Le transport en Inde

En Inde pas de permis ; juste un contrôle très sommaire du code de la route….. ; qui n’existe peu.

Un exemple : on ne s’arrête pas au feu rouge, sauf s’il y a la police. Les femmes doivent obligatoirement passer des leçons de conduite.

Tout passe par l’apprentissage. Au niveau conduite, le klaxon est roi, à faire pâlir un Napolitain, c’est dire. Les clignotants : c’est utile !! à bon; les Indiens conduisent assez lentement et heureusement, car l’état des PL et des cars est assez craignos. Par contre, jamais d’énervement, d’insultes ou de mauvais regards. Tout se passe bien ; pour un européen, il est impossible d’y conduire.
Les chauffeurs les plus dangereux sont les conducteurs de cars locaux, qui font les liaisons inter-ville. Avec leurs cars surchargés, ils ne respectent rien. Ils sont longs à se lancer mais une fois leur vitesse atteinte, il n’y pas de limite.


Le parc PL est essentiellement en TAT, pas mal d’ASHOK Leyland, et qq Eicher (uniquement sur des petits PL style 12/16 T, avant les surcharges. Car les surcharges sont importantes. J’ai pu comprendre avec un chauffeur, qu’ils pesaient en sortie d’usine pour avoir un ticket, puis ils repassent à l’usine rajoutent de la charge. Les TATA sont très poussifs ; généralement ils ne dépassent pas les 60 Km/ h et encore ; d’ailleurs la vitesse est limitée à 60 Km/h sur route et autoroute.

Rappel, en Inde on roule à gauche, mais bizarrement sur autoroute ou sur les 2 x 2 avec séparation, il n’y a de grande chance que vous vous retrouviez avec un véhicule qui roule a contre sens afin de ne pas faire de détour. Ce véhicule peut être une moissonneuse, un tracteur, un dromadaire…
Il y a énormément de « centre routier », enfin centre routier, c’est un grand mot. Ils sont succincts, en terre battue, avec un coin « cantine », ou il est mis à disposition des paillasses au sol ou de style lit de camp. Les toilettes sont au fond du jardin; les douches : un lavoir avec des sceaux. Les chauffeurs y font aussi leurs lessives. Il y a toujours un réparateur de pneus, souvent un coiffeur/barbier : le luxe non !! On peut appeler n’importe quel mécano pour n’importe quelle panne. J’ai pu voir une boite de vitesse déposée à même le sol sur la terre battues, un demi train avant, des remplacements de latte de suspension.

Les distances parcourues par les chauffeurs ne dépassent pas 500 Kms, bon avec des 50 km/h de moyenne, avec un confort sommaire, c’est tout à fait honorable. Les chauffeurs mâchent du bétel, et crachent à longueur de journée…..Aie les dents et la gorge…..Ils ont qq impositions, car ils achètent des licences lorsqu’ils changent d’état (au nombre de 29 en Inde) ; ces licences ne sont valables que pour une certaine durée, donc ils roulent afin de traverser l’état dans les temps. Hormis, pour le transport de voitures, il n’y a pas de grosses compagnies.
Le transport de voiture se fait (voir photo) dans des caissons de type containers, sur 2 étages. Pour le déchargement du second étage, il est nécessaire d’avoir une rampe, car la rampe de l’étage est fixe !!

Le transport d’hydrocarbures : hors normes. Ptitdud ne va jamais en Inde.

Il y a peu de containers, et à part les plus grands qui sont fixés sur les remorques par les supports que vous connaissez ; les moyens et petits ne sont fixés au mieux par une sangles, hors d’âge la sangle…
Les charges lourdes : les images parlent d’elle mêmes ; idem pour le transport d’engins. Rarement des chaines ou alors pour faire joli. J’ai pu voir deux petites chaines pour tenir un engin de chantier ; ces chaines, aucun européen ne les aurait prises pour une voiture par ex. Voir aussi, Indian’s TIM transportant un camion de pompier… ;sans commentaire.

Il y a peu d’accident, mais lorsque ceux-ci arrivent il y a pas mal de morts, mais c’est à l’image de l’Inde.

Photos et texte Baloo !

ZINGG Frucht

La société des transports Zingg à Hedingen près de Zurich en Suisse a été fondée en 1968 par M. Werner Zingg. Il a débuté avec 4 camions Saurer et à l’époque la devise de l’entreprise était transports en tous genre. Au début des années 70 l’entreprise s’est spécialisée dans le secteur des fruits et légumes. En 1975 le premier semi-remorque frigorifique est apparu et il s’agissait d’un Scania 111 avec le nouveau logo ZINGG FRUCHTEXPRESS HEDINGEN. Les années qui suivirent ont été marquées par la création de lignes régulières d’Espagne et du Sud de la France à destination de la Suisse et d’une augmentation très conséquente du nombre de véhicules. Lors du 25ème anniversaire, la société comptait 50 collaborateurs et maintenant ce sont plus de 130 employés fixes et auxilliaires qui travaillent chez Zingg transports. Aujourd’hui le parc de véhicules comprend: 92 Semi remorque, 9 Camion-remorque et 8 Camion-solo et les 7 principaux constructeurs européens sont représentés au sein de l’entreprise. La maison Zingg affrète également un train sur lequel sont chargés 15 Semi-remorques tous les jours entre le Nord de la Suisse et la frontière italienne et vice-versa pour la traversée des Alpes et qui sont ensuite attelés et acheminés par la route chez les clients. Actuellement la maison Zingg transporte en Suisse tous les produits frais tel que viande, fromage, fruits et légumes et les primeurs en provenance d’Espagne,France et Italie.

Par Patrick

Quelques photos d’Yves Balleneger

3 photos qui représentent une maquette de la maison Zingg, du dépot et de 60 véhicule, chaque véhicule est un modèle unique et cette maquette a été créee par 2 employés qui ont consacré plus de 1000 heures de travail.

Transports BOUVAREL

Réalisé par Kinoroute et SMX.

Un grand merci à Jean-Loup et Christophe Bouvarel pour nous avoir si gentiment reçus.

Photos : Famille Bouvarel, Bernard Romanat, Jean-Pierre Clément, Madame Collin, et SMX.

Textes : J-L Bouvarel et SMX.

 

 

Collecte des photos et buveur de cafés  : Kinoroute

L’ entreprise de transports Bouvarel a été créée en 1933 par Mr Gaston Bouvarel. Le départ de l’activité transports s’est fait par l’acquisition d’une remorque bétaillère pour l’acheminement du bétail. Gaston Bouvarel conduisait lui-même son véhicule. Il embaucha pour l’aider divers conducteurs, dont Mr René Robert qui lui resta fidèle toute sa carrière puisqu’il prit sa retraite au delà de 65 ans, après avoir travaillé près de 40 ans au sein de l’entreprise.

Avec le développement de l’industrie, le transport s’est développée avec elle. C’est alors que sont apparues les semi-remorques. Avec l’arrivée de son fils Jean dans la société, l’entreprise a prospéré. Avec l’apport d’industries dans les régions Valentinoise et Romanaise, de représentants travaillant pour diverses sociétés qui l’alimentait en fret, les axes de transport se sont portés sur la région Parisienne, le Nord, et surtout la Bretagne (spécialité à cette époque de l’entreprise) qui comptait à ce moment là bon nombre de conserveries alimentaires. Les véhicules chargeaient dans la région, livraient et rechargeaient en conserves pour alimenter les grossistes, qui eux-mêmes approvisionnaient les commerces de proximité nombreux en ce temps là. Les grandes surfaces n’existaient pas.

Les chargements et déchargements se faisaient à la main, les moyens modernes tels qu’élévateurs ou transpalettes électriques étaient très peu répandus. Les entretiens des véhicules s’effectuaient sur la Place St Pierre où Gaston Bouvarel possédait un café, ou dans la rue par Mr Romanat (les bureaux de l’entreprise se trouvaient à côté du dit café). L’entretien carrosserie s’effectuait chez Mr Descombes Rue Victor Faisant, où pour pouvoir rentrer avec un ensemble routier, il fallait être un conducteur chevronné.

L’acquisition d’un bâtiment servant de garage et d’un autre servant de petit dépôt succint (se situant où se trouve actuellement l’usine Vuitton ont servi d’outil de travail pour déposer les marchandises et faire l’entretien des véhicules un peu plus confortablement (si on peut le dire ainsi). Le travail mécanique était assuré toujours par Mr Romanat et son fils Bernard qui exploite depuis toujours à la suite de son père un garage automobile Rue Danthony à St Donat.

Les Transports Bouvarel utilisaient en complément à Charmes / Herbasse un quai prêté par un conducteur, Mr Jean-Pierre Ginot, ce qui facilitait grandement la manutention des marchandises puisqu’il y avait la possibilité d’y faire rouler des chariots, d’abord à main, puis plus tard électriques.

Le temps passant, l’entreprise personnelle s’est transformée en société et a continué doucement son développement. Les axes ont changés, la Bretagne petit à petit a disparue de son champ d’action pour laisser place à d’autres destinations, définies par de nouveaux clients.

En 1980, l’acquisition d’un terrain en zone artisanale a permis la construction de locaux neufs comprenants un garage, un quai de déchargement ainsi qu’une station de lavage et a donné la possibilité de regrouper tous les véhicules sur un même site.

 

En Septembre 1997, l’entreprise a rejoint le groupe Bert basé à St Rambert D’Albon d’où est gérée l’exploitation, toujours par Christophe et Jean-Loup.

Le dépôt de St Donat reste en activité, les quais et le parking sont toujours utilisés, alors que l’atelier est lui fermé, ainsi que la piste de lavage et le bureau.

En 2007, les Transports Bouvarel comptent 31 chauffeurs : 12 en zone longue, 7 en zone courte, et 12 en relais sur une ligne.

Jean-Loup Bouvarel.

IVECO Active Space 460

Par Pierre70

Je ne reviendrai pas sur les circonstances qui font que je roule en Iveco pour l’instant…long silence…un ange passe… il a une aile dans le plâtre et un pansement sur la tête.
Je vais donc tenter ici de donner mon avis sur un camion déjà testé sur FDR. Ce tracteur est un véhicule de flotte, c’est à dire de base. Il est cependant équipé de jupes latérales et d’un retarder ZF. La puissance phénoménale culmine culmine à 460 canassons. Pourquoi Iveco sort des 460 et des 480 ? Telle est la question. Pneus en 70, jantes en tôle. Pas de trompes ni de casquette sur le pare-brise mais un petit sommier de sellette histoire de ne pas arracher les ailes au moindre devers.
A la conduite ce tracteur se révèle bien agréable. Je ne parlerai pas de la position de conduite c’est un truc qui m’échappe. Quand j’entends des gars parler de la position de conduite du Scania par rapport au Saurer je ne comprends pas bien. Moi quand je monte dans un camion, je mets mon gros cul sur le siège, je le recule à fond, je le monte à fond, et roulez ! Pas trop bruyant, confortable, hormis la couchette, l’ensemble n’est pas mal malgré la qualité faiblarde des matériaux. Je n’ai pas vérifié la conso’ de gasoil. Je fais super gaffe, alors qu’il fasse du 30 ou 31 litres, la valeur absolue je m’en fous un peu.
En conclusion, je suis resté sur un à priori négatif sur Iveco, en 95 environ j’ai eu un Turbotech pendant un an c’était dramatique. Hormis la boîte Fuller tout le reste était d’une fiabilité et d’une qualité catastrophiques. Je dois reconnaître qu’ Iveco a fait d’énormes progrès. Ce camion est bien agréable, la qualité générale n’est pas aux standards de l’Europe du Nord mais l’ensemble est tout à fait correct. Quand j’ai fait l’entretien chez Fiat j’ai raconté au mécano que je roule d’ordinaire en Mercedes, sans m’étendre… Il m’a dit que j’allais prendre goût à l’Iveco et que je ne voudrais plus du Panzer. J’ai rigolé et je suis parti. Après j’ai réfléchi …

IVECO XP460

Un essai rédigé par Mouthmouth
Arrivé en milieu d’Août chez Grimaud, fin décembre on me file ce tracteur qui à la base est un véhicule de démonstration, donc avec quelques options fort intéressant.
Je l’ai eu à 6000 km, avant j’ai eu des anciens Iveco et Mercedes(mp3 et mp4), car chez Grimaud pas de tracteur attitré aux départs, donc me voilà avec ce XP.
Le moteur est un Cursor 11 de 11,1l, puissance de 460ch de 1600 à 1900 tr/ min, équipé de la nouvelle boîte l’Hi-Tronix( ZF Traxon) équipant les Man et Daf ; très souple, je retrouve les passages de rapports de boîte que j’avais sur les Volvo FH, aditionné d’un excellent ralentisseur 6 plots ce qui en fait un bon véhicule, une bonne tenue de route et précis, direction trés agréable.
Niveau consommation: J’ai tourné à 31,2 sur le mois de Février, un mix autoroute et nationale, sur un tonnage d’une moyenne de 18t ( j’ai eu des chargements à 28t ainsi que des 6t) sur des parcours aux départs de la Vendée et à en revenir, sur la région Parisienne/le Rhone alpes/le Sud jusqu’à Béziers et sur Metz ; c’est un véhicule qui aime pas du tout avoir du poids sur l’arrière de la semi, la conso n’aime pas et il tire pas correctement.
Malgré un éclairage aux Xenon je le trouve pas terrible en vision de nuit.
Petit plus équipant le génération d’avant aussi mais qui à ça grande importance, le niveau d’huile peut ce regarder avec une jauge et on peut faire le complément aussi tout ça par l’avant car les anciens Stralis il fallait soulever la cabine.
D’ailleurs la cabine chez Iveco ce bascule électriquement et un bouton derrière ce système permet de faire dégonfler les coussins d’aire de la cabine quand on ce trouve aux bords d’une route pour éviter d’être brassé.
Niveau équipements:
Volant et soufflet de frein de parking en cuir / siège confort (lombaires,chauffant, ect) celui passager idem que conducteur sauf qu’il pivote à 90° / phares avant aux Xenon et feux arrière à led (peut-être de série) / deuxième couchette / frigo sous couchette d’une trés grande contenance / GPS.??????
Vie à bord:
C’est génial d’avoir un si grand frigo mais finalement ça m’enlève du rangement, malgré tout des petits rangement un peu partout ( un coffre sous chaque siège / dans chaque porte un petit « coffre » / des niches sur les parois latéral en haut / deux niches sur la console en haut sous les trois coffres / quatre coffres extérieur dont deux accessible depuis la couchette ) , sur le tableau de bord un porte document mais pas trés grand, donc aux final mes documents traîne sur le tunnel moteur, ensuite une tablette qui ce rabat ce trouve derrière le siège chauffeur sur la paroi avec une prise 12 V, le siège passager pivotant à 90° est trés utile je trouve, pour moi qui mange aux camions c’est agréable car le tableau de bord de l’Iveco est pas terrible, la tétière du lit ce relève comme beaucoup de camion nouvel génération je pense, bon le matelas n’est pas épais mais sur un sommier à lattes.
Ensuite sur l’écran de la console centrale, il y a la partit média, je peux diffuser via le bluetooth le son de mon smartphone quand je regarde Youtube par exemple, on peut insérer  une carte SD et avoir ces images sur cette écran; la connection de la clé USB ce fait en haut dans le rangement centrale sous le coffre.
Mon avis:
Je connaissais pas Iveco avant de rentrer dans ma nouvelle boutique, au début j’ai eu les anciennes génération de Stralis, qui j’avoue les plastiques sont vraiment pas terrible, mais j’avais bien aimé le salon dans un des tracteurs, tous équipé d’un frigo de petite contenance.
Donc le XP à un intérieur beaucoup plus agréable aux toucher et à l’œil, les plastiques ont l’air de bonne facture à voir dans le temps ce que ça vas donner; une bonne boîte associer à un ralentisseur 6 plots fait que je trouve la conduite trés agréable, certes la position de conduite ne vaut pas celle d’un Volvo ou d’un Scania, car le réglage de volant n’est pas aussi pointu que les deux autres marque cité, le siège est trés agréable en réglage dû à un siège comfort, les différents bouton et commande de véhicule ce trouve à bonne porté.
L’utilisation du GPS est bien, on peut rentrer les dimensions du véhicule et son poids, différents trajet peuvent être suggéré, mais rien ne vaudras notre bon vieux guide Michelin car les itinéraires proposer comme beaucoup de GPS font des détours hallucinant des fois.
Quand il ce met à pleuvoir, je ne voit plus grand chose lors de manœuvre car du fait que les vitres latérale des Iveco on une séparation, de ce fait l’eau stagne sur cette vitre qui reste fixe et gène mon champs de vision avec le rétroviseur côté passager.
Lorsque on utilise le système pour dégonfler la cabine pour éviter d’être brassé, aucun témoin ne le signale ce qui est dommage je trouve car avec ma mémoire de poisson rouge je l’est zappé, alors ma solution est que je laisse mon déflecteur un peu ouvert pour m’en rappeler.
Le réglage du frigo n’est pas top pour son emplacement, car une fois la couchette soulever à fond on s’aperçoit qu’il faut pas avoir la grosse tête car situé tout aux fond, un réglage par l’avant aurait été plus pratique.
L’éclairage aux Xenon est bien mais je trouve pas l’éclairage top, cela est reste mon avis.
Un petit plus équipant cette génération et celle juste avant, concernant les rideaux, une fois le rideaux centrale descendu, on ferme les rideaux latéraux et là des agrafes ont été cousu pour permettre de les accroché à la tringle du rideaux frontale, avant ils y en avait pas et la lumière du jour passé plus et ont peut être vu à l’intérieur, maintenant problème résolu.
Je suis satisfait de ce tracteur, il me va trés bien, le moteur est souple, on entend plus le turbo comme les générations précédentes, certes  la position du volant n’est pas des plus terrible mais comme cité plus haut un réglage à la Volvo ou du Scania aurait été top; pour moi l’essentiel est le moteur, la boîte et avoir un bon ralentisseur, aprés je m’adapte suivant le véhicule que l’on me donne, mais je reste agréablement surpris par mon Fiat, l’intérieur me va trés bien sauf pour mes documents comme vous l’aurez compris, j’aime les avoir à porté de main.

PUB : Le Castellet

Une bonne vieille pub à l’époque de vrai Castellet !

Bons partages !!