Dans le Val de Saône avec Bruno, le roi du poireau !

Et oui, il fait froid, les barbecues sont soit rangés au garage, soit finissent sagement de rouiller sous 10cm de neige, et tout ce dont vous avez envie c’est une bonne soupe, bien chaude pour vous rechauffer.

Heureusement, il existe sur cette planète des gens pleins de bonne volonté, prêts à braver la météo pour aller vous chercher chaque jour vos poireaux et vos oignons dans le Val de Saone, région très active au niveau de ses cultures maraîchères.

Notre ami Bruno, roule depuis près de 15 ans, et il a décidé d’abandonner la longue distance, pour se consacrer à sa maison et sa famille. Aujourd’hui, il est devenu un chauffeur polyvalent, entre le bureau, le chargement des camions ainsi que la ramasse des légumes.

Allez, on monte dans le superbe Mercedes Actros 1840 de notre ami, et c’est parti !

Le boulot consiste à aller charger tout un tas de « petits » expéditeurs dans le dédale des chemins autour de Macon, Feillens, Manziat, et de ramener ça au plus vite au dépot, pour charger les semis qui descendent en groupage pour tout le grand sud de la france.

Pas le temps de pinailler, une parfaite connnaissance des clients et du terrain est nécessaire pour mener à bien cette mission. Ainsi qu’un camion puissant comme le vénérable 1840….

Il est primordial de travailler en bonne entente avec les clients.

D’abord, ça simplifie le boulot de travailler avec le sourire, et puis si la palette n’est pas prête, on ne fait pas déplacer le camion pour rien, le client nous appelle dès que la marchandise est prête.

Dans la journée, Bruno fait rarement plus de 100 ou 200kms. De toutes façons, rien ne sert de courir, il faut partir à point.

Une fois le camion plein, il faut aller le vider, et faire le premier départ de la journée pour le sud. L’après-midi, il faudra recommencer une nouvelle tournée, pour faire les enlèvements moins urgents et éventuellement la livraison de quelques centrales locales.

Le principal est pour Bruno, que chaque jour, les légumes partent et arrivent en bon état, parce qu’une soupe sans poireau, c’est pas une vraie soupe d’hiver.