, que ce soit au marché d’Agen d’Avignon, de Chateaurenard, de Milan ou encore de Perpignan où, avant sa retraite, il était 3 fois par semaine.
Il a donc commencé sur un Berliet de 160ch à fameuse cabine relax, couchette, pour moi.. et la caisse qui venait au dessus de la cabine, il faisait Nîmes Mulhouse pour livrer Euromarché. Plus tard, il a eu un Berliet TR 300 V8 en savoyarde ou il a commencé à faire Perpignan, suivi par le TR 280 et une semi frigorifique Frappa, toujours Perpignan, Agen, Marmande…
Il a goûté à un Scania R 142, un Iveco 190-42 pendant quelques mois, avant que son patron Liberto (un homme de cœur, patron mais de cœur) prenne neuf le Mercedes 19-33 avec une Frappa 3 essieux sur coussins, son dernier ensemble. Là, il a commencé à faire l’Italie, 3 tours sur Milan par semaine en chargeant à l’aller à Barbentane chez Provence Dauphiné des laitues et au retour la nuit, il vidait à Avignon chez Avon principalement. En parlant d’Italie, sur le site, à la page des transporteurs sur la Valentinoise, de face on voit un Volvo et un Scania 141. Ce 141 appartiennait à Gérard de chez Espasa, lui aussi faisait l’Italie en régulier et était un habitué du Gastro « chez Mina » à Milan.
Aussi quand je vois les photos sur le site ou je revois les Transports Bellagambi, la flèche, les primeurs de l’est, les transports Roeush, Mighirian de Lyon, Llabres et Merciari de Nice, Provence Dauphiné et j’en oublie, alors là je vibre de bonheur et de regrets…
J’ai bien connu les heures d’attentes à ST Charles pour une palette de courgettes on y passait l’après-midi, la colère des viticulteurs où tu passes la journée pour charger mais eux ils te vident en une demi-heure, quand tu ne prends pas une torche enflammée dans le pare-brise.
La boite de mon père avait un garage avec un seul mécano, mais digne de ce nom, Maurice Berthaud (de la famille aux transports Berthaud qui fait Nïmes Paris de nos jours en camion remorque), et c’est donc lui qui a refait entièrement le TR, moteur et cabine. Le moteur, je l’ai vu en pièces détachées sur un énorme plan de travail. Comme on peut le voir sur la photo de droite, la cabine, je l’avais décorée à mes frais, fanions, autocollants… (REGIS et ROGER). J’avais même rajouté mon prénom, puisque à chaque vacances ou autres j’étais avec lui. Les paysans nous amenaient leur camelote au cul du camion


Le Mercedes et la remorque frigo après glissade. J’étais avec lui bien sûr, c’était un samedi fin de journée, nous avions chargé à St Charles à Perpignan et au retour mon père a livré la moitié de la semi au Super U à côté de Montpellier.
Au retour, on rentrait par la nationale sur Nîmes, quand sur le rond point de l’autoroute à Gallargues, après un craquement derrière (je l’entends toujours résonner), le Mercedes s’est couché de mon côté passager.
Nous étions à 20 Km/h, mais ça fait drôle, mon père m’est tombé dessus, et heureusement que ma vitre était fermée, car nous étions tous les deux dessus; mon père s’est blessé avec le levier de vitesse, mais rien de grave pour personne, nous sommes sortis par le pare-brise. Résultat des courses, une caisse de semi changée et une cabine largement refaite. Ce qui lui a permis d’accompagner mon père jusqu’à sa retraite bien méritée. Ce fût donc le dernier camion de mon père, il y a plus de quinze ans.
Un article de la presse papier qui m’a beaucoup fait rêver à l’époque et qui rappelera peut-être des souvenirs à quelques uns
Etant donné que ma mère n’a pas voulu me faire passer un CAP de conducteur routier, je me suis engagé et j’ai pu passer tous mes permis. J’ai 20 ans de service adjudant et en 1991, j’ai réalisé enfin mon rêve de prendre la route quelle qu’elle soit…
Je suis parti 5 mois et j’ai fait 30 000 KMS. Nous étions en convoi de 50 camions remorque et faisions la ligne en containers entre Yambu (port en Arabie Saoudite sur la Mer rouge) et la frontière Irakienne.
C’est un super souvenir, car j’ai vu des paysages superbes, nous sommes même montés au Quatar pour la dernière mission avant de rentrer en France. Les conditions étaient difficiles mais bonne expérience.
En rentrant, j’ai été muté dans le massif central, ou pendant 4 ans, j’ai conduit un R390 en porte char 4 essieux, je transportais des engins de chantier. Depuis grade « oblige », je suis dans un burlingue à Besançon, les souvenirs sont loin, l’autoroute je la vois de ma fenêtre, ça me fait du bien, et Putain le soir quand je surfe et que je tombe sur ce site par hasard, là mes respects à tous ceux qui contribuent à son évolution, je dis « chapeau pourvu que ça dure », parce que là, je revis de grands moments, c’est sincère.