Parce que si vous avez envie de vous la rouler cool, c’est ici qu’il faut cliquer pour musarder sur les plus belles routes du Portugal avec les magnifiques photos de Carlos un amoureux de son pays !
C’est qu’il devient un pro du groupage UK notre Samu ! Et suivre le parcours d’un spécialiste, ça peut pas faire de mal, et c’est à lire en cliquant ici !!!
Un test réalisé grandeur nature et sans trucage par Anthony Maillard en 2006
Pour la petite histoire : Ce Scania 112 Intercooler de l’année 1987, est mon premier camion attribué. Il totalise plus d’1 million 700’000 km. Je l’ai eu au mois d’octobre 2006, et pour le moment je roule toujours avec. Je serai certainement le dernier chauffeur a avoir ce camion… en 7 mois j’ai fait 20.000 kilomètres ( uniquement en comptant celui là)
Mécanique
Moteur Scania DSC11, 11 litres, intercooler et environ 340 cv
Boite 10 vitesses Scania (2×5)
Freins a tambours sans ABS et tout ce bordel, mais avec des sifflements persistants.
Simple frein moteur sur échappement
Le moteur avec le frein moteur démonté
Le matin quand il fait froid, il ne rechigne pas a démarrer. il part du premier coup, mais il fait une fumée blanche immense. On n’y voit plus rien a 20m autour de camion. Autrement, juste a mettre en marche, et même après un long week end, il n’y a pas besoin de faire monter l’air, il est toujours au maximum. Le moteur est a mon avis le point fort de ce camion. J’ai l’impression que chargé ou vide il tire la même chose. Il faiblit très peu face a la charge, mais en dessous de 1500 tours rien ne se passe. de 1500 a 1700 tours, il est a son couple maximal. A 90km/h je suis a 1700 tours, et pourtant la consommation (moyenne depuis que j’ai ce camion) est a 28 litres au 100, ce qui est très raisonnable, surtout au vu de certains poids que je traine… Mais ce qui me plaît le plus a ce moteur, c’est le bruit J une vraie mécanique, pas de électronique ni de Turbocompound de la-mort-qui-tue. Dans les tunnels en montés, si je laisse tomber a 1500 tours et que je reprends chargé, c’est un bourdonnement qui couvre tous les autres bruits.
La boite de vitesses est bien étagée, dans la plupart des cas mes 10 rapports me suffisent.
Par contre, ce que je regrette, c’est l’absence de Telma, j’ai juste un frein moteur sur échappement. Il ne retient vraiment pas grand chose. Il faut anticiper a fond, sous peine de devoir tout le temps freiner ( et encore faire plus siffler ces freins) Au début ça me faisait chier de pas avoir de Telma, mais avec le temps je me rends compte que c’est bien comme ça, ca apprend a conduite et bien anticiper le tout.
Cabine, vie a bord…..
Le poste de conduite, bien pensé dans l’ensemble
Les petits rangements sont suffisants pour quelques objets style porte monnaie et autres, mais pas pour caser plus
Les rangements sont bien, et le cendrier sert de range tout
La cabine vieillit bien
En premier lieu, je vais parler du plus important a mon avis dans la cabine : la position de conduite. Elle est digne de la réputation de Scania, même que c’est un camion avec suspension intégrale a lames, j’ai encore jamais ressenti de fatigue due a une mauvaise posture. le volant peut se régler presque horizontalement, sur aucun autre camion c’est possible a ce point. Les matériaux utilisés pour la cabine sont de bonne qualité : même avec 2 pieds pour tourner le volant sur le tableau de bord, ça tient ça ne vibre pas, bref c’est la solidité nordique. Question « espace » c’est autre chose. Il y a 3 petits casiers au dessus du pare brise, un bar (euh non un bac) au milieu et un rangement sous la couchette… c’est assez peu, mais pour y dormir 4 fois par mois c’est bien assez. La couchette est amincie bien sûr, mais j’ai jamais eu mal au dos en me levant le matin. si je devais passer régulièrement des nuits dedans je mettrais un matelas. Par contre, en hiver la nuit est froide. le Webasto y en a un, mais y veulent pas le changer, alors ben le matin des fois je me lève (enfin je me contorsionne) et je mets des pantalons gelés. Ca réveille !
La visibilité est bonne, les rétros sont suffisamment grands et ne tremblent pas du tout même au ralenti
La découpe de toit pour faire passer le frigo, et le toit qui se fatigue un peu
L’état général est encore bon malgré son âge !
Alors l’avion tu veux que je te pousse ?????
Bien que ce soit un frigo, il est surtout utilisé pour les palettes normales. Comme on transporte beaucoup de vin, c’est bien pratique les cotes pour arrimer de côté. Dans l’ensemble la caisse est bien, juste un peu serrés pour certains trucs, et y a le frigo qui coince pour certaines choses. Le seul gros inconvénient vient du camion lui même : l’essieu avant est garanti a 6.5t, alors qu’a vide 6.2t y reposent…. pas vraiment pratique. par contre a l’arrière j’ai un essieu 14t. Spécial, et surtout emmerdant lors des contrôles.
Les ennuis
le seul truc qui a vraiment lâché, c’est la pompe de direction. ( a cause du surchargement de l’essieu avant je pense) puis le levier de vitesses. Ce n’était pas bien méchant, mais en pleine ville, avec juste un moignon pour passer les vitesses, choper le levier a côté pour mettre en haut le bouton et revenir… c’était marrant je riais tout seul de la situation.
Sinon rien a signaler
En résumé
Comme c’est mon premier camion, et attribué en plus il aura forcément une place a part. C’est un camion suffisamment confortable pour faire 450 kils par jours sans fatigue, il a un beau bruit moteur, agréable a travailler, et qui me le rend bien, il ne m’a jamais laissé au bord de la route ( pour la pompe direction j’ai pu rouler jusqu’au garage) Et quand on l’entend arriver, les mecs au dépôt font « Tiens voilà Anthonyiiiiiiii ».
note globale « objective » 6/10 car il est quand même plus tout jeune. Voilà mon premier essai…
Julio Juan est un artisan transporteur spécialisé dans la traction de remorques tiroirs porte verre. Fidèle à la marque Renault depuis des années, il livre à travers une bonne partie de l’Europe et de l’Espagne.
Quand en octobre 2018 son client lui propose un voyage vers Istanbul, il n’hésite pas une seule seconde. Pour ce voyage, il est accompagné de Angel Fernando Calvo qui lui aussi tire pour le même client, faire une route inconnue à deux, c’est quand même nettement mieux.
Après avoir chargé à Aviles, ils mettent en douane au port de Santander. Le trajet se déroule ensuite de manière très classique par la côte d’azur pour rejoindre le port d’Ancona.
La traversée vers Igoumenista, tout confort, se passe en un peu moins de 24h. Puis ils rejoignent Thessalonique où les routes sont plutôt bonnes et truffées de Scania V8 rutilants qui roulent à des vitesses folles. Petite particularité sur cet axe, il n’y a pas de parking, il faut sortir de l’autoroute pour trouver de quoi se garer, c’est un peu le même principe que les autovia espagnoles.
L’entrée en Turquie se fait par Ipsala, pour entrer dans ce pays il ne faut pas avoir plus de 600 litres gasoil et 250 à la sortie. A ce propos en ressortant Julio Juan a du payer 58€ d’amendes car il en avait 300 alors qu’il en faut 250 maxi.
Sur place la vitesse maximale est de 80km/h mais la police reste encore assez corruptible. Si les routiers turcs ont une conduite « à l’européenne », il n’en va pas de même avec les automobilistes qui sont vraiment fous. Les gens sont d’une gentillesse infinie et ça reste un véritable plaisir que de rouler dans ce pays. Les turcs sont très aimables et toujours disposés à rendre service.
Ils ont dédouané à Catalca à l’entrée d’Istanbul. Sur place, on y trouve des douches et un menu entre 5 et 6€ avec un excellent café turc. Puis ils sont allés livrer à Pendik, une petite vingtaine de kilomètres à mettre les roues en Asie puisqu’ils ont passé le pont du Bosphore.
Le retour se fait à vide jusqu’à Aviles par le même itinéraire. Julio Juan ne desespère pas d’y retourner un jour, car il a vraiment beaucoup aimé ce voyage.
Mes biens chers lecteurs, je vous invite à lire la semaine 07, qui vous emmènera par 2 fois en Catalogne. Pour resumer, c’était cool, y avait du soleil, mais pas de nanas, pas de sueur, pas d’emmerdes notables, bref, pas de quoi faire un show pour la téléréalité, pourtant je me suis éclaté cette semaine, comme quoi !!! Bon week-end, bonne lecture, peace and love ! On clique gentiment ici, merci !
Au sommaire du France Routiers N°11, un magnifique reportage sur les lignards du Moyen-Orient, les photos de l’épave du Zénobia, l’essai du Mercedes 1938S, et des tas de publicités devenues collector aujourd’hui ! Merci Pat56 pour le scan !!!
Un petit reportage photos de mon emploi saisonnier en citerne. C’est un boulot qui peut rapporter gros pour la personne qui transporte à son compte sachant que 1 Hectolitre est payé entre 0.50 centimes d’euros à 0.70 même plus… Donc un tour = environ 130euros dans la poche…
J’ai travaillé dernièrement dans le transport d’eaux usées de caves coopératives en citernes. Par eaux usées, je veux parler des eaux de lavage de cuves ou diverses autres lavages internes liés à la fabrication du vin. Il n’est en aucun cas lieu de transport d’eaux usées comme cuve sceptique ou autre.
Le travail est tranquille avec une petite odeur de parfum assez désagréable qu’on oublie vite sauf quand les mouches vous tournent autour au lieu de vidage!! Je dis tranquille car il n’y a qu’à brancher le manche, mettre en route la pompe et attendre, conduire 15min environ (ça dépend des endroits), brancher deux manches, ouvrir les vannes et attendre que les eaux se déversent dans les bassins prévus à cet effet.
Donc 5 tours par jour mini, remplissage 40min, trajet 15min (dont 9 rond point avec un total de 90 rond-points par jour…) vidage 30 min donc un total de 1h30 environ pour remplir et vider. Ca dépend de la puissance de la pompe, des fois 1h30 pour remplir ne serait-ce qu’à peine 250hl (250000l) au lieu de 30 min voir 40min pour remplir 260hl ailleurs … sois un total en 5 tours de 1300hl (1 300 000litres).
Voici quelques images de mon travail saisonnier et de mon proliner qui totalise 1 230 000km, qui souffre un peu dans les nids de poule mais qui fonctionne encore assez bien pour les 100km que je faisais par jour.
Caves coopératives de Narbonne: Lieu de chargement avec deux cuves de 2000hl chacune, soit un maximum de 4 millions de litres qui ne seront jamais atteints car les pompes ont du mal à pousser après 1000HL dans une cuve
Les eaux tombent dans un petit bassin avant d’être pompées, les grappes ainsi que la terre sont récupérées dans les bacs rouges que l’ont voit mais beaucoup de terre passe quand même dans les cuves
Branchement du tuyau (manche) avant toute chose
Voici la pompe avec une vitesse avant et arrière, une télécommande avec 1ère, 2ème et zéro. C’est une vieille pompe qui fuit un peu mais qui marche du tonnerre!
Les vannes, moment assez important, surtout bien regarder que la vanne est ouverte avant de mettre la pompe en route sinon risque de tout péter ! pompe, manche etc…
Une fois tout ouvert, on met la sauce et c’est parti pour une demi heure de remplissage
Y a plus qu’à attendre que les petits tuyaux sur le côté de la semi soient au niveau voulu et éteindre quand il le faut
En attendant un petit tour en haut voir si tout va bien et si le ciel ne nous tombe pas sur la tête ! Nous voila plein et c’est parti!! Bien sur après avoir débranché et arrêté la pompe. Reste plus qu’à sortir de là si personne ne gène!
Et c’est parti pour 9 rond points en à peine 10km !!! c’est le 6ème, encore trois . Certains sont un peu chaud à prendre !!
J’avais pas fait gaffe au panneau, heureusement je tourne bientot
Ensuite je prend un petit chemin qui longe l’autoroute A9
Après ce pont, je tourne a droite ça passe tranquille
Et c’est parti pour un tour de manège, le siège du camion étant dépourvu d’air.
Je ne vole pas trop dans la cabine mais j’entend des claquements bizarres lors des passages des multiples nids de poule!!
Il n’y a pas le droit à l’erreur, surtout de nuit, un moment d’inattention et c’est dans la ravine ou dans les marais que l’on finit
Il y a de superbes chevaux dans les marais
Voila l’entrée des lagunes
Y a pas le feu, juste un peu de poussière!!
Et me voila garé là
C’est le bordel dans les manches!!!
Une fois trouvée celle qui a pas de trou, voila le tout branché et les vannes ouvertes pour déverser les 260HL dans les bassins.
Faudrait pas tomber là dedans à mon avis sous peine d’avoir quelques grosses pustules à la sortie !!
Encore un petit tour en haut
Et quelques photos de mon camion avant de repartir
un Mercedes pro liner 400ch
dernière photo des bassins
C’est reparti pour un tour après avoir bien sur éteint toutes les vannes et débrancher les manches
La nuit faut faire gaffe quand même! C’est chaud mais ça passe juste
Et c’est reparti pour 10km et 9 rond-points en sens inverse
Autre lieu de chargement
Voila mon quotidien, d’un emploi saisonnier que j’ai particulièrement apprécié du fait que je travaillais la nuit en général. Par contre, les moments d’attente sont longs, le boulot en lui-même n’est pas dur du tout comme vous le voyez, juste les manches à brancher et gratter des fois les cuves avec un bout de bois pour virer la terre au fond (quand on trouve un bout de bois approprié). Les odeurs sont assez désagréables, ça sent un peu comme les égout à vrai dire, mais on s’habitue assez vite enfin moi je me suis habitué. (Niko11)
Le Volvo FH de Carlitos Navarro des transports Luis Navarro est probablement l’un des plus jolis actuel en Espagne, jugez par vous même avec ce petit bout de vidéo, que vous pourrez partager autant que vous voudrez ! Olé !!