En 1985 la FIA réalisait une vidéo sur les 24h du Mans camions, l’occasion de revoir des images uniques et l’ambiance de l’époque avec des images de qualité ! Toute une époque ! Partagez, Likez, Cliquez sur ce document rare !!!
Un Renault R4080 miraculé
En 2014, Alain et Guy Simonet de Merlimont (62) ont récupéré un Renault R4080 de 1948. Un modèle identique à ceux que leur père Emile a fait rouler dans les années 50.
Ce rare camion a été acheté à quelques dizaines de kilomètres de chez eux sans toutefois l’avoir vu.
La surprise a été de taille quand il est arrivé sur le parc de l’entreprise car ce vétéran a très mal supporté le poids des années de labeur puis d’abandon.
Tout est à refaire, la partie gauche de la cabine a disparu, l’ossature en bois est très malade, le moteur a jadis été perforé par les fourches d’un chariot élévateur.
Alain qui était mécanicien s’est occupé de la réfection du moteur Renault 505 de 85 cv.
Une fois, la mécanique tournante, c’est au tour de la cabine de passer en cure de jouvence.
Tout est à refaire et elle sera reconstruite dans les moindres détails comme à l’origine tout comme la benne en bois.
Il aura fallu près de 4 ans et d’innombrables heures de travail acharné pour faire revivre cet ancêtre.
Il a été repeint dans ses couleurs d’origine, cette teinte a été retrouvée en démontant les feux de position. C’est la seule partie du camion qui a été épargnée par les différentes peintures reçues durant carrière.
Il ne reste à ce camion qu’à passer le contrôle technique pour pouvoir de nouveau circuler sur les routes.
Bravo à Alain et Guy pour ce travail de titan.
Je tiens à remercier Alain et Guy Simonet pour m’avoir accueilli chez eux, et consacré leur temps pour me faire découvrir leur chef d’œuvre, merci également à Christian Baron pour me permettre d’utiliser ses clichés.
Wornitz 1995
La préservation du patrimoine des véhicules industriels ne date pas d’hier en Allemagne. Uwe partage avec FDR ses photos souvenirs datant de 1995 lors de la concentration de Wornitz, située à mi chemin entre Heilbroon et Nurnberg. L’occasion de voir un bon nombre de marques disparues, pour la plupart aujourd’hui reprises dans les plus grands groupes industriels. Ne manquez pas ces 98 magnifiques photos collector made in Germany.
Hiver 1990, à travers l’Europe en Volvo F10
Avec ce reportage, nous suivons John Ole Baerum, un chauffeur alors agé de 29 ans à bord de son Volvo F10. Parti avec un bateau à livrer depuis la Norvège, il va livrer en Suisse, recharger en Italie. Le tout en plein hiver avec toutes les tracasseries administratives de l’époque. Le retour se fait via le tunnel du Mont Blanc, la France et l’Allemagne.
Même si les textes seront incompréhensibles pour la plupart d’entre nous, il reste 28 minutes d’images d’une qualité superbe, à ne pas manquer !
Transports Mortas (26) L’Ecancière
Un dossier signé Joel !!
En 1970, Aimé Mortas crée une société de négoce de volaille, « Les volailles de la Drôme Mortas ».
Il les achète aux abattoirs de la région et les revends aux petits commercants.
Il prends donc des petits porteurs frigorifiques afin de pouvoir les transporter par ses propres moyens.
Pour compléter l’activité, il passe l’attestation de capacité en Mars 1975 et se diversifie un peu en faisant du transport régional. Les principales destinations sont la Savoie, la Haute-Savoie, la Drôme et l’Isère. Les Transports Aimé Mortas voient ainsi le jour.
Quelques chauffeurs viennent grossir les rangs de ce nouveau transporteur, qui officiera exclusivement dans le domaine frigorifique. C’est toujours le cas aujourd’hui.
En 1988, André a envie de rouler encore plus, d’aller encore plus loin. Il rêve de continuer à faire du frigo, mais en primeurs, et avec le camion de sa propre entreprise qu’il voudrait créer. Son souhait se réalise cette année-là. C’est l’achat d’un 370 Turboleader, les transports TFM (Transports Frigorifiques Mortas) viennent de naître.
Les premiers voyages se font principalement en primeurs sur la Vallée du Rhône et la Suisse, avec des affréteurs locaux, avant d’avoir de nombreux clients.
Les Transports TFM ne cesseront alors de s’agrandir.
De nouveaux camions viennent compléter le parc. TFM comptera jusqu’à 11 ensembles, c’est une entreprise à taille humaine qui a toujours sû conserver une ambiance familiale.
Dans les années 90, c’est le temps où les voyages deviennent essentiellement internationaux. Les départs se font toujours principalement en primeurs depuis Perpignan ou la Vallée du Rhône, mais aussi parfois depuis Murcia (E). Les destinations sont toute la France, la Belgique, les Pays-Bas, l’Allemagne, l’Autriche, la Suisse, et parfois l’Italie. Les retours sont variés, du congelé aux produits frais. Une petite part de l’activité se fait aussi en distribution de supermarchés.
Depuis le début de l’entreprise, André a toujours cumulé les fonctions : chauffeur, patron, dispatch, mécano.
Les week-ends sont entièrement consacrés à l’entretien des véhicules avec son père Aimé.
En 1997, la cour est trop petite pour accueillir tous les camions. Un terrain contigü plus grand est acheté pour pouvoir garer tout ce petit monde sans difficulté.
Au début des années 2000, la conjoncture difficile et les difficultés pour le transport longue distance obligent TFM à recentrer son activité sur le régional.
Ainsi, les destinations deviennent moins lointaines.
Aujourd’hui, la majeure partie des transports se situe dans un grand quart sud-est. Mâcon, Perpignan, Nice, Toulon ainsi que la Suisse sont devenus les nouveaux terrains d’activité de TFM. Les primeurs sont les principales marchandises transportées. Une petite part de la clientèle est faite de livraisons de supermarchés.
En 2000, André crée une nouvelle société, en plus de l’activité des transports TFM.
C’est AMAO, une société de location de tracteurs routiers.
La demande est forte en ce domaine, l’entreprise fonctionne à plein régime.
AMAO loue actuellement 11 tracteurs à différents transporteurs.
Le Grand-Prix du Castellet a toujours été un moment particulier chez TFM.
Il était inconcevable de ne pas y aller pour tous les passionnés de camions que comptaient cette entreprise. Il aurait été encore plus incongru de ne pas y aller en camion, autant pour André que pour les chauffeurs, car c’était avant tout la grande fête des camions.
Mais il y avait bien sûr des préparatifs incontournables, comme par exemple repeindre un carénage éraflé ou installer des feux supplémentaires avant le départ.
La fièvre et l’excitation s’emparaient de toute l’équipe dès la semaine précédent le départ et montaient crescendo. Pour ce week-end spécial, les voyages étaient donc autant que possible pour le sud-est, afin qu’une fois vide, les 3 ou 4 camions descendus soient présents au plus tard le samedi midi. Ceux qui avaient un voyage prévu pour un autre endroit descendaient en double avec un autre. Personne ne ratait ce rendez-vous annuel, sauf exception. Si un nouveau tracteur était rentré dans l’année, il était évidemment de la fête, un peu comme un rite initiatique pour lui. Une sorte de baptême d’entrée chez TFM en quelque sorte ! Une fois sur place, une des traditions était d’être toujours au même endroit que les années précédentes. C’était sous les pins, au bord du lac qui se trouve à gauche après l’entrée. Un peu comme une place réservée d’année en année, en quelque sorte.
Si vous êtes déjà allé au Castellet, peut-être vous souviendrez vous d’être passé devant « le camping TFM » ? Tout était prévu pour le ravitaillement et était entreposé dans une remorque groupe en marche. Barbecues et repas à l’ombre des pins faisaient bien sûr partie des habitudes incontournables. Une autre remorque était aménagée en dortoir provisoire afin que ceux qui n’avaient pas leur tracteur présent puissent dormir confortablement, ainsi que parfois des amis venus également faire la fête. Toute cette équipe retrouvait sur place d’autres copains travaillants chez d’autres transporteurs.
La fête allait bon train durant ce grand week-end.
C’était la grande fiesta du Castellet. Bernard et Christophe ont été présents chez TFM dès sa création. Ils ont vécus parfois des moments durs comme toute entreprise peut avoir à en traverser. André tient ici à souligner leur investissement total et l’abnégation particulière dont ils ont fait preuve pour l’aider, lui et la société, à maintenir le cap. De ce fait, des liens particuliers unissent André à Christophe et Bernard
Et encore des photos !!
Renault Range T
Volvo FH IV
CDB 2018 Samu88 #51
Le dernier tour UK de Samu88, un peu de Normandie lui fera le plus grand bien !!! Bonne lecture en cliquant ici !!!
http://www.fierdetreroutier.com/carnet/index.php?id_chauffeur=38
CDB 2018 Pierre70 #51
Après une semaine dans le nord, Pierre70 aura bien mérité ses deux semaines de congés, vous saurez tout en cliquant ici !!
http://www.fierdetreroutier.com/carnet/index.php?id_chauffeur=20
CDB 2018 Phil26 #51
Petit à petit on en voit le bout ce cette sinistre année 2018, pas de catalogne cette semaine, bouh, j’étais perdu ! Pour tout savoir la suite, c’est simple, vous cliquez-ici, et puis si vous avez du temps, cliquez sur les bannières pub, merci d’avance, bonnes vacances, bon ski, bonne bûche.
http://www.fierdetreroutier.com/carnet/index.php?id_chauffeur=17
Des Camions et des Hommes N°54
Le N°54 Des Camions et des Hommes disponible dans vos points presse favoris et abonnement par internet en cliquant ici au menu, la 1ere partie d’un dossier consacré aux transports Berbée.
Trucks models N°4
Le 4e numéro de Trucks Models bientôt disponible dans vos kiosques, au prix de 6€50, ne le manquez pas, plus d’infos ici !