La belle carrière de Michel Cosolo

Fraichement diplômé d’un CAP mécanicien auto, Michel Cosolo passe ses permis en octobre 1970, il a 18 ans.

Michel travaille alors pour les transports Clerc d’Agen. Il connaît déjà bien l’entreprise puisque son grand frère y travaille déjà depuis un moment, et il a l’habitude de partir avec lui. C’est une très bonne formation ! A ce moment là, les voyages s’effectuent à bord d’un Magirus Jupiter ou de Berlier TR. A noter, que le Magirus n’avait pas de couchette, qu’il fallait dormir en travers des sièges !

Après l’appel de l’armée en  1972, un an sous les drapeaux à Compiègne, il reprend son service tout naturellement chez les transports CLERC en 1973, dès qu’il a une permission, il reprend vite le volant.

Mercedes 1932 LP
Lors d’une permission militaire, Michel prend ce LP1932 tout neuf pour vider du jus d’orange à Nuit St Georges et recharger de l’huile de Colza à Compiègne

Un peu de citerne alimentaire, beaucoup de viande pendue qu’il faut souvent décharger à l’épaule, et toujours en Mercedes LP, puis NG. Les destinations sont variées : Italie, Espagne, Allemagne, Est de la France.

A la fin des années 70, les premiers Mercedes NG sont intégrés au parc des transports CLERC. Il faut alors aller récupérer les tracteurs neufs à Strasbourg, puis, en solo aller jusqu’à Avranches dans la Manche chez CHEREAU pour y atteler des frigos flambants neufs.

Toutes les bonnes choses ont une fin. En 1984, Clerc prend sa retraite et revend son affaire à Oertli. STG était sur les rangs, mais c’est OERTLI qui l’a emporté, malheureusement d’après Michel.

La dure vie des viandars !

 

Chez Oertli, Michel fait de moins en moins de viandes pendues, mais beaucoup plus de produits frais. En 1990, les transports Oertli se séparent de leur 4 petites agences dans le sud ouest. Il sera finalement licencié, mais avec avec belle somme à la clé. Une page se tourne malgré tout.

Michel connaissait alors le pere DELAGNES, et il l’ a embauché pour remplacer un chef de centre à SALON DE PROVENCE. Il y est resté 3 mois et BASTA c’était pas son truc la messagerie !

 

Par le plus grand des hasards, il prend contact avec CAMI de Bordeaux. Pour faire de la viande entre Bordeaux et Nice avec retour en primeurs ; 2 fois par semaine. Il enchaine les aller retrours avec son MAN, quand un samedi matin de 1994, Cami disparait corps et bien, personne ne l’a jamais retrouvé. Les transports Olano prennent alors la suite des affaires, mais Michel n’y reste pas et intègre les transports Marcot d’Agen pour faire du primeur toujours sur l’axe sud est.

 

MAN transports JC Cami de Bordeaux

Pour terminer sa carrière, Michel intègre les transports Delsol qui avaient 6 camions sur AGEN et qui bossaient avec UPSA. Retours à vide quelque soit la destination, France, Espagne, Italie, Belgique embauche !  CLUB MED !! Et ce jusqu’à sa pre-retraite fin 2009 !